Les Chroniques d'Oria

L’ascenseur s’arrêta en silence et la porte s’ouvrit, donnant sur un minuscule couloir où se trouvait une unique porte. Squall l’ouvrit et entra dans le bureau de son oncle d’un pas décidé. Son oncle était assis à son bureau, lui tournant le dos et regardant par la baie vitrée. D’innombrables vaisseaux volaient autour de Galbadia. Son oncle lui tournait toujours le dos lorsqu’il commença à parler d’une voix grave, très loin de la voix faible qu’il avait en temps normal, c’était la voix d’un homme qui retenait sa colère.

-Squall…tu m’as déçu. Je pensais pourtant que tu saurais te montrer plus intelligent que ça. Mais pourtant…tu m’as trahi, vendu à ces chiens d’Almasy et de Strife. Je t’en veux beaucoup pour ce que tu m’obliges à faire.

Setzer fit tourner son siège pour faire face à Squall. Il tenait dans sa main un pistolet qu’il braquait tranquillement sur Squall en laissant son bras posé sur son accoudoir.

-Pourquoi tu as fais ça Squall ? J’espérais tellement que tu comprennes ce que je voulais créer…non, que je voulais te faire créer. Nous avions une mission toi et moi, moi de te mettre sur la voie…et toi de restaurer la paix dans cette galaxie qui est tenue depuis trop longtemps par ces chiens ! Ces bêtes qui osent encore s’appeler des hommes ! Ils sont la hontes de notre race !

Une flamme de démence venait de s’allumer dans le regard de son oncle alors qu’il commençait à hurler.

-Tu étais notre dernier espoir, je t’ai offert un toit, je t’ai élevé comme mon propre fils ! Et tu as foulé du pied l’amour que je te portais ! Comment as-tu pu me faire une chose pareille ?! Asteroth !

Une porte qui donnait sur une autre partie des appartements s’ouvrit et le garde du corps de son oncle entra en portant un corps sur ses épaules. Il le jeta à ses pieds sans ménagements et dégaina son sabre. Squall reconnut Biggs qui gisait au sol, il était inconscient, bâillonné et ligoté, du sang s’écoulait d’une large plaie sur son front. Asteroth s’avança vers Squall et leva lentement son sabre et le fit courir le long de sa gorge doucement en tournant autour de lui. Un frisson traversa le dos de Squall lorsque le sabre déclina une fine coupure sur son cou d’où il sentit du sang s’écouler.

- Laisse-nous Asteroth. Va t’occuper des autres en bas, amuses toi bien.

Asteroth s’écarta lentement de Squall et sortit de la pièce en silence.

-Mon oncle, arrêtez tout cela maintenant. Supplia Squall. Vous m’avez toujours dit qu’il ne fallait pas agir à l’encontre de ses principes. Et ça, trahir ses alliés, faire couler le sang d’innocents…tout ça je le refuse ! C’est contre tout ce en quoi je crois ! Et je sais que c’est contre ce que vous croyez aussi, car c’est vous qui avez fait de moi ce que je suis. Je ne sais pas ce qui vous est arrivé mais il est encore temps de tout arrêter !

-Il est trop tard ! Hurla Setzer. Nous n’avons plus le temps ! Et de toute manière…faire couler le sang d’innocent est une chose que je n’ai jamais fait et que je ne ferais jamais…mais faire couler le sang de ces sous-hommes…ça ne m’a jamais posé de problèmes…et tu apprendras vite à t’y faire aussi.

Cloud faisait les cents pas devant l’ascenseur, il n’en pouvait plus d’attendre. Même si 10 minutes ne s’étaient pas écoulées il ne voulait plus attendre, c’était un miracle qu’ils n’aient pas déjà été découvert. Alors qu’il s’apprêtait à appeler l’ascenseur il entendit ce dernier se mettre en marche, Squall revenait.

-Tu vois ? Je t’avais dis qu’on pouvait lui faire confiance. Le rassura Kadath en souriant.

Mais la porte s’ouvrit sur une cabine vide, Cloud regarda Kadath en levant un sourcil. Cloud sortit son pistolet Z-H et s’avança à l’intérieur de l’ascenseur.

-Cloud non ! Hurla Kadath qui l’attrapa par l’épaule pour le tirer en arrière.

Un poignard fendit l’air, tombant du plafond de la cabine et se planta dans le bras de Cloud qui lâcha son arme en hurlant. Le plafond de la cabine fut arraché dans un grincement de métal et un homme vêtu d’une combinaison noire surgit dans la cabine en brandissant un sabre qui fendit l’air là où se trouvait Cloud un dixième de seconde plus tôt.

Kadath fit reculer Cloud qui tentait d’arracher le couteau planté dans son bras, les soldats se placèrent en brandissant leurs armes entre leur seigneur et l’étrange assassin qui venait de faire irruption.

Roi (Reine) du forum Nombre de messages : 1361 Date d'inscription : 19/06/2005

Petite question comme ça, pourquoi avoir éffacé les guerres de l'humanité? Et pourrait-on les remettre?

A moins que quelqu'un les ai guardé...non. Mr. Green

Faut demander à Dadoun Mr. Green

Squall resta immobile au milieu de la pièce tandis que son oncle se levait, braquant toujours son arme vers lui. Des gouttes de sueurs se formaient sur le front du vieil homme dont la respiration était saccadée.

-Que voulez vous dire par sous-hommes ? Demanda Squall qui ne voulait pas brusquer Setzer qui était de plus en plus instable.

