Final Fantasy Guardians
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Final Fantasy Guardians


 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 Les Chroniques d'Oria

Aller en bas 
+4
Locke
Ackyro
nul
Dark Squall Ier
8 participants
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5  Suivant
AuteurMessage
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 3:04

Voici pour ceux qui l’attendaient une histoire RP de ma main que je l’espère certains apprécieront autant que LGDH, j’espère aussi réussir à la mener jusqu’à son terme.
Je tiens à préciser que toute ressemblance scénaristique avec des jeux, films et livres est totalement dut à mon manque d’imagination, et que la ressemblance entre certains personnages et des personnes existantes ou fictives est totalement dut à mon manque d’imagination pour trouver des noms.
Ha et on pourrait la qualifier de LGDH O


Dernière édition par le Jeu 4 Mai - 19:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 3:05

Les Chroniques d’Oria

L’homme, son histoire commença il y a des milliers d’années sur une planète aujourd’hui oubliée. Son ascension dans l’histoire de l’univers connut son apogée lors de la conquête spatiale, allant de plus en plus loin dans la galaxie jusqu’à la quitter.
Après des siècles, les origines de l’homme se perdirent dans les abîmes de l’oubli, sa nouvelle demeure était Oria, cette galaxie si éloignée de son ancien foyer, le nouveau bastion de l’humanité. L’homme se divisa, chacun souhaitant dominer Oria, des milliers d’empires se forgèrent et des alliances furent formées.
L’homme livra maintes et maintes guerres dévastatrices pour le pouvoir, mais ces conflits n’allaient être que le prélude de l’ultime combat de l’humanité qui marquerait le plus grand chapitre de son histoire ou bien sa chute sanglante.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 3:05

Squall observait la salle du trône, la longue pièce quasiment vide n’accueillais qu’un trône en haut d’une estrade qui surplombait de quelques marches le reste de la pièce, une nappe de brume flottait au-dessus du sol donnant une ambiance fantomatique à la salle. La pénombre était transperçait par la faible lumière émanant des fenêtres, de minces vitres semblables à des meurtrières. La nuit tombait doucement sur cette partie de Galbadia et une lumière orangés sortait des fenêtres, tapissant les murs de béton totalement dénudés de la salle. Le plafond très haut au-dessus de Squall était soutenu par des piliers qui longeaient les murs, formant une multitude de recoins sombres dans la salle déjà faiblement éclairée.
Squall soupira et s’avança dans la salle, le son de ses pas claquant sur le sol résonant dans la vaste pièce déserte. Il leva son fusil mitrailleur et alluma la lampe torche accrochée à son extrémité et balaya les zones d’ombres dans la salle. Une fois qu’il s’était assuré d’être seul dans la salle, il rebroussa chemin et sortit dans le couloir d’où il venait.
Celui-ci, également faiblement éclairé par un néon au plafond, ici aussi flottait au dessus du sol la brume qui s’échappée de tuyaux rouillés qui couraient le long des murs. Le centre de commandement était vraiment dans un état lamentable se dit Squall, et le maître des lieux ne ferait rien pour l’arranger. Armengar aimait ce climat sombre et oppressant qui régnait sur sa citadelle comme il l’appelait, il gouvernait Galbadia grâce à la terreur, mettant à mort tous ses ennemis, faisant planer un sentiment de peur sur la population qui le craignait autant qu’elle le méprisait.
Même si Squall détestait tout autant Armengar, il était condamné à le servir. Il y a deux ans, Squall était au service de son oncle sur Vekta, une planète voisine de Galbadia et avait mené une attaque sur la flotte de Ytrehas, un empereur membre d’une vieille alliance, ce même homme avait mit à mort ses parents il y a longtemps. La bataille avait tourné à son désavantage, mais avant que son croiseur ne soit détruit, la flotte d’Armengar était arrivé et l’avait secourut. Depuis, Squall avait une dette envers Armengar, il avait rejoins sa garde personnelle et était obligé d’obéir à ses ordres sans discuter. Son destin semblait d’hors et déjà scellé à ses yeux, il finirait sa vie sur un champ de bataille ou pulvérisé dans l’espace à bord d’un vaisseau ou bien encore exécuté par son seigneur. Pour lui, les choses ne pouvaient pas être pires, du moins c’est ce qu’il pensa avant d’entendre les explosions à l’extérieur.


Les rafales de fusils automatiques se faisaient de plus en plus nombreuses à mesure que les troupes d’Armengar approchaient. Carla se recroquevilla sur elle-même lorsqu’une grenade explosa à quelques mètres d’elle. Elle s’était mise à couvert derrière un tas de décombres et n’avait pas bougé depuis dix bonnes minutes, elle s’était réfugiée dans une ruelle sombre derrière le bar où elle travaillait habituellement. Ca avait été un véritable carnage, Carla faisait partie d’un petit mouvement de résistance contre Armengar, les Séraphins. Récemment leur groupe avait réussi à unir tous les autres mouvements rebelles contre Armengar et avaient mené une vaste rébellion sur Galbadia pour renverser le tyran qui les avait si longtemps oppressé. Tout avait été si bien organisé, ils avaient leur entrée dans le palais, les codes de désactivation des systèmes défensifs de la planète, les mouvements des patrouilles à travers la capitale et ils avaient lancé leur attaque alors la flotte d’Armengar menait une difficile bataille contre un seigneur d’une planète éloignée, le seigneur Almasy.
Les Séraphins avaient même détourné un croiseur qui avait survolé la capitale accompagné de quelques chasseurs pour leur prêter main forte contre les forces terrestres…jusqu’à ce que les systèmes de défenses les taillent en pièces et que le croiseur se crache sur les taudis.
Les taudis occupait une grande partie de la capitale Galbadienne, c’était un ensemble de quartier en ruine où vivait la population la plus pauvre de la planète. Une partie des taudis se trouvait sous la surface en quelques sortes, de gigantesques plaques d’acier et de bétons ayant étaient érigées au dessus de certains quartiers, sur ces plaques se trouvaient les quartiers les plus riches de la ville, « l’élite » y vivait, privant les habitants d’en dessous du soleil.
Des troupes de chocs d’Armengar étaient apparues dans les rues et avaient mis en déroute très rapidement les forces rebelles, leurs hommes qui étaient sensé prendre le contrôle du palais étaient tombés dans une embuscade et tous avaient été éliminé.
Carla faisait partie d’une unité qui avait pour mission de tenir leur poste de commandement installé dans un hangar désaffecté, mais le hangar avait été la cible d’une terrible attaque des troupes de Armengar qui l’avaient prit en quelques minutes. Elle avait fuit avec quelques survivants et était parvenu à rejoindre son bar mais en route elle avait perdu les autres lorsqu’un de leurs derniers chasseurs s’était écrasé près d’eux. Depuis elle restait plantée là en attendant que les choses se calment.

Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 3:09

Squall avançait au pas de course dans une rue assez large qui bordait les taudis de Galbadia, à la tête de ses troupes il pourchassait les rebelles qui tentaient d’échapper au massacre, au loin, les bruits des combats et des explosions ne s’atténuaient pas. Il l’avait redouté depuis qu’il était entré au service d’Armengar et c’était arrivé, la rébellion. Les rebelles étaient passés à l’attaque soudainement, profitant de l’absence de la flotte d’Armengar qui aurait sûrement rasée les taudis en représailles. Les taudis étaient une partie de la capitale de Galbadia qui regroupait la partie de la population la plus pauvre qui vivait entre les usines et des bâtiments en ruines. Les rebelles s’en servaient pour échapper à leurs patrouilles en temps normal, Armengar n’aurait pas hésité à faire détruire les taudis avec leurs habitants si il en avait eu la possibilité…et rien ne disait qu’il ne le ferait pas lorsque sa flotte serait de retour. La nuit était tombée depuis plusieurs heures sur Galbadia mais les nombreux incendies dévorant la cité leur permettait de voir assez bien malgré leurs casques et leurs masques à gaz, les tenues de combat que leur fournissait Armengar leur donnait un air effrayant, leurs lunettes nocturnes rouges brillants dans l’obscurité, leurs masques à gaz masquant les traits de leurs visages.

Les Chroniques d'Oria Sg351004out2hl9ja

Au détour d’une rue entre de hauts immeubles, Squall aperçut quatre hommes armés de fusils mitrailleurs qui avançait vers lui le long d’un mur , dès qu’ils le virent, ils s’enfuirent à toute jambe, les soldats de Squall arrivèrent dans la rue derrière lui. Squall aurait préféré laisser s’échapper ces hommes mais il savait très bien qu’Armengar le faisait surveiller et si il faisait le moindre faux pas il était mort. Il leva son arme et prit son temps pour viser le dos du fuyard le plus proche, il pressa la détente un court instant et aussitôt le canon de son arme cracha une rafale de balles qui touchèrent leur cible dans sa course qui tomba à terre comme une poupée de chiffon. Lorsque le premier homme fut tombé, les soldats qui accompagnaient Squall ouvrirent le feu à leur tour, les derniers rebelles tombèrent à leur tour. Squall soupira et baissa son arme, jetant un coup d’œil aux six hommes derrière lui qui lui firent un signe de tête, Squall était certain que la plupart de ces gars étaient comme lui, obligé de servir un tyran ou bien d’en subir les conséquence eux et leurs familles, mais il savait aussi qu’au moins l’un d’entre eux était un homme proche d’Armengar qui lui collerait une balle dans le dos si il faisait quelque chose qui déplairait à son maître.
Squall fit signe à ses hommes de se séparer en deux groupes qui remontèrent le long de la longue rue en longeant les murs des bâtiments de chaque côté, Squall en tête du groupe de gauche arrive devant un bar nommé « Le 7ème ciel », en d’autres circonstances le nom l’aurait amusé mais pas ce soir. La porte menant à l’intérieur était grande ouverte et donnait sur une grande pièce déserte où se trouvaient de nombreuses tables, une table de billard ancestrale et un comptoir dans un coin de la pièce. Squall s’apprêta à passer son chemin mais un léger bruit survint à l’intérieur, ne trouvant pas son origine depuis l’entée, il fit signe à ses hommes de le rejoindre et d’inspecter les lieux. Avant qu’il n’entre, il aperçut une petite ruelle à côté du bar qui devait certainement donner sur la sortie de secours. Il fit signe à ses hommes de continuer leur inspection et se dirigea vers la ruelle, l’un de ses hommes le suivit sans qu’il ne lui demande, Squall était certains qu’il s’agissait d’un des hommes d’Armengar qui voulait le surveiller. Il avança prudemment dans la ruelle très sombre, scrutant les ténèbres, cherchant la porte qui devait donner sur le bar.
Soudainement des coups de feux se firent entendre venant de l’intérieur du bar, surpris par la fusillade, Squall et l’autre soldat ne virent pas l’ombre surgirent de derrière un tas de ruine dans un coin de la ruelle, une silhouette très mince sauta au milieu de la ruelle et leva vers eux un pistolet et tira. Squall se baissa et leva son fusil pour riposter mais une main l’agrippa par l’épaule le déséquilibrant, l’obligeant à se redresser. Le soldat qui l’avait accompagné tenait sa gorge d’une main et s’accrochait désespéramment à lui par l’épaule, il s’était prit une balle en pleine gorge et suffoquait en poussant un long râle. Choqué par cette vision Squall resta figé incapable de venir en aide à cet homme, mais le sifflement d’une balle près de lui le ramena à la réalité. Un choc soudain le fit tomber à terre en même temps que le soldat agonisant et arracha son casque. Il avait dut se prendre un ricochet en pleine face, si il n’avait pas porté son casque sa cervelle aurait été répandue sur le mur à côté de lui. Les balles cessèrent de siffler dans la ruelle mais le combat continuait toujours dans le bar, le soldat à côté de Squall cessa de se débattre et finit par se taire. Des pas légers s’approchèrent d’eux, Squall ne bougea pas, faisant le mort mais serrant fort son fusil qu’il avait réussi par miracle à garder en main. Les pas s’arrêtèrent tous près de lui, Squall se releva d’un bond vers son ennemi, il ne vit que le canon d’un pistolet se poser devant ses yeux mais donna un coup de crosse dans la main qui le tenait avant que la balle ne parte. Son adversaire lâcha son arme en poussant un cri de douleur aigu, trop aigu pour un homme. Squall leva son arme et alluma sa lampe torche fixée à son arme pour voir qui il avait en face de lui.
Squall s’aperçut avec stupeur que c’était une femme qui venait de l’attaquer, elle était tombée à terre lorsqu’il s’était relevé et le regardait avec haine derrière ses cheveux roux en pagaille qui lui arrivaient jusqu’aux épaules et cachaient partiellement son visage. Ses yeux verts le fixaient d’une façon qui déstabilisa Squall, son visage était légèrement parsemé de quelques taches de rousseurs, Squall l’aurait trouvé très belle si elle n’avait pas tenté de le tuer, à vrai dire c’était faux, il la trouvait tout de même très belle.
La fusillade qui avait éclaté dans le bar cessa brusquement et Squall savait qui en était sortit vainqueur, ses hommes étaient des pros. Lorsqu’ils allaient venir il allait devoir mettre à mort sa prisonnière…et cela il refusait de le faire, suffisamment de personnes étaient mortes ce soir et il y en aurait d’avantage dans les prochaines heures.


-Fichez le camp. Dit il d’une voix compatissante. N’allez pas vers les taudis nos troupes ratissent toute la zone, dirigez vous plutôt vers le palais et cachez vous quelque part, il reste très peu d’hommes là-bas, ils sont tous occupés ici.