-Le monde n’est pas ce que tu crois. Chuchota Setzer comme si il lui faisait une confidence que personne ne devait entendre. Tout n’est que mensonge, ils mentent en permanence car ils ont peur ! Ils ont peur de ce que nous sommes, ils ont honte de leur faiblesse. Il y a des milliers d’années, l’humanité vivait très loin d’ici, dans une autre galaxie sur une planète appelée la Terre. Notre civilisation était devenue si parfaite, mais il y eu la guerre, pendant un siècle les notre se battirent avec rage ! Mais il y eu trop de morts, trop de souffrance, lorsque nous décidâmes de faire la paix, certains refusèrent ! Des bêtes…voila ce qu’ils étaient des bêtes ! Alors nous les avons punis et envoyés ici, sur Terra pour qu’ils ne fassent plus de mal à notre peuple !
Voila ce qu’ils sont ! Des criminels ! Des traitres ! Plusieurs siècles plus tard, la Terre fut attaquée par des êtres venu d’on ne sait où…ils détruisirent tout ce que nous avions mit tant de temps à bâtir et seuls quelqu’un d’entre nous réussirent à leurs échapper…

Setzer fit une pause dans son récit, à bout de souffle.

-Nous ! J’ai bien dit nous. Car ce sont nos ancêtres qui ont été forcé de se réfugier parmi ces chiens ! Toi et moi sommes les rares survivants de l’humanité, errant parmi les bêtes…nous sommes si peu nombreux…depuis la mort de…

Son oncle déglutit avec difficulté et écarquilla les yeux en fixant le sol.

-Depuis la mort de ta mère…Alicia…et de ton frère. Je lui avais dit de ne pas partir avec cet idiot…qu’il n’était pas pur…mais elle ne m’a pas écouté et l’a payé de sa vie. Le sang de notre famille coule dans tes veines Squall…mais aussi le sang de celui qui est en grande partie responsable de la mort d’Alicia ! Tu dois la venger, pour nous, et reprendre Oria qui nous revient de plein droit !

-Et Biggs ?! Avez-vous pensé à lui, il est votre fils, pourquoi moi et pas lui ?

-Biggs…n’est pas mon fils de sang. Je l’ai adopté…une preuve de cette faiblesse qui commence à nous ronger à mesure que nous nous mêlons à ces animaux ! Autrefois…j’avais eu un enfant avec une d’entre eux…mais…ils sont morts tous les deux…je ne me souviens plus de ce qui c’est passé. Ils sont morts pendant l’accouchement, c’est ça ils sont morts tous les deux pendant l’accouchement ! Et lorsque j’ai vu Biggs…il lui ressemblait tellement…

Setzer secoua la tête une expression de désarroi sur le visage.

-Non ça n’a pas de sens…Biggs est mort-né…comment aurait il pu lui ressembler…si…je les ai tué…Non ! Je n’veux pas me rappeler !

Setzer braqua son arme non plus sur Squall mais sur Biggs qui gisait toujours inconscient.

-Si tu refuses de prendre ma place, si tu refuses de mener à bien notre combat…je serais forcé de le tuer. Je te surplis de m’écouter Squall ! Ne me force pas à faire ça.

-Non ! Cria Squall. Ne fait pas ça ! C’est ton fils ! Peut importe qu’il soit ou non de ton sang c’est ton fils ! Je ferais ce que tu voudras mais arrêtes tout ça pendant qu’il en est encore temps ! Je le promets…je ferais ce que tu veux…

Un bref sourire passa sur le visage de son oncle qui abaissa son arme mais quelques secondes plus tard il braqua à nouveau son arme sur Squall.

-Non ! Tu mens ! Je le vois dans tes yeux ! Les mêmes que cet imbécile qui m’a enlevé ma sœur ! J’aurais dut le voir plus tôt ! Tu es comme lui ! Elle aurait dut rester avec moi au lieu de me quitter et de me laisser seul !

-Pourquoi ?! Hurla Squall. Pour que tu la tues elle aussi comme tu as tué ta femme et ton fils ! Comme tu es sur le point de le faire ! Sur le point de tuer ton neveu et ton fils !

Setzer mit ses mains sur ses oreilles en grimaçant comme si sa tête était sur le point d’exploser. Squall ne pouvait pas le raisonner mais il pouvait le pousser à bout pour le forcer à admettre la vérité et là il pourrait l’arrêter.

-Non je ne les ai pas tué ! Ils sont morts tous les deux à l’accouchement !

-Un mensonge ! Tu les as tué tous les deux ! Tu ne le trouvais pas assez pur et elle n’était qu’une bête ! Ta haine que tu leur portes t’as mené jusqu’à tuer ton propre fils et ta femme ! Tu méprisais mon père pour avoir été aimé par ma mère, tu voulais à tout prix qu’elle reste avec toi et tu n’as pas supporté qu’elle aime un autre homme ! Elle aussi tu l’aurais tué si elle n’était pas partie !

-Non ! Je ne voulais pas…je ne voulais pas. Ils m’ont forcé à le faire !

Setzer venait de lâcher son arme et était tombé à genoux, se tenant la tête entre les mains, gémissant et pleurant comme un enfant.

-Qui ?! Qui t’as forcé à les tuer ?! Il n’y avait personne d’autre que toi à vouloir les tuer j’en suis sûr ! C’est toi et toi seul qui a fait ça !

-Non je ne voulais pas, je les aimais…mais ces voix dans ma tête ! Cette ombre qui chaque jour grandissait, cette voix qui m’appelait, ces cauchemars. Cet être qui chaque nuit se rapprochait plus de moi ! Ce sont eux qui m’ont obligé à faire ces choses et qui maintenant encore veulent que je les retrouve !