La jeune femme l’observa un court moment mêlée entre l’incompréhension et la surprise avant de se relever et de s’enfuir en courant vers le centre de la ville. Squall la suivit du regard pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans les ténèbres. Au loin les bruits de combats commençaient à se calmer, des petites navettes sillonnaient le ciel, déposant ici et là des soldats pour mettre définitivement un terme à la révolte. Squall sortit de la ruelle pour mieux observer l’horizon éclairci par les incendies. Cette nuit sanglante n’allait être que le début d’une longue suite de carnages qui ne prendraient fin que lorsque Armengar finisse d’anéantir totalement les dernières traces d’espoir en une vie meilleure chez ses sujets ou bien que lui-même soit détruit, mais après avoir vu la force et la cruauté dont était capable son maître, Squall ne doutait pas sur l’issu du combat.

Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 3:18

Le canon gauss au sommet du centre de commandement de Malachor V tira à nouveau faisant trembler toute la structure de l’imposant bâtiment manquant de peu de faire tomber Kadath à terre. Ce dernier pria pour que le canon gauss ai fait mouche, l’imposante flotte d’Armengar n’avait pu être contenu à peine une heure en orbite au dessus de la planète avant qu’elle ne fasse une percée et ce au prix de nombreuses vies. Kadath regarda autour de lui à la recherche de soldats alliers, l’ordre d’évacuation du centre de commandement avait eu lieu il y a une dizaine de minutes, il avait aussitôt prit la tête des hommes chargés de nettoyer un passage dans les couloirs vers une sortie sûr pour son père, le gouverneur de Malachor V. Mais Kadath et ses hommes avaient dut faire face aux troupes d’élites d’Armengar qui avaient envahi le centre. Ils avaient tenté de reprendre l’entrée principale mais les troupes galbadiennes étaient bien trop nombreuses et Kadath était sûr que l’extérieur grouillait de chars et de soldats ennemis, ils avaient perdu cette partie de la cité mais tout n’était pas terminé pour eux, lors des derniers échanges radios qu’il avait eu avec leurs soldats à l’extérieur il avait apprit qu’une résistance très efficace avait été mise en place quelque part à la périphérie de la capitale et des renforts arrivaient de Midgard, Cloud arrivait avec sa flotte.
Kadath courait à travers les couloirs dévastés du centre de commandement avec quelques hommes, un passage avait été trouvé dans les sous-sols du bâtiment et donnait sur les égouts, ils allaient s’en servir pour s’échapper et rejoindre leurs hommes à l’extérieur de la ville mais avant tout Kadath voulait trouver son père et l’emmener en sécurité avec lui.


Raziel observait d’un œil distrait le déroulement de la bataille sur Malachor V depuis son vaisseau amiral en orbite autour de la planète, le Kraken de type Destructeur, le tout nouveau vaisseau de la flotte d’Armengar, un nouveau modèle particulièrement efficace. Ce combat avait été pour le moins intéressant. Même si la flotte ennemie n’avait pas offert autant de résistance qu’il l’avait espéré, les forces terrestres, elles, lui avaient offert un bon divertissement, ils s’étaient battus avec acharnement malgré que la défaite fût inéluctable. A présent seules quelques zones de la planète n’étaient pas sous son contrôle, mais cela allait bientôt changer.
Le général Raziel était l’un des officiers les plus apprécié d’Armengar, et le plus compétent se dit il en souriant brièvement. Agé seulement de 35 ans, Raziel bombait en permanence le torse pour mettre en avant ses décorations qu’il portait sur son long imperméable de cuir noir, il les exhibait toutes fièrement, reflétant ses talents de chef et de tacticien. Malgré son jeune âge il était respecté par ses pairs, Raziel était ambitieux et ne le cachait pas, il espérait bientôt être nommé gouverneur d’une planète, et de là il pourrait enfin déployer ses ailes et s’émanciper du contrôle de son maître. Même si il estimait grandement Armengar, Raziel n’était pas homme à recevoir des ordres et ne doutait pas sur ses chances de vaincre tous ses opposants mêmes les nombreux alliers d’Armengar.
Mais l’heure n’était pas à la planification de son ascension, de toute manière elle était déjà préparée depuis longtemps. Malachor V était sur le point de tomber et même si l’issue du combat était déjà décidée il ne pouvait pas se relâcher maintenant. A la base, il n’était pas sensé conquérir la planète ni même annihiler totalement ses forces, cette planète avait été choisit au hasard parmi une quantité d’autres pour tendre un piège aux mouvements rebelles de Galbadia. Armengar savait que lorsque sa flotte quitterait la planète les rebelles allaient tenter de le renverser, en ce moment même les forces rebelles étaient en train de se faire massacrer sur Galbadia. Raziel devait reconnaître que le plan de son maître était assez ingénieux, il avait volontairement fait parvenir aux chefs rebelles des informations pour les faire sortir au grand jour et les détruire. Malachor V payait pour l’idiotie de ces fous qui pensaient pouvoir s’opposer à lui et à son maître, Raziel devait l’attaquer puis revenir sur Galabadia avec les soutes pleines de ressources pour compenser les éventuelles pertes qu’ils auraient pu subir mais après tout, pourquoi se contenter d’un pillage lorsqu’il pouvait avancer son heure de gloire et le début de son règne ?


-Général. Appela un technicien. Nous recevons un message de nos troupes au sol. Apparemment le seigneur ennemi tente de s’enfuir du centre de commandement de la capitale, ils demandent notre aide pour l’empêcher de rejoindre ses troupes à l’extérieur de la ville.

Raziel regarda la planète par la large baie vitrée du pont, il lui vint une idée qui lui arracha un large sourire.

-Il est temps pour notre nouveau jouer de tester ses lanceurs de plasma, que nos hommes s’éloignent de la cible, de fortes perturbations sont à prévoir. Lança Raziel assez fort pour être entendu par tous sur le pont.

Toutes les personnes abandonnèrent pendant une seconde leur tache pour regarder le général qui jubilait déjà en essayant d’imaginer quel effet aurait leur nouvelle arme. Les lanceurs à plasma n’avaient jamais été utilisés contre des cibles terrestres, mais les croiseurs ennemis en avaient fait les frais et Raziel savait que ce coup allait balayer le moral ennemi.


Kadath s’enfonçait dans les entrailles du centre de commandement escorté par ses soldats, les couloirs étaient de plus en plus sombres et étroits à mesure qu’ils descendaient. Les bruits des combats ne se faisaient pas pour autant moins forts. Après de nombreux escaliers, Kadath sentit la puanteur des égouts puis arriva devant un mur défoncé qui donnait sur un large tunnel circulaire traversé par un torrent d’eau immonde. Kadath s’arrêta un instant pour chercher du regard son père parmi les hommes qui attendaient devant l’entrée des égouts.


-Où est mon père !? Demanda t’il au soldat le plus proche. Je ne partirais pas d’ici sans mon lui !

-Il est juste derrière nous général ! Nous avons reçu l’ordre de vous emmener en sécurité, il nous rejoindra avec son escorte d’une minute à l’autre ! Lui répondit un officier avant de l’empoigner avec deux autres soldats et le forcer à avancer dans les égouts.

Kadath fut forcer d’avancer tant d’hommes le poussaient dans les égouts derrière lui, il força l’allure malgré lui pendant plusieurs minutes. Ses poumons commençaient à le brûler et le forçaient à prendre de longues respirations qui lui donnaient la nausée tant l’odeur était insupportable. Puis un éclair l’éblouie et le sol trembla avec une telle force que Kadath fut renversé, des hommes hurlèrent derrière lui et des pierres tombèrent du plafond.
Kadath était allongé sur un sol dur et humide, il avait horriblement mal aux jambes, aux bras et sa cage thoracique semblait sur le point de se briser. Un bourdonnement intense raisonnait dans ses oreilles et il avait l’impression qu’on venait de lui enfoncer une barre de fer chauffée à blanc dans le crâne. Des bras le tiraient en arrière, le traînant sur le sol poisseux, Kadath aurait voulu se débattre, il voulait qu’on le laisse, il avait besoin de se reposer, il voulait dormir. Kadath savait que ses pensées étaient floues, incohérentes et qu’ils devraient bientôt revenir à la réalité mais pour le moment il ne souhaitait pas se réveiller, car quoi qu’il arrive, il savait que ce qu’il découvrirait risquait d’être douloureux.


Raziel était on ne peut plus satisfait de ce qu’il venait de voir. Le centre de commandement de Malachor V avait été balayé de la carte en quelques secondes, les lanceurs de plasmas étaient très efficaces sur une cible ayant perdu ses boucliers. Il ne restait qu’un cratère fumant là où se trouvait autrefois le centre de commandement, les bâtiments qui l’entouraient avaient aussi été pulvérisés et ils avaient perdu quelques hommes, mais le test s’étant avéré concluant ces quelques sacrifices étaient largement compensés.
De la manière dont avançaient les choses, Raziel prévoyait la chute de Malachor V pour dans quelques heures, une dizaine tout au plus. Mais comme si le destin voulait le rappeler à l’ordre pour empêcher toute négligence de sa part, un officier l’interpella.


-Général. Appela le jeune homme. De nombreux signaux se dirigent vers notre position, nous pensons qu’il s’agit du seigneur Cloud Strife, un allier du seigneur Almasy. Sa flotte arrivera dans une dizaine d’heures d’après nos calculs.

-Combien sont ils ?
Demanda Raziel en se penchant par-dessus l’épaule de l’officier pour regarder l’écran de son ordinateur qui montrait de nombreux points lumineux se dirigeants vers eux.

-Difficile à dire général. Répondit nerveusement le jeune homme. Un peu plus d’une cinquantaine de croiseur et une dizaine de vaisseaux de batailles mais il se pourrait que d’autres rejoignent leur formation. Strife a dut rassembler toutes ses forces.

Le visage de Raziel se crispa, il avait prévu que les alliers de Almasy puissent venir à sa rescousse, mais la réaction de Strife avait été un peu trop rapide à son goût. Bien sûr il ne doutait aucunement de ses chances de victoires, il allait balayer cet imbécile comme il avait balayé Almasy mais il risquer de subir des pertes inacceptables pour son ego face à un adversaire aussi insignifiant mais qui avait tout de même rassemblé une force assez importante pour lui causer des pertes significatives. Non se dit Raziel en se dressant de toute sa hauteur comme si il défiait déjà toute la flotte ennemie, il n’allait pas attendre d’être encerclé, c’était son jeu, lui qui décidait de l’endroit ou les pièces se rencontraient et se livraient bataille.

-Rappelez nos forces à la surface de la planète, évacuation immédiate et replions nous hors des systèmes défensifs de la planète. Ordonna Raziel d’un ton sec.Nous les combattrons là ou je l’ai décidé et lorsque nous les aurons détruit nous assénerons le coup de grâce à Malachor V, préparons nous à les accueillir comme il se doit.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 5:24

Le soleil était levé depuis quelques heures sur Galbadia, Squall avait finit la nuit à la caserne du centre de commandement lorsque d’autres soldats avaient prit le relais. Il avait enlevé son uniforme pour sortir mais il avait été convoqué auprès d’Armengar, sûrement pour lui faire un rapport. Squall avançait vers l’entrée principale du palais d’Armengar en essayant de ne pas regarder les hommes et les femmes à genoux, bâillonnés et les mains attachés dans le dos, au milieu de la place en face du palais. Lorsque les portes du palais se refermèrent derrière lui, il entendit une série de coups de feux rapides puis le silence. Squall sera son fusil tant la colère était grande, il y avait eu trop de mort la nuit dernière et cela ne s’arrêterait pas tant que la soif de sang de son maître ne serait pas apaisée. Squall monta de nombreux escaliers et arriva dans la salle du trône toujours envahie par la brume. Assis sur son trône, Armengar regardait avec un sourire de prédateur plusieurs hommes à genoux devant lui, eux aussi étaient des rebelles capturés, sûrement les chefs militaires pour être présentés devant son maître. De nombreux soldats se tenaient immobiles entre les piliers de la salle, l’arme au poing.
Armengar le remarqua et lui fit un signe d’approcher. Squall n’aurait pas sut donner d’âge à cet homme, sa peau était tellement pâle que presque toutes ses veines étaient visibles sous sa peau, de plus son apparence très maigre et son crâne chauve donnaient vraiment l’impression d’être en face d’un squelette qui avait retrouvé la vie.


Les Chroniques d'Oria Sokar2oy

-Ha…Squall. Dit son maître de sa voix sifflante. Je suis satisfait de vos efforts, les forces rebelles n’avaient pas la moindre chance contre ma puissance mais il semblerait que vous non plus ne soyez pas étranger à notre victoire si éclatante, vous avez toute ma gratitude.

Squall s’inclina légèrement, Armengar n’était pas du genre à se montrer reconnaissant envers qui que ce soit si ce n’est quelques un de ses généraux, qu’est ce que cela signifiait ?

-Cependant. Continua Armengar. L’un de vos hommes est tombé cette nuit alors qu’il était seul avec vous et il n’y avait aucune trace de son agresseur, non pas que j’insinue que vous l’ayez vous-même tué, mais je pense qu’il est possible que votre combativité et votre sens du devoir soit toujours quelque peu perturbé par un manque…d’investissement de votre part.

Squall sentit que son cœur ratait un battement, si Armengar doutait de son allégeance c’est qu’il avait apprit qu’il avait laissé s’échapper un rebelle, c’était évident.

-Mais pour vous permettre de me prouver que j’ai tort, je vous offre une chance de faire preuve de votre loyauté. Acheva Armengar en faisant un signe de tête vers les rebelles captifs, un sourire se dessinant sur son visage macabre.