- Qui sont-ils alors ?

-Je ne sais pas…ils m’appellent. La clef est sur Terra ils disent, ils veulent qu’on prenne Terra et que…qu’on vienne les chercher. Ils sont tellement nombreux, si forts…cette fureure qui les anime...

Un frisson traversa le dos de Squall, son oncle avait totalement perdu la raison. Et le pire était qu’il ne s’en rendait compte que maintenant alors que le mal durait depuis des années, peut être même depuis toujours. Son oncle était prostré à genoux à quelques pas de lui, gémissant toujours en se balançant d’avant en arrière.

-Non…Gémit à nouveau Setzer. Je ne veux pas…pas lui…pas encore. Ils veulent que je le tue…je les entends hurler dans ma tête. Mais il n’a rien fait, il n’y est pour rien.

-Alors ne les écoutait pas, elles ne sont rien. Murmura Squall qui s’était accroupi à côté de lui. Si tu le veux vraiment, elles disparaitront mon oncle. Combats-les, elles n’existent que dans ton esprit.

Son oncle releva la tête, brusquement il l’attrapa par le col et l’attira vers lui avec une force surhumaine.

-Nous ne disparaitrons jamais ! Dit-il d’une voix pleine de rage. Peut importe le temps que nous mettrons nous aurons notre vengeance !

Setzer le repoussa et se releva avant de disparaître par la porte d’où était arrivé Asteroth quelques minutes plus tôt. Squall se releva avec peine, choqué par la réaction de son oncle, le problème était encore plus grave qu’il ne pensait. Son état empirait à mesure qu’il s’enfonçait dans son délire, s’approchant de la schizophrénie. Squall détacha les liens de Biggs et enleva son bayons, il était toujours inconscient ce qui l’inquiétait. Il prit son pou, son cœur battait lentement mais il battait, c’était toujours ça.
Squall s’apprêta à suivre son oncle lorsqu’il se rendit compte qu’il s’était enfuit avec son arme et que lui-même était désarmé. Mais peut-importe, leur avenir à tous dépendait de lui, si il laissait partir son oncle la guerre ne pourrait plus être évité.

*après avoir passé toute l'après-midi à lire...*

Bah bravo DS, tu as bien dû te faire chier pour écrire tout ça! Shocked

Mais en tout cas c'est toujours aussi bien qu'avant, c'est bien de voir que tu n'as pas perdu la main Wink

Mici !

Et j'arrive à peu près à pondre une histoire sans la piquer ailleurs. cheers

Bon sauf pour les armes et l'aspect des soldats piqué dans Killzone mais c'est juste accessoire... Mr. Green

Sans oublier que t'as piqué le nom des planètes, l'idée du taudis, les noms des perso, les vaisseaux et les systèmes de défenses.
Mais en tout cas tu as tout très bien mélangé alors bravo hoho

GG Dark Squall

Toujours aussi bien, respect upup

Je repasserai pour voir la suite Wink

Ackyro a écrit:: Sans oublier que t'as piqué le nom des planètes, l'idée du taudis, les noms des perso, les vaisseaux et les systèmes de défenses.

Je voulais dire rien de plus que d'habitude va! Mr. Green

Merci CDR.

Ah, bah dans ce cas t'as rien piqué du tout Mr.Red

Kadath jeta Cloud sur un fauteuil sur la droite des soldats et se plaqua au sol. Auron et ses quatre soldats braquaient leurs armes sur l’homme en noir qui tenait toujours son sabre et commençait à plier ses jambes dans une étrange position très basse.

-Lâchez votre arme ! Hurla Auron.

En un éclair, l’homme attrapa de sa main libre un poignard qui pendait à sa ceinture et le jeta sur un soldat. Ce dernier n’eu pas le temps de réagir, le poignard fendit l’air en un dixième de seconde et se planta profondément dans la gorge du soldat qui tituba en arrière en tenant le poignard figé dans sa gorge et en poussant un long râle de douleur. Le soldats tomba à genoux et s’écroula dans une mare de sang grandissante dans laquelle il agonisait. Pétrifié par le spectacle, Auron mit quelques secondes qui lui parurent une éternité avant de se ressaisir et d’ouvrir le feu sur l’assassin. Le canon de son arme cracha une courte rafale sur l’homme qui donna des coups incroyablement rapides dans l’air devant lui avec son sabre, projetant des étincelles autour de lui. L’assassin était toujours debout et n’avait pas la moindre blessure, il restait là à attendre sans bouger dans la même position. Auron réalisa enfin avec horreur qu’il venait de dévier toutes ses balles avec son sabre. Il leva à nouveau son fusil et appuya sans s’arrêter sur la gâchette en hurlant.
Il fut aussitôt suivit par les autres soldats qui eux aussi tirèrent sans relâche sur l’homme qui n’avait pas bougé. Cloud regarda, pétrifié, l’assassin dévier chacune des balles qui lui étaient destinées à une vitesse fulgurante. Il ne sentait plus le poignard toujours planté dans son bras, il fixait toujours l’homme aux pouvoirs surnaturels, il ne put détacher son regard de celui-ci que lorsqu’un hurlement strident se fit entendre de l’autre côté de la pièce.
Un soldat s’écroula en arrière, une giclée de sang partant de son crâne pour éclabousser le visage d’un autre soldat à côté de lui. Alors qu’il toucha le sol, le soldat fut rejoint par ses camarades qui furent criblés par leurs propres balles que l’assassin leur renvoyait.

Il ne resta plus qu’Auron qui se jeta sur l’assassin en levant son fusil, prêt à le combattre à coup de crosses du fusil. L’assassin fit un bond sur le côté au dernier moment lorsqu’Auron abattit son arme de haut en bas, l’assassin coupa net en deux le fusil d’Auron lorsqu’il passa à côté de lui. Auron entraîné par sa course perdit l’équilibre et tomba en avant.
Comme si on venait de ralentir le temps, Kadath vit Auron tomber lentement en avant, mais son regard fut attiré par le reflet métallique de la lame du sabre de l’assassin qui trancha la jambe droite d’Auron au niveau du tibia d’un geste souple. Auron toucha enfin le sol en hurlant, du sang giclait abondamment de son membre coupé. L’assassin leva son sabre lentement au dessus de la nuque d’Auron qui était face contre terre.
Le temps reprit enfin sa course normale, Kadath dégaina son P911 et vida son chargeur en visant la main du l’assassin. Plusieurs balles firent mouche, les autres s’écrasant sur le mur derrière sa cible ou sur le sabre en un tintement métallique. Si l’assassin souffrait de ses nombreuses blessures, il n’y laissa rien paraître, il tourna lentement la tête vers Kadath comme si poussé par la curiosité il voulait savoir quelle était la cause d’une légère gêne sans conséquences.

Kadath se leva en braquant son arme vide sur l’assassin, sans le quitter des yeux il éjecta le chargeur de son pistolet et en remit un neuf. L’assassin se détourna d’Auron qui rampa dans un coin de la pièce en tenant sa jambe blessée, il continuait dangereusement de se vider de son sang. L’assassin fit quelque pas de côté, Kadath faisant de même dans l’autre sens pour garder une distance qu’il jugeait nécessaire entre lui et l’assassin, qu’il soupçonnait être un Ondien. Les Ondiens ne ressentaient pas la douleur et était très agiles et rapides, pour l’instant l’assassin avait montré toutes ces caractéristiques. L’assassin fit un pas en avant, Kadath pressa la détente de son arme, regrettant aussitôt son geste, il fit un bond sur le côté, juste à temps pour éviter la balle que l’Ondien venait de lui renvoyer. Il la sentit déchirer sa joue gauche et passer à quelques millimètres de son oreille, son sang commença à couler le long de sa joue, il sentait le liquide chaud sortir de la légère blessure et continuer jusqu’à son cou.

Kadath resta immobile, braquant son arme sur son adversaire. Que pouvait-il faire ? S’il tirait, il lui renverrait ses balles et il n’aurait peut être pas autant de chance que cette fois ci. S’il l’attaquait à mains-nues il savait qu’il allait se faire tailler en pièce, au sens propre du terme. Mais s’il ne faisait rien, Auron allait finir par mourir ainsi que Cloud, et son agresseur allait finir par se lasser et l’attaquer de lui-même.
En pensant à Cloud, Kadath réalisa enfin qu’à force de tourner en rond dans la pièce il avait mit Cloud dans le dos de l’assassin. Déjà Cloud commençait à se lever en silence, tenant le poignard qu’il avait au prix d’un terrible effort arraché de son bras. Kadath lutta pour garder les yeux fixés sur l’assassin pour ne pas trahir son ami. Cloud se jeta dans le dos de l’Ondien, ce dernier se retourna aussitôt et désarma Cloud d’un coup avec son sabre. Il l’attrapa d’une main par la gorge et le souleva sans peine du sol, serrant lentement ses doigts autour de son cou.
Kadath ouvrit le feu, criblant de balles le dos de l’assassin, ce dernier se retourna en se servant de Cloud comme bouclier. Une balle traversa l’épaule de ce dernier qui poussa un grognement étouffé sous le choc. Lorsque Kadath cessa le feu, l’assassin jeta Cloud sur le côté et lança son sabre sur Kadath. Il se jeta à terre, évitant de peu le sabre qui se planta dans le mur à quelques mètres derrière lui, le pommeau profondément enfoncée dans le métal plié par l’impact, la lame pointée vers l’extérieur.
Cloud se leva et frappa une des nombreuses blessures de l’assassin dans son dos, ce dernier n’y prêta pas attention, se jetant sur Kadath qu’il attrapa par le col, le poussant inexorablement vers la lame de son sabre planté dans le mur. Cloud s’acharna dans le dos de l’assassin, frappant de toutes ses forces les blessures causées par les balles, mais l’assassin ne continuait d’avancer pour empaler Kadath sur son sabre. Cloud plongea ses doigts dans la plus large blessure de l’assassin et tira de toutes ses forces, sentant la peau se déchirer autour de la blessure qui suintait le sang abondamment.