Carla marchait nerveusement dans les rues de Galbadia, évitant les décombres et les cadavres. Pendant la nuit elle avait trouvé refuge dans la cave d’un de ses amis qui tenait un restaurant non loin du 7ème ciel. Elle en était sortie il y a quelques minutes pour retourner chez elle à la périphérie des taudis. Depuis elle avait croisé une dizaine de patrouilles de soldats armés, ils avançaient en rang dans les rues sans prêter attention aux civils qui auraient besoin d’aide, ne faisant que patrouiller pour montrer qu’ils étaient là et que la victoire leur revenait. Des gens erraient dans les rues, certains pleuraient, d’autres avaient des regards vides, détachés de la réalité. Carla n’était pas étonné du spectacle, les scènes de carnages étaient fréquentes sur Galbadia. Parfois les soldats prenaient au hasard dans la foule des gens qu’ils accusaient de quelconques crimes et les exécutaient aussitôt, mais des fois ils ne prenaient pas la peine de trouver de prétextes, ils tiraient dans la foule pour gagner du temps. C’était un bon moyen pour empêcher les soulèvement en général, la population n’osait rien tenter, de quoi serait capable un homme qui faisait tuer des innocents au hasard si on venait à le défier ? Cependant les rebelles l’avaient fait, et bientôt l’horreur allait redoubler.
Carla repensa à ce soldat qui l’avait épargné peut être finalement tous les soldats d’Armengar n’étaient pas des ordures, quelques un étaient sûrement comme tous les autres galbadiens, obligés de servir Armengar. Elle avait eu de la chance, énormément de chance et il lui en faudrait encore beaucoup si elle voulait survivre aux prochains jours de terreur qui s’annonçaient.
Sortant de ses pensées, Carla réalisa qu’elle marchait depuis plusieurs minutes sans regarder où elle allait. Avant de pouvoir regarder devant elle, elle fut rentra dans un passant de plein fouet, et ils tombèrent au sol tous les deux.


-Excusez moi…je suis vraiment désolé.
Commença Carla.

Elle se figea d’horreur en reconnaissant le soldat qui l’avait laissé s’échapper la veille.

Squall ne savait pas combien de temps il avait marché ainsi ni où il allait. Les visages seraient à jamais gravés dans son esprit et leurs hurlements ne semblaient pas s’arrêter. Il n’avait pas eu le choix, si il avait refusé il serait mort et eux aussi. Il avait fait ce qu’il devait faire…du moins c’est ce qu’il ne cessait de se répéter. En quelques instants il avait ressentit la peur, le chagrin, mais maintenant il ne ressentait plus qu’une chose, la haine. Une haine qui commençait déjà à le ronger, contre cet homme qui avait fait de lui un assassin. Il se le jurait, Armengar allait payer. C’est alors qu’il fut percuté par une femme, il fut projeté à terre juste à côté d’elle. Squall n’eu qu’une envie, c’était de l’insulter de tous les noms qu’ils connaissaient mais il la reconnue. La rebelle, celle qu’il avait laissé s’enfuir. Elle aussi l’avait reconnu, elle avait vu son visage lorsque son casque avait été arraché. La rebelle arborait une expression de terreur, avant que Squall ne puisse dire quoi que ce soit, elle s’enfuie en courant.


-Attendez !

Squall se mit à la courser, il devait la rattraper. Il ne savait pas exactement ce qu’il allait lui dire mais elle était peut être son unique moyen de se venger d’Armengar. Elle se dirigeait vers les taudis, une fois à l’intérieur, Squall savait qu’il n’avait aucune chance de la rattraper. Pourtant juste à la périphérie de ces quartiers en ruines recouvert par les quartiers résidentielles qui cachaient les rayons du soleil aux habitants des taudis, elle s’engouffra dans un bar que Squall reconnut, le même que la veille ; le 7ème ciel. Squall entra à son tour et fonça sur la fille qui était passé derrière le comptoir, elle entra dans une pièce adjacente. La pièce était en fait un escalier qui descendait sur une dizaine de mètres, la cave sans doute. Squall dévala les marches, à peine était il en bas des escaliers qu’il ressentit un choc violent à l’arrière de son crâne et tomba face contre terre.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 5:29

La flotte arriva enfin en vu de Malachor V, Cloud assis à son siège de commandant regardait la planète s’approcher lentement. Ils arrivaient trop tard, il n’y avait plus aucun vaisseau autour de la planète, seulement des débris par milliers qui dérivaient paresseusement. Soit Almasy avait miraculeusement repoussé l’ennemi, soit ce dernier avait vaincu et pillé Malachor V…ou pire l’occupait.

-Monseigneur. Appela un officier. Flotte ennemie repérée à la périphérie du système, c’est bien la flotte Galbadienne.

-Ils se replient ?
Demanda Cloud avec espoir.

-Non. On dirait qu’ils attendent, ils n’ont pas bougé depuis notre arrivé.

-Combien sont ils ?
Demanda Cloud en grimaçant.

-Approximativement 150 croiseurs, peut être 50 vaisseaux de batailles. Répondit l’officier après un moment d’hésitation. Mais il y a quelque chose d’étrange, il semblerait qu’ils possèdent un vaisseau beaucoup plus grand que ce que nous connaissons, leur vaisseau amiral sans doute.

-Présence ennemie à la surface de la planète ?

-Apparemment non. Nous recevons des signaux de détresses d’un peu partout mais l’offensive semble bien terminée.

-Ces enfoirés nous ont vu venir…et maintenant ils attendent qu’on vienne.
Marmonna Cloud pour lui-même. Envoyez des secours sur la planètes, envoyaient les vaisseaux de transports, surtout pas nos vaisseaux de combats. Que la flotte se positionne entre la planète et les Galbadiens…si ces fils de putes pensent que je vais jouer leur jeu…

La flotte se mit lentement en mouvement tandis que de nombreux vaisseaux de transports descendaient sur la planète, Cloud ne pouvait détacher son regard des minuscules points au loin, leur ennemi attendait patiemment qu’ils se jettent dans leurs bras. Cloud ne leur ferait pas ce plaisir.

Kadath ouvrit les yeux, un bruit incessant lui perçait les oreilles. Au dessus de lui, il distingua le tissu blanc d’une tente qui bougeait en accompagnant le souffle du vent. La tente faisait presque 100m carré, de nombreux lits y étaient alignés, leurs occupants présentaient tous des graves blessures, leurs draps tachés de sang témoignant de leurs gravitées. Des médecins s’affairaient autour de lui, personne ne semblait avoir remarqué qu’il s’était éveillé. Kadath tenta de se souvenir quand il était venu ici, il se souvenait d’une après midi tranquille passée avec ses amis à marcher dans les rues de la capitale de Malachor V…puis le soir venu, les alarmes avaient retentit les une après les autres. Puis les explosions, les vaisseaux qui décollaient, lui qui montait à bord d’un vaisseau de bataille pour aller au combat. La défaite au dessus de la planète, puis la journée à tenter sans succès à repousser un ennemi qui arrivait sans cesse, les Galbadiens. Et enfin l’évacuation du centre de commandement, la course dans les égouts, puis l’explosion.


-Père ! Hurla Kadath en se redressant.

Aussitôt il fut prit de tournis et failli vomir tant la nausée était grande. Un homme vint à ses côtés, Kadath mit du temps à le reconnaître. Wedge, l’un des généraux les plus fidèles de son père, le vieil homme posa sa main sur le torse de Kadath pour le forcer à rester calme.


-Tout va bien gamin. Lui dit il d’une voix apaisante en souriant faiblement. Strife est arrivé avec sa flotte et les Galbadiens se sont repliés, on est sorti d’affaire. Repose toi.

-Où est mon père ?
Demanda Kadath dont la voix trahissait son inquiétude.

L’expression de Wedge changea brutalement, il ferma les yeux en soupirant et regarda par-dessus son épaule lorsqu’il les rouvrit.


-Le centre de commandement a été touché par une arme que nous ne connaissions pas. Ton père se trouvait dans les souterrains à ce moment, un peu après le repli des Galbadiens on est tout de suite allez le récupérer, il avait survécu mais lorsqu’on l’a emmené ici…

Kadath repoussa Wedge et se releva d’un bond, il se précipita derrière le vieil homme et regarda les visages des blessés sur les lits. Puis il aperçut un lit dont les draps étaient presque totalement recouverts de sang, les draps cachaient le visage de son occupant.

-Père…

Kadath s’approcha du lit et retira les draps du visage du défunt. Kadath chancela et s’effondra à genoux, foudroyé par la vue du visage de son père.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 5:36

Squall soupira lorsqu’il reprit ses esprits et qu’il réalisa qu’il était assis sur une chaise les mains menottées dans son dos. Il leva la tête pour voir une dizaine de personnes qui lui tournaient le dos, réunies autour d’une table regardant apparemment une carte.

-Nous emprunterons ce petit passage par les égouts, si on a bien calculé notre coup il débouche juste sous le palais. Une fois là bas mes gars et moi on s’introduit le plus discrètement possible vers les appartements d’Armengar. Dit un homme assez grand qui montrait des points sur la carte. Vous il faudra que vous fassiez diversions ici et ici pour attirer leurs gardes. En bref c’est comme hier soir…mais sans les embuscades, cette fois ci nous ne sommes pas assez nombreux pour envisager de vaincre l’armée d’Armengar. Tout ce qu’on peut espérer c’est tuer ce fils de pute avant qu’il n’ordonne que les taudis soient rasés.

-Si vous avez l’intention de passer par le passage sous la place Presley je ne donne pas chère de votre peau. Dit Squall d’un ton ironique. Il y a des capteurs tout le long du tunnel, ils vous attendront à la sortie et une fois de plus ça n’aura servit à rien.

Tous les rebelles se tournèrent surpris vers lui, Squall aperçut au fond de la petite pièce sombre la fille qui l’avait attiré ici.

-La moindre des choses c’est de se présenter quand on parle à quelqu’un. Répondit d’un ton sarcastique l’homme qui semblait assez mécontent d’avoir été interrompu.

-Squall Lionheart, membre de la garde personnelle d’Armengar, et vous êtes sûrement Barret ? C’est quoi ? Un pseudo ou bien vos parents ont été suffisamment cruel pour vous appeler comme ça ?

Barret était le seul chef rebelle célèbre de Galbadia, plus un mythe qu’autre chose on lui attribuait de nombreux crimes, vols de matériel militaire, propagandes rebelles, meurtres de soldats, enlèvements, etc.
Celui-ci s’avança vers Squall en ricanant, avant de lui donner un violent coup de point en plein visage. Squall resta sonné pendant quelques secondes avant de cracher un long filet de sang par terre.


-Ca doit être ton prénom…

-Touché.
Répondit Barret en souriant. T’as une sacrée grande gueule pour te foutre de moi comme ça alors que t’es à notre merci. Enfin bref, ma Carla me dit que tu l’avais laissé s’échapper hier soir, c’est très gentil de ta part, on peut savoir pourquoi ? Elle t’a tapé dans l’œil peut être ?

-Faut forcément une raison pour aider quelqu’un ?
Demanda Squall.

-Bon dieu t’as sacrément raison. Ca me fait chier de dire ça mais on t’en doit une, donc on va te laisser tranquille…enfin j’veux dire on va pas trop t’amocher. Mais avant de se marrer j’voudrais que tu nous rencardes un peu sur ton pote Armengar, t’es donc son garde du corps, tu dois savoir pas mal de choses.

-Je rêvais pas de faire ce boulot quand j’était gosse si c’est ce que tu veux savoir.


Barret ricana une fois de plus et le frappa une seconde fois avec plus de force.

-Ecoute gamin j’ai pas toute la journée et j’commence à m’chauffer là. Soit tu nous renseignes sur un moyen de lui faire la peau soit j’te promets mon pote que tu vas chier tes dents.

Squall aurait voulu éclater de rire tant il trouvait la situation drôle mais il préférait éviter un autre coup de Barret.

-OK. Répondit Squall d’un ton sérieux. J’vous aide à une condition, j’veux être de la partie, je veux tuer Armengar moi-même.

Barret resta muet pendant quelques secondes, se demandant sûrement si il avait bien compris.

-T’es sérieux là ? Demanda t’il en ricanant. T’es encore plus gonflé que j’pensais, tu veux vraiment nous faire croire ça ? J’peux savoir pourquoi tu voudrais tuer ton boss ?

-Car ce boss comme tu dis a fait de moi un assassin et qu’à cause de lui je sais que je n’aurais plus de répit, que je ne passerais plus une seconde sans voir les visages des innocents que j’ai tué.


Barret regarda Squall dans les yeux, ce dernier soutint son regard et ils restèrent ainsi pendant plus d’une minute. Barret détourna finalement les yeux et passa dans le dos de Squall, celui-ci sentit qu’il enlevait ses menottes. Plusieurs hommes autour de la table qui les avaient regardé protestèrent mais Barret ne semblait pas s’en soucier, Squall se leva lorsque ses mains furent libérées et commença à se masser les poignets lorsque Barret ressurgit devant lui et l’attrapa par le col.

-Si tu essayes de nous rouler je te jure que mort ou vivant je te poursuivrais et te le ferais payer, OK ?


Squall acquiesça en silence puis Barret le lâcha, il s’écarta et désigna la carte de la ville posée sur la table, Squall s’en approcha et écouta le plan mit au point.



Kadath observait Malachor V depuis le pont du vaisseau mère de Cloud Strife, il avait rencontré plusieurs fois l’allié de son père, ils étaient devenus amis avec le temps. Il était un peu plus jeune que lui mais était tout aussi compétent qu’un quelconque vétérans. Il était le seigneur de l’Empire de Midgard, autrefois appartenant à un tyran dont les manières ressemblaient à celles d’Armengar, un certains Sephiroth. Cloud avait mené une rébellion sur la planète avec son père, ce dernier l’avait payé de sa vie. Ils avaient un point commun désormais, tous deux étaient orphelins…mais le meurtrier de son père lui était toujours vivant.

-Kadath, je sais que c’est dur mais il faut te ressaisir. Dit Cloud derrière lui. La flotte Galbadienne n’est pas loin, elle va attaquer d’un moment à l’autre, le combat n’est pas terminé.

Kadath acquiesça mais ne lâcha pas du regard la planète, d’ici elle était si belle, elle semblait intacte, comme si les évènements de la veille n’avaient pas eu lieu…comme si son père était toujours vivant. Pourtant, il savait que sa surface était recouverte de débris, de sang et que quelque part reposait le corps de son père…il allait leur faire payer.
La flotte de Malachor V avait été presque entièrement détruite, il ne restait que quelques vaisseaux de transports, des chasseurs et peut être quelques croiseurs restés à quai qui avaient besoin de réparation. Cela ne leur serait pas suffisant contre les Galbadiens.


-Et tu crois qu’on a une chance mon ami ? Demanda Kadath.

-L’issu d’une bataille ne dépend pas toujours du nombre, il y a toujours un espoir. Pour l’instant tes chantiers spatiaux travaillent à plein régime pour construire des chasseurs, avec un peu de chance on aura le temps d’en faire sortir une centaine avant la fin de la journée, quelques vaisseaux devraient aussi arriver de Midgard, mes techniciens travaillent à plein temps pour retaper quelques croiseurs encore capable de servir et il y a mieux, j’ai contacté un ami sur Vekta, le seigneur Antilles. Il surveille de près Galbadia et il m’a annoncé qu’il y a eu une révolte hier, c’est un signe de faiblesse de la part d’Armengar et Antillès m’a promit qu’il nous enverrait des renforts d’ici peu ! Armengar est peut être plus puissant que nous, mais nous ne sommes pas seul dans cette bataille. Je crois qu’on a une chance.

Kadath observa Cloud, même maintenant alors que la situation semblait perdu il n’abandonnait pas, c’était ainsi qu’un chef devait se conduire se dit Kadath, c’est ainsi qu’il allait devoir être à partir de maintenant.


Dernière édition par le Sam 6 Mai - 13:43, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
nul
Roi (Reine) du forum
nul


Nombre de messages : 1361
Date d'inscription : 19/06/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 18:39

J'ai tous lu en cour, c'est super, ça faisait lontemps que je n'avais pas lu tant de page, en plus il a enfin un début d'histoire, parce qu'elle avait commencé brusquement Mr. Green
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 18:42

Ba ouais, là aussi mais moins quand même.
Revenir en haut Aller en bas
nul
Roi (Reine) du forum
nul


Nombre de messages : 1361
Date d'inscription : 19/06/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 4 Mai - 19:09

Non je trouve ça bbien, on va connaitre votre "origine" il y avait que DC qu'il l'avait fait.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 3:40

Squall bricolait sur l’émetteur longue distance depuis près de deux heures, la nuit venait de tomber à la surface et dans 5 heures ils passeraient à l’attaque, presque tout les rebelles qu’ils avaient réuni dormaient mais lui avait un travail à accomplir, un objectif primordial pour leur succès. L’appareil antique n’était rien d’autre qu’un cube de métal rouillé d’où sortait une série d’antennes, pas vraiment l’image type de la technologie récente.
Il était dans les souterrains des taudis, de longs tunnels sous les habitations dont les rebelles se servaient pour se cacher, certains avaient été aménagé pour servir de planque comme celui-ci, des matelas étaient posés ici et là, des râteliers d’armes avaient été disposé à intervalles réguliers et on y trouvait des tas d’objets inutilisables comme l’émetteur que Squall tentait de réactiver.


-Ha c’est toi. Je me demandais qui faisait tout ce bruit. Dit une voix derrière lui.

Squall se retourna brusquement et reconnut Carla, elle semblait épuisée.

-Désolé, je ne voulais réveiller personne mais cette merde doit dater du dernier siècle j’ai du mal à la remettre en état. Répondit Squall.

Carla soupira et prit des mains de Squall le tournevis qu’il tenait et le poussa sur le côté et commença à bidouiller les câbles de l’épave. Après quelques minutes plusieurs petits bips se firent entendre et l’appareil émit un faible grondement.


-Tadaaa. Fit Carla en souriant.

-Tu as l’air de t’y connaître. Remarqua Squall en esquissant un faible sourire.

-Quand j’étais jeune je gagnais de l’argent en réparant toute sorte d’appareil. Expliqua Carla pendant que Squall tapait une série de touche sur l’émetteur. Dans les taudis y a pas beaucoup d’avenir pour les enfants alors on fait ce qu’on peut pour s’en sortir. Au fait, je voulais te remercier pour hier.

-Ha…heu…de rien.
Répondit Squall qui après avoir finit s'assit contre le vieil appareil qui s’éteignit. En fait je devrais aussi te remercier, le soldat à qui tu as fais sauter la cervelle était un homme d’Armengar, il m’aurait sûrement tué un jour ou l’autre.

Carla grimaça, Squall jura intérieurement pour sa stupidité, c’était sûrement la première fois qu’elle tuait quelqu’un. Que ce soit quelqu’un de bien ou pas, ça faisait toujours quelque chose d’ôter la vie à quelqu’un d’autre, un sentiment impossible à décrire mais qui changeait une personne.

-Je suis désolé. Dit Squall.

-Ce n’est rien, c’est juste que…hier…ça a été épouvantable pour nous tous. Même si on essaye de le cacher...Barret lui était du groupe qui devait prendre le palais, tous y sont restés, à part lui, moi j'ai été obligé de fuire dès que les combats ont commencé, j'ai passé presque la nuit entière à courir en essayant de ne pas tomber sur des soldats.

Un long silence s’installa, Squall était terriblement gêné, il n’avait pas l’habitude des femmes, en général leur présence suffisait à le rendre mal à l’aise et en plus Carla se confiait s’était pire, mais maintenant qu’il y était il ne pouvait plus reculer.

-Comment tu t’es retrouvé mêlé à tout ça ? Demanda Squall. La rébellion, comment tu y es entré ?

-Ho…à peu près tous les habitants du taudis y sont mêlé d’une manière ou d’une autre, avant je donnais juste des renseignements, des soldats venaient de temps en temps au bar, ils buvaient et raconter des trucs, je faisais passer à Barret, il a toujours été un peu comme mon grand frère. Et puis, lorsqu’on a apprit que la flotte devait partir on a vraiment cru qu’on avait une chance de s’en sortir, qu’on renverserait Armengar, qu’on serait libre, qu’on quitterait les taudis. Alors je suis allé prendre une arme et me suis engagée. Je pensais vraiment qu’on sortirait.


Squall crut voir des larmes dans les yeux de Carla. Il se rendit compte alors qu’ils étaient assis très près l’un de l’autre, trop près, il pouvait même sentir son odeur, une douce odeur enivrante qui lui donnait envi de se rapprocher encore.
Squall voulut s’éloigner un peu mais elle le regarda à nouveau et il n’osa plus bouger.


-Et toi Squall ? Comment tu expliques que tu sois avec Armengar ?

-Je l’ai pas choisis…c’est le destin qui l’a choisit pour moi, comme beaucoup d’autres choses. Disons que j’ai une dette envers lui et qu’il les fait toujours rembourser.

-Mais encore ?
Demanda Carla après un moment de silence.

-Avant, je vivais sur une planète dont je ne me souviens plus, avec mon père, ma mère et mon frère. Mon père en était le gouverneur, et puis un jour, il est arrivé. Ytrehas, le seigneur d’un empire puissant, il revendiqua la planète et ma famille fut forcée de fuir. Mais il nous retrouva et il a assassiné mes parents, ma mère m’avait caché pour me protéger et je les ai vu mourir. Ce fut mon oncle qui me recueilli sur Vekta, sa planète non loin d’ici. Et puis un jour, j’ai eu l’occasion de me venger d’Ytrehas, j’ai prit le commandement de la flotte de mon oncle et je suis partit le combattre, j’ai échoué. Mais Armengar est intervenu et m’a sauvé, depuis j’ai une dette envers lui, il m’a prit à son service et me voila.

Un lourd silence s’installa entre eux deux mais Squall n’y prêtait pas attention, il fixait le vide, revoyant l’image de sa famille tomber sous le déluge de feu, puis les visages de ses victimes. Que penseraient sa famille de lui si ils étaient encore en vie ?
C’est alors qu’une chose impensable se produisit, Carla s’approcha et se blottit contre lui, sa tête reposant sur son torse, mais le plus surprenant pour Squall fut la facilité avec laquelle son bras glissa autour d’elle pour la serrer contre lui.
Ils restèrent ainsi sans rien dire en attendant que l’heure arrive.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 3:46

Raziel regardait la flotte qui se rassemblait près de Malachor V, quelques croiseurs supplémentaires étaient venus rejoindre la flotte de Strife. Peu importe, bientôt tout ça ne serait que des débris flottant dans l’espace. Il leur avait accordé quelques heures de répit mais à présent l’heure était venue pour eux de rendre leur dernier souffle dans la bataille.

-Que la flotte avance vers nos amis, puissance à 30%, laissons leur le temps de nous voir arriver. Ordonna Raziel.


Plusieurs alarmes retentirent sur le pont du vaisseau mère de Cloud.


-Seigneur Strife ! Cria un officier. La flotte ennemie s’est mise en mouvement, elle se dirige vers nous. Ils progressent lentement.

Cloud et Kadath montèrent sur la passerelle de commandement qui passait au dessus de la fosse ou se trouvait les ordinateurs et les techniciens et officiers qui dirigeaient le vaisseau.

-Ils veulent qu’on s’approche nous aussi. Marmonna Kadath. Ils ne veulent pas être prit pour cible par les défenses de la planète.

-Qu’ils aillent se faire foutre.
Cracha Cloud. Personne ne bouge, qu’aucun vaisseau ne se mette en mouvement, nous les attendons !


Raziel savait que Strife ne mordrait pas si facilement, il avait prévu une surprise pour le forcer à jouer son jeu, une surprise très simple mais qui ferait effet.

-Chargez les lanceurs à plasma, cible en 24.06.088. Ordonna t’il en souriant.


Des points lumineux rouges apparurent sur le vaisseau amiral ennemi, puis celui-ci cracha trois énormes boules de feux qui se dirigèrent vers la flotte de Cloud.


-Manœuvres d’évitements ! Hurla Cloud.

Aussitôt les vaisseaux sur la trajectoire des tirs de plasma se mirent en mouvement et s’éloignèrent des énormes boules de feu. Malgré leur vitesse, les tirs avaient été tiré de bien trop loin pour avoir une chance de les toucher, cette attaque était ridicule. Cloud était sur le point d’éclater de rire lorsqu’il réalisa quelle était la véritable cible des Galbadiens. Cloud alluma un écran sur un ordinateur devant lui, la vidéo provenait d’une caméra donnant sur l’arrière du vaisseau, les tirs de plasma entrèrent en contact avec l’atmosphère et grossirent, puis trois énormes explosions frappèrent la surface de la planète.


-Qu’est ce que vous attendez ?! Hurla Kadath. Toute la puissance dans les réacteurs, empêchez les de continuer !


Les vaisseaux de la flotte de Strife commencèrent enfin à avancer vers eux à une vitesse élevée, la bataille commençait.

-Braves bêtes. Murmura Raziel en souriant.


Squall marchait au pas de course dans les souterrains qui menaient au palais d’Armengar, Barret menait l’attaque avec lui sur le palais, ils avaient avec eux une vingtaine d’hommes parmi les rebelles les mieux entraînés, des mercenaires et d’anciens soldats. Mais l’attaque allait être mené à l’extérieur comme la veille, contrairement à ce qu’ils avaient imaginé, leur défaite n’avait pas achevé le moral de la rébellion. Bien au contraire, de nombreuses personnes s’étaient mobilisées pour cette nuit, l’emprise d’Armengar sur Galbadia se faisait par la terreur et il allait le regretter car c’était la peur des représailles contre la population qui avait permit à la rébellion de réunir plus de vingt milles combattant dans la cité. Ils allaient prendre d’assaut les différentes places fortes de l’armée Galbadienne pour leur donner le temps d’en finir avec le tyran.
Alors qu’il s’enfonçait dans l’obscurité, Squall repensa à Carla. Ils s’étaient quittés très brusquement lorsque les préparatifs de dernières minutes avaient été lancé deux heures avant la bataille, ils avaient été séparé par la foule et Squall avait été forcé de rejoindre Barret. Elle allait participer à l’assaut en surface et il n’osait pas penser à ce qui pouvait lui arriver.


-On y est presque, revérifiez vos armes si c’est pas déjà fait. Chuchota Barret devant lui.