L’assassin lâcha Kadath et se retourna en brandissant un poignard, Cloud frappa de toutes ses forces le visage masqué de l’homme sonné par le coup et par le sang qui commençait à lui manquer. Kadath lança un objet à Cloud depuis le dos de l’assassin, Cloud s’en empara et sut aussitôt quoi en faire lorsqu’il reconnut la grenade à fragmentation. Il la dégoupilla et la fourra dans la ceinture de l’assassin toujours sonné, il recula et rejoignit Auron de l’autre côté de la salle. L’assassin attrapa la grenade à sa ceinture et la jeta vers eux, trop tard. Une puissante déflagration brûla les yeux de Cloud qui mit ses bras devant lui pour se protéger de la chaleur provoquée par l’explosion. Lorsqu’il les rouvrit, il vit l’assassin debout, bien vivant de l’autre côté de la salle, Cloud attrapa le fusil d’un des soldats morts mais se rendit compte qu’il n’en aurait pas besoin. Le bras droit de l’homme avait été pulvérisé par l’explosion et le souffle l’avait projeté en arrière, l’envoyant s’empaler sur son sabre. Son corps était suspendu à quelques centimètres du sol et était remué par quelques spasmes occasionnels.
Cloud vit Kadath se lever derrière un canapé à moitié carbonisé par l’explosion. Kadath regarda quelques secondes, incrédule, le cadavre accroché au mur avant d’aller s’agenouiller auprès d’Auron, ce dernier avait perdu connaissance, il avait enlevé sa ceinture et avait stoppé l’hémorragie avant de s’évanouir mais il ne fallait pas perdre de temps.
Kadath prit un communicateur à un soldat mort et l’alluma, cherchant la fréquence du Pulsar, le vaisseau mère de Cloud. Il capta enfin sa fréquence, tombant sur un officier chargé des communications.

-Ici Kadath Almasy. Le seigneur Strife et moi-même sommes à bord du Couguar, il semblerait qu’Antilles ai tenté de nous assassiner, nous ne sommes plus en danger actuellement mais le capitaine Auron a été blessé pendant le combat. Envoyez nous un vaisseau immédiatement pour l’emmener en sécurité, il se trouve dans une salle d’attente donnant sur les quartiers d’Antilles au niveau 4. Les soldats d’Antilles vont peut être tenter de prendre nos vaisseaux de l’intérieur, faites tout ce que vous pouvez pour les arrêter avant que les combats n’éclatent, je ne veux plus faire couler de sang vous m’avez compris ?

Kadath n’attendit pas la réponse de l’officier et coupa aussitôt la communication, il se précipita dans l’ascenseur après avoir ramassé son arme. Cloud qui était resté près d’Auron lui fit un signe de tête approbateur, l’un d’eux devait rester auprès de lui, Cloud étant déjà blessé il n’était pas prudent pour lui de se déplacer, Kadath aller devoir arrêter seul Antilles.

Squall entendait les pas précipités de son oncle qui résonnaient dans le couloir, il se dirigeait sûrement vers un hangar annexe du vaisseau, de là il allait prendre un vaisseau et fuir. Squall ne savait pas où son oncle avait l’intention d’aller mais il ne pouvait pas le laisser faire. Il força encore l’allure, il tourna dans un carrefour qui donnait sur 3 nouveaux couloirs, ne s’arrêtant qu’un bref moment pour se rappeler lequel il devait prendre pour aller au hangar. Il aperçu enfin son oncle qui entrait dans le hangar où attendait un unique vaisseau de transport qui pouvait facilement être piloté par une seul personne.
Un soldat attendait devant le vaisseau et s’avança à la rencontre de Setzer qui ralentit son allure à mesure qu’il approchait du soldat qui remarqua l’arme que tenait son seigneur.

- Que se passe-t-il seigneur ?

Setzer posa sa main sur l’épaule du soldat et enfonça le canon de son arme dans le ventre de l’homme trop surpris pour faire le moindre geste. Le coup de feu déjà étouffé fut totalement masqué par le hurlement du soldat qui se tordit de douleur, se penchant en avant. Setzer retira son arme du ventre de sa victime et le plaqua sur la tempe de soldat plié en deux par la douleur. Le second coup de feu raisonna longtemps cette fois ci, aucun hurlement ne sortirait plus de la bouche de l’homme qui s’écroula sur le côté, laissant la voie libre à Setzer qui entra dans le vaisseau.
Squall le suivit, prenant le fusil du soldat au passage, il sentait la rage commencer à le dévorer de l’intérieur. Il avait tenté de tuer Biggs, tenté de l’entrainer dans une guerre qu’il ne voulait pas et maintenant il venait d’assassiner sous ses yeux un homme innocent. Squall entra dans le cockpit où l’attendait son oncle qui braquait son arme sur lui. Squall hurla en levant son fusil.

-Tu as totalement perdu l’esprit !

-Au contraire. Répondit Setzer très calmement. Je vois plus clair que jamais à présent. Un voile s’était abattu sur mes yeux pendant des années mais à présent j’ai retrouvé la vue. Squall, je te l’ai déjà dit, l’univers n’est pas ce que tu crois. Il y a des forces à l’œuvre qui nous dépasse toi et moi, les hommes ne voient que ce qu’ils acceptent de voir…mais moi j’ai vu ce qu’aucun homme n’aurait dut voir ! Une infime partie de l’avenir s’est offerte à moi lorsqu’ils ont prit le contrôle, et cet avenir ne doit jamais avoir lieu ! Si je ne fais rien pour l’empêcher notre monde va droit à sa perte ! Croit moi, si j’avais eu le choix j’aurais choisit de ne jamais connaître la vérité mais je dois profiter de cet instant de lucidité pour faire ce qui doit être fait.

Squall écarquilla les yeux, persuadé de savoir ce que son oncle s’apprêtait à faire, il se jeta en arrière pour sortir du cockpit au moment où les balles fusèrent autour de lui. Squall se colla contre la paroi du couloir pour se mettre à couvert. Brusquement son oncle fit irruption dans le couloir à son tour et le frappa au visage avec la crosse de son arme. Squall fut projeté à terre par le choc, il sentit le sang couler abondamment de son nez qui avait dut être brisé. Il réussi à voir à temps son oncle debout au dessus de lui baisser son arme, prêt à en finir. Squall roula sur le côté, une fois, deux fois pour éviter les balles qui ricochèrent contre le sol.
Il entendit enfin le son libérateur de l’arme vide de son oncle qui continuait frénétiquement d’appuyer sur la gâchette. Il jura et jeta son arme avant de se mettre à genoux sur le torse de Squall, il commença à sérer sa gorge en grimaçant sous l’effort.
Squall sentait déjà que l’air lui manquait, il tenta de raisonner son oncle de sa voix étouffée.