Squall fut contraint de se concentrer sur ce qui se passait à cet instant, avoir les penser ailleurs pendant un combat était une erreur souvent fatale. Il avait déjà vérifié son arme avant de partir mais il le refit par habitude. Il connaissait bien ce modèle pour s’en être servit des années sous les ordres de son oncle, un fusil d’assaut d’assez gros calibre, les dégâts qu’il causait était plus important que ceux des armes utilisés par les soldats d’Armengar et il était plus précis mais ceci au prix d’une cadence de tir moins élevée et de chargeur réduit, 35 balles par chargeur comparé à 50 dans ceux des soldats d’Armengar. Son fusil était équipé d’un petit lance-grenade monté sous le canon, une dans l’engin et une autre à la ceinture. Ceux d’Armengar eux étaient munis d’un fusil de chasse à un coup qu’on pouvait actionner à l’aide d’une seconde cachette, d’une efficacité monstrueuse à courte distance.
Des échos des combats à la surface commencèrent à se faire entendre, ils devaient faire vite.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 3:57

Raziel serra les poings lorsqu’un autre de ses vaisseaux de batailles explosa non loin du Kraken. Ses adversaires avaient déployé toutes leurs forces dans la bataille et cela se faisait de plus en plus ressentir au niveau des pertes. Même si il gardait l’avantage il avait presque perdu une vingtaine de vaisseau de bataille, le double de croiseur et il ne comptait plus le nombre de chasseurs abattus, de telles pertes étaient intolérables à ses yeux. Ses adversaires étaient largement inférieurs en nombre et ils osaient lui tenir tête. Ils avaient perdu plus de la moitié de leurs effectifs et ils continuaient de lui résister, une telle arrogance était impardonnable et il se jura de leur trancher la gorge lui-même une fois leur vaisseau mère sous contrôle.
Le Kraken traversait le champ de bataille en pilonnant les vaisseaux à porté de tir qui explosaient les uns après les autres mais ils avaient trouvé une parade, ils se cachaient, ces lâches se cachaient derrière ses propres vaisseaux, faisant en sorte qu’ils se trouvent entre eux et l’immense Destructeur. Raziel hurla de fureur en abatant son poing sur un ordinateur devant lui lorsqu’un de ses tirs de plasma frappa de plein fouet les réacteurs d’un de ses propres croiseurs qui explosa suite à une réaction en chaîne fulgurante.
Certains de ses collègues aimaient relever des défis, lorsque leurs adversaires se montraient très coriaces et que la défaite était aussi proche que la défaite, Raziel se retenait de les insulter, de les exécuter sur le champ pour leur stupidité. Il n’éprouvait aucun plaisir à venir à bout d’un adversaire qui l’aurait mit en difficulté, il devait tout contrôler, c’était son jeu à lui, il en était le maître et jouait avec ses règles, il prévoyait toujours tous les coups à l’avance et il ne devait jamais être surpris, pour lui c’était comparable à la défaite.


-Général. Appela un officier.

Raziel n’y prêta pas attention, de l’autre côté du champ de bataille un vaisseau de bataille arrivait vers eux en formation avec une dizaine de croiseur autour de lui avançant en bloc forçant les autres vaisseaux à s’éloigner de leur trajectoire.


-Les lanceurs de plasma pleine puissance ! Hurla Raziel comme un enragé. Ils vont vite apprendre qu’il faut respecter mes règles !

-Général !

-Quoi ?!
Cria Raziel.

-Le seigneur Armengar vous demande général. Répondit l’officier qui avait blêmit.

-Qu’il aille au diable j’ai plus important à régler ici !

-Mais…il demande notre retour immédiat, une nouvelle insurrection rebelle vient d’éclater sur Galbadia et nos troupes ont besoin de notre appui et de renforts pour les repousser général.
Bredouilla l’officier.

Raziel eu la nausée, il devait se replier, fuir. Il aurait voulu hurler toute sa colère et sa haine mais il resta sans voix.


-Donnez l’ordre à la flotte de se replier. Annonça Raziel d'un ton étrangement calme. Nous repartons sur Galbadia.

Aussitôt le message fut transmis et les vaisseaux commencèrent à faire demi-tour, ils seraient sur Galbadia d’ici une heure. La flotte ennemie ne tenta pas de les rattraper lorsque les vaisseaux furent sans défense pendant les quelques secondes nécessaires pour entrer dans l’hyperespace.

-Ce n’est que parti remise. Jura Raziel avant que Malachor V ne disparaisse de ses écrans.


La bataille faisait rage dans les rues de la capitale de Galbadia, même dans le tunnel, Squall sentait les vibrations des explosions et le grondement des combats. Ils étaient presque sous le palais. Barret s’arrêta devant lui, ils avaient atteint la fin du tunnel, devant lui une échelle grimpait sur une dizaine de mètre et donnait sur une dalle de pierre dans un laboratoire des sous-sols. Ils commencèrent leur ascension qui était plus dangereuse que prévue, les barreaux de l’échelle étant poisseux et glissant. Au-dessus de Squall, Barret poussa un grognement lorsqu’il souleva la dalle avec une épaule, le bloc de pierre glissa sur le côté et Barret grimpa les derniers barreaux de l’échelle en brandissant son arme.


-Vous pouvez monter, c’est dégagé. Murmura Barret après avoir balayé du regard la salle.

Squall monta à son tour, les laboratoires étaient vides, les scientifiques étaient sûrement réunis dans un bunker non loin de là. Malgré l’heure tardive les lumières étaient allumées et de nombreux appareils dont Squall ignorait l’utilité étaient en marche. Des tables d’opérations comme dans les hôpitaux étaient alignées contre un mur d’un côté de la pièce, on distinguait encore des traces de sang séché dessus, Squall ne voulait pas savoir à quoi elles pouvaient servir.


-T’es sûr qu’on risque pas de rencontrer quelqu’un ici ? Demanda Barret par-dessus son épaule en aidant les rebelles à sortir du tunnel.

-J’en suis certain, tous les scientifiques sont dans un bunker en train de chier dans leur froc et les soldats sont dehors, on risque rien. Répondit Squall qui s’approchait de la sortie du laboratoire.

Lorsque le dernier rebelle sortit du tunnel, Barret reboucha l’entrée et posa une fiole trouvée sur une table d’opération pour marquer la sortit. Squall passa devant et ouvrit le chemin dans les couloirs, les menant vers le rez-de-chaussée d’où ils prendraient un escalier vers les appartements d’Armengar, mais pour cela ils devraient passer par le hall d’entrée et Squall redoutait que des soldats y soient postés, si tel était le cas ils allaient devoir les éliminer rapidement et le plus silencieusement possible. Ils traversèrent plusieurs couloirs de moins en moins éclairés, signe qu’ils se rapprochaient de la partie que Armengar avait « aménagé » à son goût.
Squall poussa une porte rouillée qui donnait sur une immense salle faisant étrangement penser à une caverne, le hall du palais. L’édifice tout entier était construit autour du hall circulaire qui faisait office d’artère principal pour le palais, son escalier étant le seul du bâtiment qui permettait d’accéder aux niveaux supérieurs. Squall scruta les ombres depuis sa position à la recherche d’ennemis mais la grande salle semblait déserte. Un immense escalier de pierre se débutait au fond de la salle, courant le long des murs et montant progressivement jusqu’au sommet du palais, une brume descendait les marches et se répandaient dans toute la pièce.
Squall s’avança lentement vers l’escalier, suivit de Barret et de ses hommes. Soudainement, des dizaines de soldats surgirent autour d’eux, sortant des ombres et de la brume, Squall aperçut d’autres aux étages au dessus qui pointaient leurs armes sur eux depuis les balcons qui donnaient sur le hall. Ils se firent encercler très rapidement par les soldats ennemis, Squall vit Barret le foudroyer du regard.


-Toi! Gronda Barret. Tu nous as balancé espèce de…

-Je crains fort que vous fassiez erreur mon ami.
Coupa une voix glaciale au dessus d’eux.

Squall leva les yeux et aperçut Armengar à un balcon quelques mètres au dessus d’eux. Il arborait un sourire satisfait et les regardait avec amusement.


-La seule personne que Lionheart a trahis ici c’est moi. Reprit Armengar. Je dois dire d’ailleurs que je suis terriblement déçu mon ami, après tout ce que vous avez fait pour moi, jusqu’à faire couler le sang de pauvres innocent en mon nom, je pensais que vous finiriez par rejoindre ma cause.

-Plutôt mourir, vous allez payer pour ce que vous m’avez fait faire.
Hurla Squall en brandissant le poing.

-Soit, si mourir est votre souhait je vous l’accorderais voloniers. Mais avant je voulais remercier la personne qui m’a permit d’éliminer une fois pour toute les Seraphins, ces terroristes qui répandaient la terreur sur notre planète, ma chère si vous voulez bien nous rejoindre s’il vous plait.

Derrière Armengar, Squall vit Carla s’avancer vers eux, son visage déchiré par la tristesse.

-Carla... Bredouilla Barret. C’est impossible...dit moi que ce n’est pas vrai !

-Je suis désolé Barret. Répondit Carla au bord des larmes. Je n’avais pas le choix, j’ai fais ça pour nous, on aura une nouvelle vie à la surface, on aura une seconde chance…

-Ne lui en voulez pas trop mon ami.
Coupa Armengar. Au départ cette pauvre enfant ne savait pas qu’on lui transmettait de fausses informations, mais avec le temps elle a finit par devenir coopérative et nous a révélé à temps votre attaque et ce en échange d’une nouvelle chance pour elle et sa famille. Bien, à présent que les explications sont faites ; gardes, veuillez emmener ces hommes à l’extérieur, je veux que la population puisse profiter du spectacle de leur mise à mort, cela devrait leur rappeler le sort que reçoivent les traîtres.

-Non !
Cria Carla. Vous m’aviez promit qu’il ne leur arriverait rien !

-Pardonnez moi, j’ai mentit.
Répondit Armengar en souriant.

Une détonation se fit entendre au dessus de Squall et des autres rebelles, comme dans un film, les images ralentirent. Squall vit Carla tomber sur le côté très lentement en se tenant le ventre, à côté d’elle Armengar faisait demi tour et commença à monter vers les étages supérieurs.
Barret leva son arme et tira sur les soldats les plus proches en hurlant, suivit de ses hommes qui se dispersèrent dans le hall. Squall sprinta vers les escaliers en se baissant pour éviter le flot de balles qui sifflait au dessus de sa tête, plusieurs explosions eurent lieu lorsque les rebelles utilisèrent les lance-grenades de leurs armes, le chaos qui s’était abattu sur Galbadia s’était propagé jusque dans le palais d’Armengar.
Squall grimpait les escaliers à vive allure, plusieurs soldats s’étaient positionnés sur l’escalier pour tirer sur les rebelles restés au rez-de-chaussée, Squall leva son arme et les abattit sans freiner sa course avant qu’ils n’aient le temps de se retourner vers lui. Il arriva au balcon où se trouvait Armengar il y a quelques secondes, celui-ci avait disparut laissant derrière lui Carla qui gémissait en se tenant le ventre dans une flaque de sang qui grossissait à vue d’œil.
Squall s’agenouilla à côté d’elle et lui releva la tête pour la poser sur ses genoux.


-Accroches toi Carla ça va aller. Lui dit il d’une voix tremblante.

En dessous d’eux la fusillade gagnait en intensité et les explosions à l’extérieur se multipliaient et semblaient se rapprocher.


-Squall…je suis désolé. Murmura Carla.

Carla lui attrapa la main et la serra.


-Je voulais seulement…ma famille et moi quitter les taudis, revoir le soleil…je voulais qu’on ai une chance.

-Ce n’est pas de ta faute Carla, le seul responsable c’est Armengar. Mais pour l’instant il faut que tu te reposes.

-Squall…même si on se connaît depuis peu de temps…je crois que nous deux…ça aurait put être…bien…tu crois pas ?
Demanda Carla en chuchotant avec un petit sourire.

Avant qu’il ne puisse répondre, Squall sentit la main de Carla le relâcher et son sourire s’effaça.


Dernière édition par le Sam 6 Mai - 13:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
nul
Roi (Reine) du forum
nul


Nombre de messages : 1361
Date d'inscription : 19/06/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 9:42

Sad
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 13:17

Et oui, Sad

mais faut bien laisser la place à ma p'tite Linoa. Mr. Green
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 16:05

La flotte se réunissait devant Malachor V, elle avait subit de terribles dégâts, sans la moindre raison apparente, l’ennemi avait prit la fuite.
Cloud faisait le compte de ses vaisseaux restants, il restait cinq vaisseaux de batailles dont un était trop endommagé pour retourner sur Midgard, il serait laissé sur Malachor V en attendant d’être réparé. Il ne leur restait que vingt-cinq croiseurs dont deux dans un état lamentable, eux aussi allaient rester ici. Les chasseurs avaient été la cible des attaques du vaisseau mère ennemi qui les ciblait avec une efficacité redoutable, sur les deux milles chasseurs engagés, un peu plus de quatre cents seulement étaient revenus.
Des pertes catastrophiques en matériel mais surtout en vies humaines. Plus de quatre milles hommes de Midgard avaient perdu la vie dans cette seule bataille, il y aurait put avoir beaucoup moins de mort si la flotte d’Antillès était venue les aider, lui qui leur avait promit se flotte au complet, ils n’avaient vu aucun de leur vaisseau. Mais le nombre de victime de Malachor V était beaucoup plus élevé et il ne cessait de s’accroître.
Kadath était retourné sur Malachor V pour donner un peu d’aide là où il y en avait besoin, Cloud repensa au jour où lui aussi était soudainement devenu le seigneur de Midgard après la révolte et la mort de son père, Sephiroth avait tellement fait souffrir les habitants de la planète qu’ils mirent leur confiance entre les mains d’un jeune homme qui était resté très longtemps dans l’ombre de son père. Malachor V avait fait la même chose, peut être était-ce mieux ainsi, le pouvoir avait de temps en temps besoin de sang neuf pour ne pas sombrer dans le chaos, cela finissait toujours par donner des tyrans comme Sephiroth.


-Seigneur Strife, nous avons reçu un message de la flotte du Vekta, ça vient du seigneur Antilles en personne. Lui dit un officier devant un appareil de communication.

-Merci, faites le passer sur mon poste, il va peut être m’expliquer pourquoi nous n’avons reçu aucune aide de sa part.

Cloud s’installa à son poste de commandant et alluma un écran en face de lui, l’image d’un vieil homme apparut, Antillès était très vieux et ça se voyait, ses cheveux étaient devenus blancs depuis très longtemps, de profondes rides traversaient son visage et ses yeux étaient en permanence presque fermés. Cloud pouvait voir que ce dernier était à bord d’un vaisseau en hyperespace, les reflets verdâtres projetés sur le pont de son vaisseau trahissant sa présence dans l’hyperespace.

-Mes respects seigneurs Strife. Commença Antillès d’une voix faible. Je tiens avant toute chose à présenter mes excuses pour mon absence durant le combat que vous avez mené, je n’ai pas put tenir ma parole. Mais je souhaite me rattraper, et ce en vous offrant à vous et au seigneur Almasy une chance de faire payer ses crimes à Armengar.


Squall ne pouvait se résigner à abandonner Carla, ses yeux le fixaient d’un regard encore plein de larmes.
En bas la fusillade était finit, de nombreux corps gisaient à terre, des formes sombres dans la brume qui couvrait le sol. Dehors la bataille faisait toujours rage, les bruits des tirs et des explosions redoublants d’intensité, les alarmes de la cité raisonnaient sans cesse comme une plainte déchirante.
Barret et les rebelles qui avaient survécu au combat commencèrent à monter les escaliers.


-Non ! Carla ! Cria Barret en repoussant Squall.

Barret étreignit Carla contre lui en gémissant, des larmes roulèrent sur ses joues.


-Ma faute…tout est de ma faute, si je ne t’avais pas mêlé à tout ça…

Il y eu un long moment où tous restèrent à regarder Barret serrer le corps sans vie de celle qu’il avait considéré comme sa sœur, un long moment de vide troublé par la bataille qui faisait rage sur Galbadia.

-Barret. Dit Squall. Il y a des gens qui meurent dehors, nous avons une mission, si on ne fait rien il y aura encore bien plus de morts. Nous avons une chance d’en finir avec Armengar mais je n’y arriverais pas seul, on a besoin de toi.

Barret leva les yeux vers lui et acquiesça il reposa le corps sans vie de Carla à terre et se redressa. Squall et lui s’échangèrent un regard, Squall sut qu’à partir de maintenant Barret avait confiance en lui.

-Allons faire payer ce fils de pute.

-Non.
Coupa Squall. Pas encore, il faut que je me rende dans la salle de contrôle, c’est primordial, après on pourra s’occuper de lui.

Barret acquiesça et ils reprirent leur ascension dans les escaliers. La salle de contrôle se situait au quinzième niveau, à peu près le milieu du palais. Il leur fallut plusieurs minutes pour atteindre l’étage mais ne rencontrèrent aucune résistance. Squall pénétra le premier dans la salle, le contraste entre le hall qui ressemblait à une grotte et la salle était énorme, la salle était munit d’équipements high-tech et la brume ne s’y répandait pas, même Armengar avait besoin de la technologie et de condition décente pour diriger son empire.
Une fosse avait été creusé dans la pièce rectangulaire et occupait plus de la moitié de la salle, des dizaines d’ordinateurs et de postes de contrôle étaient alignés la fosse de moins d’un mètre de profondeur. Un immense écran couvrait tous les murs, faisant le tour de la salle, dessus on voyait une image de Galbadia, plusieurs caméras de surveillance dans la capitale et des flots de données. Des techniciens levèrent les yeux vers les nouveaux arrivants et tous se jetèrent à terre. Squall repéra deux gardes au fond de la salle qui levèrent leurs armes, d’instinct Squall se jeta sur le côté et vida son chargeur sur le garde de gauche tandis que Barret qui entra après lui abattit le second garde de droite.
Les techniciens furent réunis dans un coin de la salle et gardés par deux rebelles, Squall se dirigea vers un ordinateur et commença à travailler dessus.


-J’peux savoir ce que tu fais ? Demanda Barret qui regardait par-dessus son épaule l’écran d’ordinateur.

-Les systèmes de défense de Galbadia sont réglés pour reconnaître automatiquement les vaisseaux alliés et les vaisseaux ennemis grâce à un code émit par nos vaisseaux. Connaissant Armengar je pense qu’il a appelait Raziel à la rescousse, le général en charge d’attaquer Malachor V pour emmener la flotte ailleurs et que vous vous décidiez à sortir de l’ombre.
Lorsqu’ils vont arriver ils vont se faire recevoir comme il se doit par les défenses de Galbadia.

-Ca sera suffisant pour les détruire ?

-Non, mais lorsque la flotte de mon oncle arrivera, ils seront suffisamment affaiblit pour qu’on leur porte le coup de grâce.
Finit Squall avec un sourire de satisfaction.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 16:10

La flotte sortit de l’hyperespace non loin de Galbadia. Raziel s’était calmé, il avait finalement compris quelque chose qui lui avait échappé à cause de la colère mais maintenant qu’il y réfléchissait c’était d’une évidence flagrante.

-Quelle est la situation au sol ? Demanda Raziel.

-Nos troupes ont du mal à contenir les rebelles, nos unités blindées semblent bloquées près des taudis, apparemment les rebelles ont fait s’effondrer des bâtiments pour les contenir. Quelques tirs devraient facilement leur dégager la voie. Suggéra un officier.

-On attend. Répondit Raziel. Approchez vous lentement de la planète et attendaient mes instructions.

L’officier étonné haussa les épaules et transmit les instructions. Raziel s’installa à son poste de commandant et attendit, quelques secondes plus tard une alarme sur l’un de ses écrans attira son regard.

-Code de sécurité non valable. Lut Raziel à voix haute. Non !

-Général ! Nos défenses…


Avant que l’officier ait eu le temps de finir sa phrase une violente explosion aveugla Raziel, il savait quelle arme pouvait faire une telle chose, leur lanceur de plasma de défense.

-Détruisez les ! Hurla Raziel en se levant de son siège. A tous les vaisseaux concentrez vos tirs sur le lanceur de plasma avant qu’il ne fasse plus de dégâts !

-Général ! Plusieurs flottes en approche ! L’une d’entre elle vient de notre point d’arriver ! C’est Strife ! L’autre semble venir de Vekta !


Raziel retomba lourdement sur son siège, son calme était mit à rude épreuve pourtant il restait inébranlable, la vérité avait été renforcée par l’arriver de ses ennemis. Deux flottes surgirent presque en même temps de l’hyperespace. L’une d’entre elle bien que fortement diminuée fit la jonction avec celle de Vekta, tout d’un coup, la flotte de Raziel ne semblait plus si imposante.


Squall et Barret entrèrent dans la salle du trône où Armengar les attendait avec ses gardes du corps. Squall et Barret se mirent à couvert derrière les piliers de chaque côté de la salle. Un déluge de balles commença à arracher la roche du pilier de Squall. Il y avait huit soldats qui tiraient en continu sur eux, ça faisait quatre cents cartouches à attendre avant de pouvoir sortir se dit Squall, bien trop à son goût. Il arma le lance-grenade sous son arme et attendit le temps mort, il vit Barret faire de même de l’autre côté de la salle. Il y eu une coupure dans le flot de balles, Squall et Barret sortirent de leurs cachettes, Squall se retrouva face à un soldat qui braquait son arme sur lui. Pendant que les autres les couvraient, deux soldats s’étaient avancés vers eux et avaient attendu qu’ils sortent pour les cueillir. Squall se laissa tomber à terre et le tir de fusil de chasse passa au dessus de lui, Squall tomba sur le dos avec violence mais garda les yeux ouverts, il entendit un long hurlement de douleur à côté de lui. Squall n’eu pas le temps de tourner la tête et pressa la détente de son arme, les balles criblèrent le ventre du garde du corps qui s’effondra. Lorsque garde toucha le sol et que Squall eu un champ de vision dégagé sur les gardes près d’Armengar, il pressa la seconde gâchette de son arme et dans un bruit sourd, une grenade fut lancée. Squall ne regarda pas le résultat et se tourna vers Barret, ce dernier était étendu à terre en serrant le moignon sanglant ou se trouvait auparavant sa main droite. Le soldat au dessus de lui était sur le point de l’achever, Squall tira à temps et le soldat s’effondra près de Barret. La grenade explosa, Squall se recroquevilla sur lui-même pour se protéger du souffle. Il se releva rapidement et remplaça le chargeur de son arme, il attendit que la fumée dégagée par l’explosion se dissipe. Plusieurs corps étaient étendus ici et là, certains gardes étaient encore vivant et gémissaient de douleur. Mais Squall ne vit nulle part Armengar, mais derrière le trône une porte était restée ouverte.
Squall voulu se précipiter à sa poursuite mais alla d’abord s’occuper de Barret. Ce dernier s’était assit contre un mur et serrait toujours son moignon.


-T’occupes pas de moi abruti va buter ce salop ! Lui cria t’il.

Squall fut rassuré de voir qu’il semblait encore en état pour l’insulter donc qu’il allait s’en tirer. Il sprinta vers la porte derrière le trône, celle-ci donnait sur un escalier qui montait vers le toi. Squall entendait les bruits de nombreux réacteurs à l’extérieur, il pria pour que ce soit ceux d’alliers. Squall grimpa les escaliers et arriva sur le toit, d’ici il voyait Galbadia sur des kilomètres, l’aube se levait. Des colonnes de fumées s’élevaient ici et là, des vaisseaux de transports se posaient sur les zones dégagées et faisaient débarquer des troupes, Squall pria une fois de plus pour que ce soit son oncle.
De nombreuses machines étaient installées sur le toit, régulant la température à l’intérieur et propageant la brume. Squall chercha Armengar, il le vit sur la piste d’atterrissage à dix mètres de lui, il le fixait avec haine. Avant que Squall ne puisse bouger Armengar leva son pistolet et tira. Squall sentit une vive douleur dans la cuisse droite et se mit à couvert derrière une machine, une balle l'avait touché.


-Misérable rats ! Hurla Armengar. Ingrat ! J’aurais put faire de vous quelqu’un d’infiniment puissant et pourtant vous avez choisit de me défier ! Comment avez-vous put oser me faire ça ! Est-ce ainsi que vous me remerciez pour vous avoir sauvé d’Ytrehas ?! En me plantant un couteau dans le dos !

-C’est finit !
Répondit Squall. Mon oncle est venu me chercher, votre flotte est en train de se faire tailler en pièce par les défenses de Galbadia, le peuple s’est soulevé ! Vous allez enfin connaître le sort que vous méritez, vous avez toujours répandu la peur chez vos sujets, mais ce n’est pas le peuple qui devrait craindre ses dirigeants, ce sont les dirigeants qui devraient craindre le peuple et en voila la preuve !

-Vous ne savez rien de la peur mon ami.
Menaça Armengar. Ce n’est pas finit, j’ai d’autres planètes, mon empire est encore puissant et mes sujets viendront m’aider à reprendre cette misérable planète et j’en ferais un exemple pour tous !

Squall entendit les moteurs d’une navette très proche. Le vaisseau se posa sur le toit et Armengar entra à l’intérieur. Squall sortit de sa cachette et tenta d’abattre le tyran mais la navette avait déjà décollé. Ils avaient échoué.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeSam 6 Mai - 16:13

Raziel observait debout devant la baie vitrée du pont sa flotte se faire mettre en pièces par les vaisseaux ennemis. Armengar venait d’arriver à bord et il serait bientôt ici. Plusieurs de ses soldats étaient présents, observant tout aussi impassible la bataille. Raziel entendit derrière lui une porte s’ouvrir.

-Raziel ! Hurla Armengar qui entra en compagnie de deux de ses gardes du corps. Pourquoi n’avez-vous pas envoyé de troupes au sol pour repousser les rebelles ?! Comment avez-vous put vous laisser déborder par Almasy ?! Pourquoi n’êtes vous pas tout de suite revenu après la première attaque des rebelles ?! La défaite est entièrement…

-De votre faute.
Coupa Raziel toujours en regardant le spectacle qui s’offrait à eux. N’avais-je pas dis que les rebelles risquaient d’opposer plus de résistance que prévu et qu’il aurait fallut laisser au moins un vaisseau de bataille à Galbadia ? Je ne suis en rien responsable de notre échec, si vous n’aviez pas ainsi persécuté la population il n’y aurait pas eu de seconde attaque. Et bien sur si vous n’aviez pas recruté Lionheart son cher oncle ne serait pas venu ici. Donc au final la défaite est votre seul mérite, vous nous avez tous entraîné dans votre chute espèce de vieillard sénile !

-Comment osez vous ?!
Hurla Armengar. Tuez le !

Le deux gardes du corps levèrent leurs armes vers Raziel. Ce dernier se retourna vif comme l’éclair en brandissant deux pistolets qui crachèrent un déluge de feu. Les deux gardes s’écroulèrent avant d’avoir put tirer le moindre coup de feu, Armangar paniqué balaya le pont du regard à la recherche d’une aide quelconque, mais les autres soldats présents ne faisaient pas le moindre geste.

-Bien. Commença Armengar. Je crois que nous avons tous eu une journée difficile et que nous nous sommes laissés emportés, vous avez raison, la défaite d’aujourd’hui est en grande partie ma responsabilité.

Raziel rangea ses armes sous son imperméable.

-Je suis content que vous soyez d’accord avec moi. Répondit-il en souriant.

Armengar esquissa un sourire de soulagement. Aussitôt Raziel arracha des mains d’un de ses soldats son fusil et ouvrit le feu sur Armengar, le vieil homme resta debout les yeux écarquillés en levant une main vers Raziel jusqu’à ce que ce dernier vide entièrement son chargeur. Armengar chancela et commença à tomber en avant, Raziel se précipita sur lui et lui donna un coup de pied en plein torse pour le faire tomber sur le dos. Il arma le fusil de chasse de son arme et tira dans la tête du vieil homme faisant gicler du sang et des morceaux d’os pulvérisés sur l’imperméable de Raziel.
Après plusieurs secondes à avoir contemplé le cadavre mutilé de son ancien maître, Raziel lâcha son arme et passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer.


-C’est fou comme ça fait du bien. Soupira t’il. Il est temps pour nous de nous retirer, je crois que retourner sur ma planète natale me ferait le plus grand bien, direction Auraxis mes amis. Ha, j’oubliais, dégagez cette chose d’ici, ça fait désordre. Larguez le dans l’espace, il finira bien par être récupéré, ça fera plaisir aux Galbadiens de retrouver leur seigneur.