-Arrête…je sais que tu ne veux pas…

Squall sentit la pression autour de sa gorge faiblir, il plongea son regard dans les yeux de son oncle à la recherche d’une lueur de lucidité. Mais au lieu de cela il ne vit que les ténèbres, les yeux de son oncle étaient totalement noirs, comme si l’ombre avait prit vie dans son regard, Squall sentait quelque chose qui n’avait rien à voir avec le manque d’air. Un froid intense qui naissait là où son oncle le touchait pour se répandre dans tout son corps.

-Impossible…ce serait toi ? Dit Setzer d’une voix rauque, comme si il se parlait à lui-même.

Setzer cligna des yeux et secoua la tête brusquement comme pour chasser un insecte indésirable qui volerait près de son oreille, ses doigts se resserrèrent à nouveau. Les pensées de Squall commençaient à devenir incohérentes, il vit un jeune enfant jouant avec son frère plus âgé, ils jouaient à la guerre comme l’enfant disait. Le jeune enfant tenait dans ses mains un vaisseau spatial miniature et marchait vers son frère qui en tenait un lui aussi. Bien qu’il n’ait plus l’âge depuis longtemps pour jouer à ces jeux, pour son frère il acceptait de se plier à ces jeux enfantins. L’image disparut, Squall vit une femme porter le même petit garçon, il pleurait, il ne voulait pas quitter sa maison. A côté de lui son frère lui parlait pour le réconforter, la mère de l’enfant marchait rapidement vers un vaisseau posé au milieu d’une grande place pavée. Des milliers de personnes tentaient de monter à bord du vaisseau, mais des soldats les en empêchaient, les retenant de toutes leurs forces, leur criant d’aller à l’astroport le plus proche. Les hurlements étaient couverts par le son d’une sirène qui sonnait sans cesse, dans le ciel des centaines de vaisseaux disparaissaient dans les nuages. Brusquement, le ciel s’embrasa et un vaisseau prit feu et retomba sur la cité qu’il survolait quelques instants plus tôt, puis beaucoup d’autres vaisseaux tombèrent de la même façon.
La scène disparut, l’enfant était accroupi dans un petit espace très sombre, l’obscurité était déchirée par un mince trait de lumière venant du plafond. Sa mère avait ouvert une trappe dans le sol de métal et l’y avait mit. Elle lui avait dit de ne pas faire de bruit et de ne pas bouger, elle lui avait dit qu’elle reviendrait bientôt le chercher. L’enfant attendait en silence, regardant par la fente dans le métal au dessus de lui. Il y avait eu beaucoup de bruit avant que sa mère ne le mette là, comme des coups de tonnerre, il y avait aussi eu des cris. Puis, des voix se firent entendre au dessus de lui, il ne comprenait pas se qui se disait mais il reconnaissait la voix de son père et celle de sa mère, il y avait une autre voix qu’il ne connaissait pas. Brusquement un hurlement fit sursauter l’enfant, suivit par d’innombrables coups de feu qui cessèrent aussi soudainement qu’ils avaient commencé. Il sentait quelque chose d’humide et de chaud lui couler sur le visage, l’enfant porta ses doigts sur son visage et regarda le liquide rouge et poisseux qu’il avait sur lui. Il n’en avait jamais vu encore, jamais il ne l’avait sentit, pourtant à cet instant il sut ce qui était en train de tomber sur lui, du sang. Terrifié, l’enfant s’était encore plus recroquevillé et avait attendu longtemps, très longtemps, murmurant les paroles d’une chanson que lui chantait sa mère. Il ne savait pas combien de temps il avait passé à attendre lorsque la trappe au dessus de lui s’ouvrit. Un vieil homme se tenait au dessus de lui, il était très pâle et ses yeux étaient rougis comme si il avait pleuré. L’enfant tenta de s’enfuir, mais lorsqu’il se releva, la vision qui s’offrit à lui le pétrifia, sa mère, son frère et son père étaient allongé par terre, couverts de sang, le sol en était couvert. Le vieil homme l’attrapa fermement et força à détourner les yeux, l’enfant lutta un bref instant avant de céder. L’homme lui dit que plus rien ne lui arriverait maintenant, qu’il veillerait sur lui.
Ce même homme qui était sur le point de lui ôter la vie. Squall sortit de ses souvenirs qui défilaient sous ses yeux. Les yeux de son oncle étaient pleins de larmes comme dans les images qui lui étaient revenues.

-Je suis désolé Squall…je n’ai pas le choix.

Sans réfléchir, Squall répondit du mieux qu’il pouvait une phrase que son oncle lui avait lui-même dit un jour.

-On a toujours le choix.

Un coup de tonnerre éclata dans le vaisseau, Setzer relâcha totalement le coup de Squall qui prit une profonde inspiration, revenant peu à peu à la raison.

-Squall…pardonne moi. Biggs…mon fils…il ne doit pas savoir…

Setzer s’effondra sur le côté, ses yeux se fermèrent doucement.

SPIIIIIIIDER MANNNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mr. Green

A part ça très bien comme d'hab DS Wink

Ackyro a écrit:: SPIIIIIIIDER MANNNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ta gueule, pas de ma faute si il dit ça dans Spiderman...j'étais sûr qu'on...que tu allais me faire chier avec ça. Mr. Green

Bah c'était soit moi soit Locke alors... Mr.Red

Kadath venait de laisser Squall aux médecins qui étaient arrivé avec les soldats de Cloud, apparemment il n’y aurait pas de guerre entre Vekta et eux. Setzer Antilles venait de mourir et Squall allait hériter de son territoire, les choses auraient put se passer plus mal. Il passa par les appartements du défunt pour rejoindre Cloud qui était lui aussi entre les mains de médecins, il jeta un coup d’œil à Biggs qui se faisait soulever par deux soldats pour être allongé sur un brancard qui volait paresseusement au dessus du sol. Il n’avait toujours pas reprit connaissance, et d’une certaine manière c’était mieux ainsi, son père avait tenté de le tuer lui et bien d’autres personnes. Kadath entra dans l’ascenseur qui descendait lentement vers la salle d’attente où lui et Cloud avait combattu l’assassin…et où plusieurs hommes avaient perdu la vie. Kadath sortit de l’ascenseur, plusieurs soldats avaient emmené les corps de leurs collègues qui avaient perdu la vie. Auron avait été transporté d’urgence à l’infirmerie tandis que Cloud attendait qu’on l’emmène lui aussi, il s’était endormit…ou plutôt avait perdu connaissance, il était affalé dans un canapé qui n’avait pas trop souffert de l’explosion de la grenade. C’est alors que Kadath réalisa qu’il n’y avait aucune trace du cadavre de l’assassin qui avait failli les tuer, Kadath s’adressa à un médecin qui s’occupait de l’épaule blessée de Cloud.

-Il y avait un homme sur le mur là bas, c’est vous qui l’avez enlevé ?

Le médecin leva les yeux vers Kadath, pour le moins surpris par la question.

-Heu…non seigneur. Lorsque je suis arrivé avec nos hommes il n’y avait que le seigneur Cloud, le capitaine Auron et les corps de ses hommes.

Kadath bredouilla un vague merci, fixant le mur couvert de sang. L’assassin était encore en vie et s’était enfuit, prenant son arme avec lui. Qui que soit cet homme, il ne pouvait pas être humain se dit Kadath.

Raziel qui avait longtemps contenu sa rage la laissa enfin exploser, poussant un long hurlement et lançant à travers la pièce son vers qu’il venait de vider en une gorgée. Le verre se brisa avec fracas contre un mur, projetant des morceaux de verres à travers la pièce. Aussitôt des petits droïdes pas plus grand qu’un chat et de forme circulaire sortirent d’une trappe dans un mur et commencèrent à aspirer les débris. Raziel alla se servir un autre vers de cognac qu’il descendit à nouveau rapidement en grimaçant légèrement. Setzer Antilles était mort, on prétendait qu’il était mort de vieillesse, ce qui ne surprenait personne, ceux qui l’avaient rencontré l’avaient toujours vu fatigué et malade. Mais Raziel n’était pas de ces imbéciles qui se contentaient des histoires qu’on leur servait, Antilles avait sûrement été tué, par Strife ou Almasy, peu lui importait. A présent il était seul, son unique chance de venir à bout d’Heidegger avait disparu en même temps que ce vieux fou d’Antilles.
Raziel se força à se calmer, tout n’était pas perdu, il avait apprit une chose essentielle, il n’y avait toujours plusieurs solutions à un problème, il suffisait d’avoir l’intelligence et l’audace pour voir toutes les possibilités.
Peut être qu’en agissant rapidement et efficacement il pourrait vaincre Heidegger pendant l’attaque contre Galbadia, il bénéficiait de l’effet de surprise et frapperait de l’intérieur. Non, tout aussi stupide qu’était Heidegger sa flotte était bien trop importante pour faiblir même face à lui.
D’autres seigneurs pourraient peut être remplacer Antilles, ils attaqueraient Heidegger alors qu’il ne s’y attendrait pas…non. Ce plan ne fonctionnerait jamais, personne n’était assez fou pour vouloir s’attaquer à Heidegger à présent.
Il pouvait faire venir la flotte d’une des nations Terrariennes…oui…ce plan fonctionnerait parfaitement. Heidegger serait submergé, mais le seul “petit “ problème était que une fois fait Raziel n’aurait pas le contrôle de l’Empire d’Heidegger. Au mieux il serait asservit par son libérateur…au pire il finirait sur une place publique plaqué contre un poteau attendant d’être exécuté.
Raziel voyait bien une dernière solution même si celle-ci ne lui plaisait pas. Son égo lui interdisait…mais il n’avait pas le choix, si il attendait plus longtemps Heidegger deviendrait totalement intouchable. Strife, Almasy et Lionheart étaient comme lui : dos au mur face à Heidegger, il devait poursuivre le plan préparé avec Antilles, il allait devoir s’allier à ceux qui lui avaient fait subir une cuisante défaite et perdre l’Empire Galbadien qui était passé à sa portée.

Squall suivait la procession funéraire juste derrière le cercueil de son oncle, Biggs marchait à côté de lui, suivit par Cloud et Kadath et les officiers les plus gradés de l’Empire de Vekta. Son oncle était mort l’avant-veille, mais il était parvenu à arranger l’enterrement le plus tôt possible, ils étaient revenus sur Vekta et marchaient à travers la capitale, Vekta City, depuis la cathédrale ST-Auguste jusqu’au cimetière militaire où serait inhumé son oncle. Le peuple observait la scène en silence depuis les bords de la large route entre les immeubles, Squall était touché qu’autant de personnes se déplacent pour rendre hommage à son oncle, même si il se doutait que tous n’étaient pas là pour ça le geste comptait pour lui.
Squall jeta un regard à Biggs, il marchait la tête droite, le regard fixé devant lui. Il n’avait évidemment pas crut à la mort naturelle de son père, Squall avait été forcé de lui mentir, il lui avait dit que Asteroth l’avait assassiné et lui avait volé beaucoup d’argent avant de prendre la fuite. L’histoire semblait lui avoir convenu, elle permettait également d’expliquer le fait qu’il ait été assommé et été resté une journée entière inconscient. Depuis son réveil, Biggs n’avait pas beaucoup parlé hormis pour savoir ce qui s’était passé, Squall craignait que lorsqu’il se serait remit de la mort de son père, il ne se mette à traquer Asteroth qui d’après les dires de Cloud et Kadath était doté d’une force incommensurable.
Squall regarda derrière lui, Cloud et Kadath lui firent un léger signe de tête auquel Squall répondit en silence. Il n’en voulait pas à Kadath pour avoir tué son oncle, lui-même aurait sans doute fait la même chose et cela avait empêché la mort de nombreuses personnes, même si il souffrait de sa disparition, Squall savait que les choses auraient put très mal se passer et qu’en un sens il devait s’estimer heureux qu’il n’y ait pas eu plus de morts…pour l’instant.
La procession entra dans le cimetière et avança le long d’un chemin bordé d’arbres et de pierres tombales blanches. Ils arrivèrent devant la tombe où allait reposer son oncle, les porteurs du cercueil le posèrent sur la plateforme au dessus de la tombe. Squall resta debout à côté de Biggs tandis qu’un ministre proche de son oncle faisait un dernier éloge funèbre que Squall n’écouta pas. Même si il s’en sentit honteux, il ne put s’empêcher à se moment de penser à Carla, il n’avait pas assisté à son enterrement, il ne savait même pas où se trouvait sa tombe. Tous les êtres qui lui étaient chères commençaient à disparaître autour de lui, Squall balaya l’assemblée présente, il ne lui restait plus que Biggs, c’était son unique famille à présent. Même si le même sang ne coulait pas dans leurs veines il était toujours son cousin.
Squall vit Barret debout au milieu d’officier et de soldats, il dépassait au moins d’une tête la plupart des personnes présentes, même Kadath qui était pourtant assez grand ne lui arrivait qu’au menton, Barret semblait très mal à l’aise dans son uniforme et essayait de s’y habituer tant bien que mal en faisant de petits mouvements. Barret avait été promu capitaine dans l’armée de Vekta, il était en poste sur Galbadia mais ne cessait de se plaindre de ses nouvelles responsabilités. Squall regarda sa main droite de métal, il s’était bien accommodé de sa prothèse, prenant à la rigolade le fait qu’il pouvait à présent broyer la main de ceux qui le saluaient. Ce n’était pas le cas d’Auron, l’officier de Cloud derrière ce dernier, il avait perdu sa jambe droite contre Asteroth et boitait légèrement à cause du poids de sa prothèse.
Cette guerre n’avait débuté que depuis si peu de temps et pourtant ses marques étaient déjà bien visibles dans la chaire de ceux qui y avaient participé.

Plus tard, Squall rentra dans ses quartiers au centre de commandement de Vekta, cela faisait si longtemps qu’il n’y était pas retourné. Presque 3 ans depuis qu’il avait été capturé par Armengar. L’endroit avait été bien entretenu au moins, tout était comme il l’avait laissé, si ce n’est qu’à présent une tonne de paperasse était apparue sur son bureau où autrefois il n’y avait que quelques maquettes de vaisseaux spatiaux. Squall était le nouveau seigneur de l’Empire de Vekta, Biggs ne s’y était pas opposé, maintenant il avait toutes les responsabilités qui allaient avec sa positon.
Squall voulut aller dans sa chambre mais un signal sonore se fit entendre, quelqu’un voulait le contacter. Il appuya sur un interrupteur qu’il eu du mal à retrouver sous les dossiers qui avaient envahit son bureau et un hologramme d’un homme qu’il reconnut immédiatement apparut au milieu de la pièce, Raziel.

-Mes respects seigneurs Lionheart, mes condoléances pour votre perte et mes félicitations pour votre ascension. J’ai une offre à vous faire, à vous et à vos amis Almasy et Strife, une offre que votre oncle avait eu la clairvoyance d’accepter avant vous, j’espère que vous serez aussi sage que lui.

Super, rien à dire, comme d'hab! upup

Arrétez avec ça, après vous allez vous plaindre que mon complexe de superiorité n'arrête pas de grandir. Mr. Green

Nan DS, c'est juste pour faire en sorte que tu RPises au lieu de glandouiller sur le forum Mr. Green

Ackyro a écrit:: Nan DS, c'est juste pour faire en sorte que tu RPises au lieu de glandouiller sur le forum

Peut importe le résultat est le même. Mr. Green

Bah continues alors upup

Et oublies pas de retaper les 3 chapitres de LGDH Mr.Red

Ackyro a écrit:: Et oublies pas de retaper les 3 chapitres de LGDH

Heu...faut que j'aille...heu...pipi... Plouf

HS: Pfff j'y suis bientôt aux 10 000 messages!