Entouré par ce qui restait de sa flotte, le Kraken s’éloigna du champ de bataille et entra dans l’hyperespace.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeMer 10 Mai - 11:20

Un nouveau jour s’était levé sur Galbadia avec une nouvelle ère, le sang avait cessé de couler.
Partout sur Galbadia, les soldats d’Armengar déposaient les armes, les vaisseaux de Vekta et de Midgard stationnaient en orbite autour de la planète tandis que leurs soldats prenaient position sur la planète.
Armengar avait cessé de tourmenter son peuple, son corps ou du moins ce qu’il en restait, avait été découvert flottant dans l’espace parmi les débris des vaisseaux détruit pendant la bataille, on supposait qu’il avait rejoint le vaisseau mère de sa flotte mais avait été exécuté par ses officiers. Squall était persuadé que Raziel, son général le plus puissant et le plus ambitieux n’était pas étranger à la mort de son ancien maître. Raziel avait été envoyé à la tête de la flotte d’attaque sur Malachor V et son vaisseau, la Kraken avait été vu en train s’enfuir avec le restant de sa flotte.
Malgré la victoire les combats n’allaient pas cesser cependant, il restait un problème majeur.


- Heidegger. Prononça pensivement Squall.

Biggs, le cousin de Squall et Setzer Antilles, son oncle, acquiescèrent en silence tandis que Cloud, Kadath et Barret les regardaient sans comprendre.
Squall et Barret étaient allongés sur des lits d’hôpital, ils avaient été emmené dans l’infirmerie du vaisseau mère de la flotte de Vekta, les hôpitaux de Galbadia étant débordés par les civils et les soldats blessés. Squall portait seulement un bandage à sa jambe, la balle avait traversé sans faire de dégâts. Barret lui allait subir une greffe mécanique, un procédé encore en phase de test mais Barret allait s’y plier sans broncher, préférant ça à rester un manchot toute sa vie.


-Heidegger était considéré comme le bras droit d’Armengar. Expliqua Setzer de sa voix faible. C’est un puissant seigneur de guerre et dispose d’une flotte aussi puissante que celle que possédait autrefois son maître. Il a une très grande influence et contrôle de nombreuses planètes un peu partout dans la galaxie, maintenant que Armengar a disparut, Heidegger va prendre sa place et va sûrement chercher à venger son maître. Il va rassembler toutes ses forces et celles de ses alliés et viendra nous détruire. D’après nos renseignements nous avons estimé les forces qu’il pourrait rassembler à plus de sept cents vaisseaux de guerres.

Cloud, Kadath et Barret furent stupéfait par les révélations de Setzer. Kadath tenta d’imaginer une flotte de sept cents vaisseaux qui se dirigerait vers Malachor V, combien de temps lui faudrait il pour balayer la planète ? Une dizaine de minute au plus.

-Vous le saviez et pourtant vous avez choisit de défier Armengar ? Demanda Cloud septique.

-Cela fait deux ans que mon neveu était contraint d’obéir à ce tyran. Répliqua Setzer. Nous avons eu le temps de réunir toutes les informations nécessaires pour le sortir des griffes d’Armengar.

-Nous savions qu’une extraction furtive serait trop risquée et que nous serions la cible de représailles.
Expliqua Biggs. Alors nous avons envisagé tous les moyens possibles pour aider mon cousin à s’échapper. Et le conflit direct a malheureusement été la seule solution que nous avions trouvé.

-Mais nous nous savions bien trop faible pour vaincre Armengar et ses alliers alors nous avons commencé à financer de nombreux mouvements rebelles sur Galbadia dans l’attente que ceux-ci prennent les armes pour nous faciliter la première étape.
Continua Setzer.

-La première étape ? Demanda Kadath.

-Eliminer Armengar et sauver mon cousin. Répondit Biggs. Ensuite la deuxième étape consiste à détruire l’alliance qui unie les sujets d’Armengar.

-Comment voulez vous battre ces chiens ?!
Demanda Barret qui suivait la conversation depuis le début. Tu l’as dit toi-même papy, ils ont plus de sept cents vaisseaux !

-Heidegger est la clef.
Répondit Setzer qui ne semblait pas offusqué du ton familier de Barret. Armengar a bâtit son empire sur la peur et la menace. Heidegger est le seul homme capable de faire perdurer l’emprise qu’avait Armengar sur ses sujets, éliminons Heidegger et l’alliance se dissipera, la plupart abandonneront le combat et les derniers se battront entre eux pour succéder à Heidegger

-Couper la tête et la bête meurt.
Finit Cloud. Mais le problème reste le même, Heidegger possède une flotte bien trop puissante, personne ne peut le vaincre lui et ses alliers, ils sont trop nombreux.

-C’est pour cela qu’il faut sans plus attendre attaquer de toutes nos forces la planète mère d’Heidegger, Zanarkand. Il faut l’éliminer avant qu’il ne puisse rassembler ses alliers, il devrait mettre jusqu’à deux semaines pour rassembler toutes ses forces et pouvoir passer à l’offensive, nous devons passer à l’attaqua avant qu’il ne devienne intouchable.

-Je n’entraînerais pas mon peuple dans une guerre perdu d’avance.
Répondit Kadath après un moment de silence. Même si nous attaquons dès maintenant Heidegger, si ce que vous avez dit est vrai il est suffisamment puissant pour nous repousser sans l’aide de ses sujets, c’est une pure folie. Mon peuple a déjà trop souffert de l’attaque d’Armengar et ne possède pas la force pour continuer à se battre, je sais ce que je dois faire mais je refuse d’envoyer d’autres de mes hommes à la mort. J’ai défendu ma planète contre Armengar et par vengeance j’ai fais une erreur, j’en assume la responsabilité, si Heidegger passe à l’attaque…je me livrerais à lui et il fera ce qu’il veux de moi, plus personne ne mourra pour moi.

Kadath sortit de la pièce sans un regard en arrière, tous tournèrent leurs regards vers Cloud qui regardait son ami s’en aller.

-Il se pourrait qu’il ait raison. Répondit Cloud à la question que tous se posaient. Attaquer Heidegger alors que nous venons seulement de sortir d’une bataille qui nous a coûté si chère à tous…C’est une cause perdue.

Cloud s’éloigna à son tour pour sortir de la pièce.

-Je vous en supplie seigneur Strife. Appela Biggs. Nous avons une chance unique d’en finir avec la tyrannie qu’Armengar a fait régné sur de nombreuses planètes, malgré sa mort son influence ne disparaîtra qu’avec la chute d’Heidegger. Nous ne sommes pas les seuls à souhaiter sa chute, si nous lançons un appel aux armes de nombreux empires y répondront.

-Alors bonne chance.
Répondit Cloud sans se retourner.


Raziel supervisait la reconstruction de sa flotte sur Auraxis, les chantiers spatiaux fonctionnaient à plein régime pour rétablir sa puissance militaire, tous comme ses usines d’armement. Mais il lui faudrait du temps pour retrouver toute sa puissance et surtout il lui faudrait de l’argent, beaucoup d’argent, il avait pratiquement mit à sec les caisses d’Auraxis. Lorsque sa flotte serait opérationnelle cela ne serait plus un problème, il y avait de nombreuses planètes sans défenses autour de lui qui rebordaient d’argent.
Mais un problème bien plus grave se posaient à lui, un problème qui avait un nom : Heidegger.
Une brebis galeuse avait failli informer Heidegger du sort que Raziel avait fait subir à Armengar, heureusement Raziel avait abattu le traître avant qu’il ne transmette entièrement son message mais Heidegger en avait suffisamment entendu pour soupçonner Raziel du meurtre d’Armengar et surtout savait à présent qu’il avait revendiqué et trouvé refuge sur Auraxis. Immédiatement Heidegger lui avait ordonné de lui envoyer sa flotte pour reprendre Galbadia et punir ceux qui avaient causé la perte d’Armengar.
Raziel avait rencontré deux fois le successeur illégitime d’Armengar et tout ce qu’il pouvait en dire c’est que c’était un imbécile et chose encore plus grave aux yeux de Raziel : un incompétent. Heidegger était d’une arrogance telle qu’il ne pensait pas avoir besoin de stratégie pour l’emporter sur ses adversaires, comptant sans cesse sur la supériorité numérique pour balayer ses adversaires, c’était un miracle qu’il soit encore en vie à l’heure qu’il est.
Mais les faits étaient là, Heidegger avait à sa disposition les sujets d’Armengar et allait bientôt réunir leurs flottes et deviendrait une menace pour le déroulement de ses plans, une menace qu’il ne pouvait tolérer.
Il lui fallait trouver une solution à ce problème, se résoudre à servir Heidegger était inacceptable et il n’avait pas encore la force nécessaire pour le vaincre, sa flotte avait subit trop de dégâts à cause d’Antillès, de Strife et d’Almasy…
Une idée lui vint subitement à l’esprit, une idée qui allait lui permettre de devenir l’un des Empereurs les plus puissantes d’Oria.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeDim 14 Mai - 16:36

J'vais pas poster pendant un moment, y a le bac de français qui arrive bien plus vite que je ne pensais, les cours de cette semaine m'ont mit K.O alors j'ose pas immaginer les semaines prochaines...

Je reposterais mais quand...
Revenir en haut Aller en bas
nul
Roi (Reine) du forum
nul


Nombre de messages : 1361
Date d'inscription : 19/06/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeDim 14 Mai - 22:06

T'inquiéte je paciente jusqu'au vac, mais après tu te grouille à le faire. Mr. Green
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeLun 5 Juin - 1:01

Le soleil disparaissait lentement derrière Galbadia, Squall avait été autorisé à se déplacer, sa blessure s’étant presque totalement refermée grâce aux nouveaux procédés de cicatrisation par laser, de sa blessure il ne restait qu’une tache rouge sur sa cuisse. Il observait la planète depuis les appartements de son oncle à bord du Couguar, leur vaisseau mère. Son oncle l’avait fait demandé, lorsqu’il était arrivé devant ses appartements, ce n’était pas lui qui l’avait accueilli mais Asteroth, le garde du corps et homme de confiance de son oncle.

Les Chroniques d'Oria Luger2eq

Squall n’aimait pas cet homme au visage constamment dissimulé, il parlait uniquement lorsqu’il y était obligé pour répondre à son seigneur lorsqu’il ne se contentait pas de hochement de tête. Asteroth était un expert dans le maniement des armes blanches, en particulier son long katana qui ne le quittait jamais, accroché dans son dos. Mais il avait également un penchant pour les couteaux et les poignards, il en gardait toujours plusieurs à sa ceinture. Mais avant tout ses talents montraient leur ampleur dans les missions d’infiltration, Squall était certain qu’avant de servir son oncle il était un assassin, peut être un chasseur de prime. Malgré ses recherches il n’avait trouvé aucune trace du passé de cet homme, son existence officielle ne commençant que lorsqu’il était entré au service de son oncle il y a quelques années.
Asteroth s’était contenté d’ouvrir la porte des appartements de son oncle sans rien dire. Squall était seul depuis un moment, sans qu’il ne sache pourquoi, ses pensées se tournèrent vers Carla. Une vive douleur lui étreignit le cœur, depuis la fin de la bataille il avait toujours eu l’esprit occupé ne lui laissant pas une seconde de répit pour penser à elle. Elle était morte à présent, il n’avait pas put la sauver. Squall était persuadé que pendant la nuit où ils avaient été ensemble dans les souterrains, lorsqu’elle lui avait parlé, elle avait essayé de lui faire comprendre, elle était venue lui demander de l’aide mais il n’avait pas comprit…et à cause de lui elle était morte. Et avant qu’elle ne meure, ce qui aurait put se passer entre eux deux…
La porte derrière Squall s’ouvrit soudainement l’arrachant à ses pensées douloureuses, son oncle entra de sa démarche lente, laissant à Squall le temps d’apercevoir la sombre silhouette d’Asteroth immobile qui disparut lorsque la porte se referma d’elle-même.


-Excuse moi de mon retard Squall, j’avais quelques affaires urgentes à régler. Lui dit son oncle qui contourna son bureau pour s’y asseoir. Si je t’ais fait venir ici c’est pour t’annoncer que je te nomme préfet de Galbadia, elle est dès à présent rattachée à notre Empire et je te charge d’y créer au plus vite une flotte de combat pour notre prochaine campagne.

-Mais…n’est ce pas un peu précipité ?
Demanda Squall. Galbadia vient seulement d’être libérée d’Armengar il serait plus juste de laisser son peuple décider de son avenir. Et que voulez vous dire par notre prochaine campagne ?

-Squall, nous avons conquit cette planète, il est dans l’ordre des choses qu’elle nous revienne.

-Alors pourquoi moi et pas Biggs, après tout il est votre fils et votre successeur. Ce serait une bonne expérience pour lui lorsque…lorsque son tour de régner viendra.

-Squall…j’aime mon fils plus que tout au monde…mais il faut se rendre à l’évidence, Biggs ne sera jamais un dirigeant. Biggs n’a pas l’âme d’un chef, ce dont le peuple a besoin pour le diriger c’est d’un homme ferme qui sait prendre les bonnes décisions quelles qu’en soient les conséquences. Biggs est un excellent officier mais il ne sait pas accepter de faire des sacrifices. Mais toi, j’ai toujours sentit un potentiel Squall, je sais que tu seras capable de mener notre Empire bien plus loin que tu ne peux encore l’imaginer.


Squall resta muet devant les révélations de son oncle, il avait toujours était un homme droit et honnête et maintenant il lui faisait terriblement penser à Armengar, froid et calculateur.

-Et cette campagne dont vous parlez…Demanda Squall.

-Notre guerre pour accroître notre pouvoir et faire s’abattre notre vengeance sur Ytrehas !

Le cœur de Squall fit un bond, Ytrehas, il l’avait presque oublié. L’homme qui lui avait tout prix il y a si longtemps, était-ce cela le but ultime de son oncle, se venger de lui ?

-Moi aussi je souhaite me venger mon oncle…mais tant de vies risquent d’êtres sacrifiées…

-Arrêtes, tu parles comme ces imbéciles !
Hurla Setzer.

Aussitôt la porte de la pièce s’ouvrit et Asteroth surgit à l’intérieur son long katana à la main en position de combat.


-Tout va bien Asteroth, ce n’est rien. Lui dit Setzer qui reprit son calme.

Asteroth jeta un regard vers Squall et rangea son poignard presque à regret et quitta la pièce.


-J’aimais énormément ma sœur Squall. Reprit Setzer. Et mon dernier souhait serait de savoir que son assassin aura payé pour son crime de mon vivant. Nous avons un pouvoir, celui de ramener l’ordre dans Oria car nous avons la force et la détermination pour y parvenir, c’est notre devoir que d’accomplir notre destinée. Alors cesses de parler comme ces imbéciles de Strife et d’Almasy, ils ne comprennent rien à ce qui va bientôt se dérouler. Si ils ne veulent pas se joindre à nous pour combattre Heidegger ils sont contre nous, tu comprends ? Si il le faut il ne faudra pas hésiter à prendre le contrôle de leur force militaire et de leurs Empires.

-Je…je comprends.
Répondit Squall ne sachant quoi répondre d’autre, choqué par la lueur de folie qui grandissait dans le regard de son oncle.

-Très bien. Dit Setzer après avoir plongé son regard dans les yeux de Squall avec insistance. Je suis fière de toi. Maintenant va, bientôt nous passerons à l’action, je te dirais quoi faire.

Squall quitta la pièce sans un mot ni même un regard en arrière. Setzer observa longuement la porte après le départ de son neveu, il n’était pas encore tout à fait prêt mais il était certain que bientôt il dépasserait de loin les espérances qu’il plaçait en lui. Setzer appuya sur un interrupteur sur son bureau et un hologramme d’un homme vêtu d’un long imperméable de cuir noir se matérialisa au milieu de la pièce.

-Seigneur Raziel, j’ai bien réfléchi à votre proposition. Je crois que cet accord nous sera tous les deux profitable au plus haut point.

-A la bonne heure.
Lui répondit Raziel. J’étais sûr que vous sauriez faire le bon choix, je vous attendrais donc sur Zanarkand comme prévu, le moment venu vous pourrez compter sur mon appui le plus total au combat. Après la bataille nous pourrons boire à notre alliance sur les dépouilles de nos ennemis.

-Ce sera avec plaisir. De plus j’ai un présent que je vous ferais bientôt parvenir pour sceller à jamais notre amitié.

-Ha oui ? Et puis-je savoir quel peut être ce cadeau ?
Demanda Raziel intrigué.

-Je suppose que vous seriez ravi de pouvoir…vous entretenir en personne avec les seigneurs Almasy et Strife, ils vous rejoindront bientôt après m’avoir fait don de leurs flottes et de leurs territoires.
Revenir en haut Aller en bas
Ackyro
S'est barré!
Ackyro


Nombre de messages : 12004
Age : 34
Localisation : Se fou de la gueule de DS qui ne l'a toujours pas depassé! :D
Date d'inscription : 17/06/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeJeu 22 Juin - 0:05

faut vraiment que je lise ce truc moi... scratch Mr. Green
Revenir en haut Aller en bas
Dark Squall Ier
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Administrateur ex-ogameur ex-chef, ex-dépressif et ex-célibataire
Dark Squall Ier


Nombre de messages : 10861
Age : 35
Localisation : Entre la maison de retraite et le cimetierre
Date d'inscription : 14/08/2005

Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitimeVen 23 Juin - 23:36

Squall entra dans le hangar principal du Couguar, il se dirigea vers la navette de Strife et d’Almasy qui se préparaient à rejoindre leurs propres vaisseaux amiraux. Plusieurs droides de chargement s’occupaient de transporter des caisses d’équipement à bord du vaisseau tandis que les deux jeunes seigneurs discutaient au pied de la passerelle d’embarquement.

-Pardonnez moi de vous interrompre, puis-je vous parler en privé s’il vous plait ? Demanda Squall.

Les deux hommes se tournèrent étonnés vers lui.


-C’est que nous allions bientôt rejoindre nos vaisseaux, nous souhaitons rejoindre nos planètes le plus vite possible. Répondit Cloud.

-C’est très important. Dit Squall.

Kadath leva un sourcil en regardant Cloud qui haussa les épaules.


-Très bien…montons à bord nous pourrons parler.

Les trois hommes montèrent à bord du petit vaisseau où il semblait n’y avoir qu’eux. Ils entrèrent dans une petite salle de réunion qui donnait sur le hangar du Couguar, de nombreux chasseurs étaient en train de se poser et des soldats se rassemblaient devant des vaisseaux de transports. Kadath regarda avec méfiance le rassemblement de forces et appuya sur un interrupteur qui enclencha un panneau de métal, voilant le spectacle. Cloud ferma la porte derrière eux visiblement agacé par le retard qu’ils prenaient.

-Qu’avez-vous de si important à nous dire général ?

-Vous courez un grave danger, mon oncle à l’intention de s’emparer de vos forces et de vos territoires avant de lancer son attaque sur Zanarkand.
Répondit Squall. Il vient de m’en faire part.

-Quoi ?! C’est impossible.
Répondit Cloud d’un ton sec. Ce serait de la haute trahison, nous avons signé un pacte d’alliance il ne peut pas nous attaquer.

-Pourtant d’importantes forces sont d’hors et déjà en train de se rassembler ici même Cloud.
Répondit doucement Kadath qui regardait le mur de la pièce comme si il pouvait voir à travers lui les soldats dans le hangar.

-C’est la vérité. Mon oncle a besoin de vos flottes pour vaincre Heidegger et comme il n’a pas réussi à vous convaincre de se joindre à lui il a l’intention de s’en emparer par la force.

-Ca n’a pas de sens.
Répondit Cloud. Si il tente de nous attaquer il sera forcé de détruire la plupart de nos vaisseaux et les forces qu’il y gagnerait ne contrebalanceraient même pas ses pertes.

-Mon oncle vous a envoyé de nombreux techniciens, médecins et soldats à bord de vos vaisseaux pour aider aux réparations et aux soins après la bataille, je ne serais pas surpris que la plupart n’attendent que l’ordre de mon oncle pour s’emparer de vos vaisseaux de l’intérieur. De plus il dispose d’agents très compétents dans l’infiltration, je crains que mon oncle ait déjà tout prévu avant même de vous proposer d’attaquer Heidegger.


Cloud serra les poings sur la table au milieu de la salle en silence.

-Pourquoi nous dites-vous cela ? Demanda Kadath. Vous vous rendez compte que si ce que vous dites est vrai…nous allons devoir rompre notre alliance avec votre oncle voir même entrer en guerre contre lui.

-Je sais…
Répondit Squall. Mon oncle m’a toujours élevé en me disant qu’il fallait agir selon ses principes et ce qui était juste pour le peuple…avant qu’il ne change. Mon oncle est très vieux et le temps qui passe est pour lui un fardeau difficile à porter. Il devient paranoïaque, il croit agir pour le bien de son peuple mais il en a perdu son sens moral. Je veux l’aider mais pour ça il faut que je l’arrête avant qu’il ne fasse plus de mal.

-Alors il faut le mettre aux arrêts immédiatement, il ne faut pas perdre une seconde.
Dit sèchement Cloud. Si on attend il va nous attaquer juste avant que notre flotte ne se mette en mouvement. Si on agit maintenant nous pouvons l’arrêter sans faire couler une goutte de sang, après que ce soit fait vous prenez le contrôle de ses forces et vous ordonnez à ses hommes de jeter les armes.

-Pourquoi moi ?
Demanda Squall. Biggs est son fils et son successeur légitime, ce serait à lui de prendre le commandement après mon oncle.

-Nous ne pouvons pas lui faire confiance.
Déclara Kadath. Qui nous prouve qu’il n’ait pas au courant des plans de votre oncle ?

Squall se mordit les lèvres, apparemment tout le monde voulait qu’il soit à la tête de l’Empire de son oncle, qu’avait donc Biggs pour n’avoir la confiance de personne, pas même son propre père ?

-Si il le savait il serait venu vous en parler j’en suis sûr, ce n’est pas dans sa nature de trahir ses alliés. Répliqua Squall.

-Votre oncle non plus d’après vous, pourtant il est sur le point de le faire. Répondit Kadath. Cela fait des années que vous ne les aviez pas vu, beaucoup de choses ont pu changer pendant votre absence.

Squall voulut répliquer mais rien ne lui vint à l’esprit, ils n’avaient pas tort même si il ne voulait pas y croire. Il allait devoir arrêter son oncle par tous les moyens, ils étaient en guerre contre un ennemi redoutable et maintenant Squall se rendait compte qu’il venait de détruire la seule chance de son oncle de parvenir à vaincre Heidegger. A présent il devait aider Kadath et Cloud à stopper son oncle avant que leur alliance ne vole en éclats et qu’une guerre se déclenche entre Vekta, Malachor V et Midgard.
Squall s’en voulait d’avoir agit sans réfléchir, il n’avait fait que détériorer la situation…mais avait il seulement eu le choix ?
Il resta silencieux pendant un moment en regardant dans le vague puis parla d’une voix lente.


-Si on arrête mon oncle…vous me promettez qu’aucun mal ne lui sera fait ?

-Vous avez notre parole.
Répondit Kadath. N’est-ce pas Cloud ?

Cloud passa ses mains dans ses cheveux avant d’acquiescer en silence, apparemment il n’arrivait pas encore à accepter ce qui allait se produire.
Squall fit un léger sourire aux deux hommes en inclinant la tête.


-Merci. Mais il ne faut pas perdre de temps, allons y.

-Attendez. Leur dit Cloud en levant une main à son oreille, activant son communicateur accroché à son oreille.

-Capitaine Auron, prenez quelques hommes et rejoignez nous au pied de la navette immédiatement, on a une affaire à régler avant de partir, oui il y a un problème.

-S’il vous plait, je ne veux pas que ça finisse en un bain de sang.
Protesta Squall.

-Simple précaution, je vous promets qu’on fera tout pour éviter tout affrontement.

Squall grimaça quelques instant avant de sortir de la pièce suivit de Cloud et Kadath. Ils descendirent la passerelle de débarquement de la petite navette, beaucoup de chasseurs avaient quitté le hangar et un vaisseau de transport décollait avec à son bord des dizaines de soldats.
Au pied de la navette, un gradé de l’armée de Cloud les attendait avec 4 soldats armés.


-C’est tout ?! Fulmina Cloud.

-Monseigneur ce sont tous les hommes dont nous disposons à bord, la majorité de nos effectifs sont à bord de nos vaisseaux ou encore sur Galbadia. Répondit le gradé. Si je peux me le permettre, que ce passe t’il ?

Cloud jeta un œil vers Squall avant de répondre.

-Nous allons peut être devoir…négocier avec le maître des lieux. Allons-y.

Le groupe reprit sa marche à travers le hangar. Squall ne quitta pas des yeux le vaisseau de transport qui venait de quitter le hangar. A travers le champ de forces qui séparait le hangar du vide sidéral, il vit le vaisseau descendre sur Galbadia. Sûrement allaient-ils s’occuper des derniers soldats de Cloud et de Kadath restés sur la planète.
Ils traversèrent plusieurs couloirs pour la plupart déserts avant d’arriver dans une salle spacieuse occupée par plusieurs fauteuils, un écran couvrait une grande partie d’un des murs de la salle et un ascenseur au fond de la pièce menait aux appartements de Stetzer Antilles.


-C’est quoi ça une salle d’attente ? Demanda Kadath.

-Oui, lorsque mon oncle reçoit des ambassadeurs, des émissaires ou d’autres personnes importantes il le fait patienter ici quelques instants avant de les recevoir. Répondit Squall. Même quand il n’a rien à faire il les fait attendre…histoire de dire qui est le chef.

Cloud leva les yeux aux ciels…parler de cela alors que sa flotte risquait de tomber entre les mains d’une personne qu’il considérait comme son allier. Squall se positionna devant l’ascenseur et se retourna, ne laissant pas les autres entrer.

-J’y vais seul. Je veux essayer de le convaincre de renoncer à tout ça sans avoir à le menacer. S’il vous plait, laissez-moi faire. S’il refuse d’entendre raison vous viendrez mais pour l’instant laissons-lui une chance.

-D’accord.
Répondit Cloud. Mais comment on sait si vous avez besoin ou pas de nous ? Vous agitez une clochette ?

Squall ne releva pas le sarcasme et entra dans l’ascenseur.

-Attendez au moins 10 minutes. Lança-t-il avant que la porte ne se ferme.

Cloud soupira de frustration et se laissa tomber dans un canapé dur comme de la pierre. Après tout ce qu’il avait enduré il se retrouvait dans une salle d’attente pendant que ses hommes risquaient à tout instant de se faire massacrer. Le plus rageant était qu’il avait l’impression d’être un second couteau pendant que ce jeune blanc bec qui n’avait son rang que par son lien de parenté prenait les commandes…et il détestait ça.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Les Chroniques d'Oria Empty
MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Oria   Les Chroniques d'Oria Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les Chroniques d'Oria
Revenir en haut 
Page 1 sur 5Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Final Fantasy Guardians :: Final Fantasy Guardians :: Rubrique RP :: Les Chroniques d'Oria-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser