Oblivion

Prologue

Dans le paisible royaume de Nosgoth, la vie s'écoule tranquillement sous le règne du roi Ottmar, Le juste. Mais les années du roi touchent à leur fin, et le roi n'a point d'héritier. Alors, il prit la décision d'organiser un grand tournoi et d'autres épreuves pour déterminer qui lui succèderait, et envoya des messagers porter la nouvelle jusque dans les recoins les plus isolés du royaume, et même en dehors. En quelques semaines, des milliers, et même dizaines de milliers de gens de toutes sortes arrivèrent à Willendorf, la capitale, pour le fameux tournoi.

Ce sera le plus grand tournoi de tous les temps...

Maintenant, chacun fait la phase d'intro de son perso, et met avec soit un screenshot de son perso, soit le code du perso pour heromachine (ceux qui ne veulent pas l'utiliser peuvent toujours décrire leur perso eux-mêmes... Mr. Green

)
Et aussi, vous pouvez mettre pour chaque moment comment est votre perso, si il s'est changé par exemple...

Locke arrivait enfin aux portes de Willendorf, le soleil était en train de se coucher. Il était extrêmement fatiqué après toutes les lieus qu'il avait parcouru à pied, rien que pour venir ici. Il demanda à un garde la taverne la plus proche, le garde lui indiqua l'auberge du Guerrier borgne, à cinq rues de là. Locke remercia le garde, et se dirigea vers l'auberge, en évitant sur son passage la foule présente dans la ville pour assister ou participer au tournoi, comme lui. L'auberge était pleine à craquer, et déjà des paris pouvaient s'entendre de ci de là. Locke trouva une des rares tables vides restantes, posa son sac et commanda une bière.

-Enfin je vais pouvoir montrer à tout le monde ma puissance... pensa-t-il.

L'auberge du Guerrier borgne se remplissait bien depuis quelques heures déjà, d'habitude il était presque vide sauf pour les gardes du château qui y passaient la plupart de leur temps libre. Ackyro était l'un de ces gardes d'élite du Roi depuis déjà quelques années, et avait put acquérire un certaine expérience en combat par ce moyen: le Roi Ottmar lui même lui avait accordé l'autorisation de participer au grand tournoi de Nosgoth. Beaucoup de gardes avaient voulu faire de même qu'Ackyro, mais le Roi jugea la plupart d'entre eux "inadéquates" à sa succéssion. De plus, le Roi avait besoin d'eux pour garder le château et surveiller le déroulement du trounoi.
C'est à une table reculée de l'auberge que ce soldat était assis, observant tous les nouveaux participants: la plupart d'entre eux vivaient dans leurs propores mondes, avec leur propres rêves:
-Quelle bande d'imbéciles se dit Ackyro tout bas. N'importe qui pouvait voir qu'ils seraient au mieux éliminés après quelques minutes, au pire ils seraient morts: Ackyro avait entre-apercu quelques épreuves, et ce tournoi s'annoncait bien trop dur pour la plupart des incapables présent dans l'auberge.

Mais quelques participants avaient l'air de savoir mener un combat, parmis eux, un homme à l'apparance bleue, vêtu d'une longue cape et maniant un baton. Il était arrivé au bar il y a un certain temps déjà, sinon il y avait bien les quelques colosses habituels ainsi quelques anciens à l'air experimenté.
Cependant un jeune participant, à l'air mince, fétiche et inexpérimenté attira l'attention d'Ackyro: il portait un chapeau étrange et déanbula vers une des rares tables vides avec un grand sac sur le dos. En temps normal, Ackyro aurait considéré ce jeunot comme un novice avec de trop grands espoirs. Mais quelquechose en lui le faisait hésiter quelques peux.
-Satanée bière...

Dans la pale lueure du soleil, Cloud attendait. Du sommet de la colline, il contemplait la plaine qui s'étendait sous ses pieds. A quelques kilometres de la, Willendorf l'attendait.

-Maitre, enfin...

Oblivion Cite1og

Sentant la nuit approcher a grands pas, Cloud repris sa route. Apres une longue marche, il arriva enfin aux portes de la ville. Willendorf était une grande capitale, bien plus grande que sa ville natale. Cloud se promenait dans la ville, déambulant dans les sombres rues de Willendorf a la recherhce d'une auberge suffisemment propre a son gout. Apres une recherche peu fructueuse, il s'arreta devant une auberge qui semblait convenir; "L'auberge du Guerrier Borgne".

-Hum, drôle de nom...,se dit-il en souriant.

Cloud décida donc de rentrer dans l'auberge. A l'interieur, de nombreux participants au tournoi s'agitaient dans tous les coins. Cloud ne leur préta meme pas la moindre attention. Finalement, ce tournoi n'allait pas présenter tant de difficultés pour lui, si tous les concurrents ressemblaient a ceux présents dans l'auberge. Ne jugeant pas utile de se faire remarquer, Cloud se faufila discretement jusqu'au bar de l'auberge. Mais soudain, alors qu'il s'asseyait, un concurrent le bouscula.

-Hola, étranger ! Regardes donc ou tu marches !

Cloud ne tourna meme pas la tete vers l'homme qui visiblement semblait avoir abusé de l'alcool de l'auberge. Mais l'homme, qui semblait bien décidé a se faire entendre, attrapa Cloud par l'epaule.

-Je te parles !

Vif comme l'eclair, Cloud se retourna et dégaina son épée, qu'il plaqua sous la gorge de son assaillant.

-Je ne veux pas d'ennuis, laissez moi tranquille..., dit-il froidement...

La nuit était tombée depuis un petit moment, quand Locke acheva sa deuxième bière. Il jeta un coup d'œil à la salle, il y avait encore plus de monde que quand il était arrivé. Il y avait également quelques gardes, dont un habillé bizarrement, à travers la pièce. Locke appela la serveuse qui mit un certain temps à arriver à cause du nombre de clients et commanda une autre bière quand un type bizarre habillé en bleu entra dans l'auberge, s'approcha du comptoir en évitant les multiples clients. Mais en s'asseyant, un client passablement éméché le bouscula et commença à le chercher, et l'homme dégaina son épée et la colla sous la gorge du poivrot. La salle entière sembla se stopper un moment, comme sous l'effet d'un sort. Plusieurs gardes se levèrent et écartèrent les deux hommes, l'alcoolique se laissa faire, étant partagé entre la peur et la colère. Puis, les gens reprirent progressivement leur activité, comme si rien ne s'était passé, mis à part les bruits sur l’agilité de l'homme en bleu.

-Il a l'air doué... pensa Locke. Il devrait arriver au moins jusqu'à la fin du tournoi.

La serveuse apporta sa bière, Locke la bu cul-sec, et paya ses consommations plus le prix anormalement élevé d’une chambre pour la nuit. Il se dirigea vers la sortie pour prendre l'air un moment, mais il vit du coin de l'œil un poivrot voler un garde. Il attendit donc le poivrot à la sortie, appuyé contre le mur de l'auberge. Quand le voleur sortit, Locke s'en approcha et passa juste à côté de lui pour lui prendre le sac volé. En allant vers l'intérieur, Locke vit passer le garde en armure bizarre qui poursuivait le voleur, et lui adressa un sourire. Locke retourna vers le comptoir et posa le sac où le garde était assis, passa prendre la clé de sa chambre et monta à l'étage se coucher car les qualifications démarraient tôt le lendemain matin.

La nuit tombait, le bar se remplissait et les serveuses s'affolaient: rien de plus normal la veille d'un tournoi tel que celui où un royaume entier était mis en jeu. Déjà, il y avait eut quelques altercations entre "combattants". L'homme vêtu de bleu qu'Ackyro avait observé en début de soirée avait déjà habillement repoussé un des nombreux ivrognes présents. L'un d'entre eux était même assis à côté d'Ackyro, visiblement sur le point de s'évanouir lorsqu'il lui tomba dessus à la renverse, apparement incoscient. Ackyro le repoussa d'un coup sec qui eut pour effet surprenant de réveiller l'ivrogne. Ce dernier se leva précipitement, en éfleurant le sac d'Ackyro sur son passage. Il prit le temps de finir sa bière et observa son détrousseur pendant quelques temps: il avait appris durant ses toutes premières années en tant que garde, que poursuivre brutallement un individu malsain était le meilleur moyen de semer la panique, donc de lui favoriser sa fuite. Après quelques dizainnes de minutes, il le vit sortir de l'auberge: une occasion parfaite de le traquer silencieusement. Cet imbécile se croyait à l'abris après avoir réussi à "berner" sa cible. En sortant, il croisa le participant mince qui intriguait tant Ackyro, le jeunot lui lanca un sourir innocent qu'Ackyro ne lui rendit pas, il avait l'esprit porté sur une chose plus importante.
Le voleur tourna dans une ruelle sombre en sortant de l'auberge. Son poursuivant le regardait de loin, ca cible, en se fouillant, semblait affolée, mais n'avait pas encore apperçu son prédateur, et lorsqu'il le vit, il s'évanouit de nouveau, esperant à nouveau faire croire qu'il était sâoul.
Ackyro le ramassa par le col de sa veste délabrée et lui dit:
- En tant que garde royal, j'ai le devoir d'enmener les vermines de ton espèce au cachot, le temps de te remettre les idées en place, disons... quelques mois...
A cette nouvelle, le brigand s'affola encore plus, gesticullent comme si prit de folie.
- Mais tu as de la chance, je ne suis pas de garde ces temps-ci, je ne suis qu'un simple concurrent au tournoi du Roi.
Reposant le voleur soulagé au sol, Ackyro lui tourna le dos, laissant à sa cible quelques secondes de plus à vivre.

Voyant que le cadavre n'avait pas son butin sur lui, Ackyro rentra à nouveau dans l'auberge et s'assis à sa table, jurant d'arrêter la bière après ce soir, lorsqu'il aperçu que le petit sac qui lui avait été prélablement volé, était posé devant lui. Le temps d'observer la salle à nouveau, Ackyro eut juste le temps de voir le derrière d'un grand chapeau rond, avant que son porteur ne quitte l'auberge.

Assis au bar de l'auberge, Cloud buvait sa bière calement.

-Plutot réussi niveau discrétion..., se dit-il.

Effectivement, la petite "altércation" de Cloud l'avait fait remarqué dans toute l'auberge, et de nombreux bruits courraient dans l'auberge. Certains concurrents lancaient des regards suspects vers lui.

-Au moins, certains d'entre eux sauront deja a quoi s'attendre..., se dit-il avec un leger sourire.

Alors qu'il finissait sa biere, un homme vint s'assoir a coté de Cloud. Celui ci ne lui préta meme pas la moindre attention, mais l'homme se pencha vers lui.

-Imprésionnant, le petit numéro de tout a l'heure. Quel est ton nom étranger ?

Cloud continua de boire tranquilement. Mais l'homme insista.

-Tu participes au tournoi n'est-ce pas ? D'ou viens-tu ? Ici on aime guere les étrangers. Pour ton bien, je te conseillerai de ne pas trop fair d'histoires et de rentrer calmement chez toi.

Cette fois ci, Cloud n'eut pas le temps de réagir. Derriere l'homme, un garde venait d'apparaitre. Cloud fut surpris par son armure, elle n'avait rien a voir avec celle des autres gardes de la ville. A peine eut-il dit quelques mots a l'oreille de l'homme que celui ci quitta son siege précipitamment. Cela ammusa quelques peu Cloud.

-Et bien, vous etes deja celebre dans cette auberge !, dit le garde en s'asseillant a coté de Cloud.

Cregarda le garde quelques secondes. Il n'avait rien en commun avec les autres concurrents présents dans l'auberge. Quelque chose en lui dégageait de la sympathie. Apres tout, Cloud n'allait pas rejetter tous ceux qui venaient lui parler.

-Pourtant, je n'ai rien fait pour..., répondit Cloud...

Locke se réveilla, il avait plutôt mal dormi. Le lit n'était pas vraiment confortable, et en plus la chambre était minuscule. Il se leva, s'étira un peu et s'habilla. Les toutes premières lueurs du soleil apparaissaient, il ne fallait pas traîner. Locke s'équipa pour le tournoi, descendit au rez-de-chaussée pour manger un peu avant d'aller se présenter aux qualifications. Il prit un peu de pain avec un bol de soupe, mangea rapidement et fit descendre le tout avec un café noir bien corsé. Il réserva la chambre pour 2 semaines avant de sortir, se dirigeant vers le colisée. Il n'était pas le seul à s'être levé tôt. Des centaines de personnes étaient devant le colisée, à attendre que ses portes s'ouvrent pour accueillir les concurrents. Il remarqua dans la foule les deux types intéressants qu'il avait vu la veille, l'homme en bleu et le garde en armure bizarre.

Locke attendait avec tous les autres concurrents depuis un petit moment quand un char vint vers la porte du colisée, un des deux hommes qui étaient sur le char en descendit, déverrouilla la porte avec une grosse clé qu'il sortit de sa poche et cria :

-A tous les concurrents! Suivez-moi!

La masse suivie donc l'homme à travers des couloirs pour finalement déboucher sur l'intérieur du colisée, où des centaines de mannequins, de simples fétus de paille rangés maladroitement dans du tissu grossier, étaient plantés dans le sol. Plusieurs hommes, apparemment les organisateurs, étaient assis dans les tribunes vers les places les plus proches du terrain.
L'un d'eux se leva et se rapprocha de la foule, puis dit d'une voix claire et forte :

-Vous allez prendre chacun un numéro, à ce numéro correspond un mannequin. Quand tout le monde sera placé, vous aurez une minutes pour faire un maximum de dommages à ce mannequin à mains nues. On vous donnera le départ par un coup de sifflet.

Locke s'approcha donc d'un des nombreux types qui donnaient les numéros, il s'aperçu que les numéros n'étaient pas dans l'ordre. Il attendit un petit moment que les concurrents devant lui prennent leur numéro avant de recevoir le sien. Il était tombé sur le 7. Locke n'était pas particulièrement superstitieux, mais cela le fit quand même sourire. Il chercha donc le mannequin numéro 7, et une fois trouvé, attendit le signal.

Posté devant son mannequin, Cloud attendait patiemment. Malgré tout, il commencait a trouver le temps long. Apres les jours de marches et la longue nuit d'atente qu'il avait du endurer, il avait vraiment besoin de se dégourdir un peu. Fort heureusement, cette épreuve tombait a pic. Rien de tel qu'un échauffement a main nues pour se réveiller.

Cloud faisait craquer pour la énième fois ses doigts lorsque un des organisateurs grimpa sur une éstrade.

-Que tous les concurrents se tiennent près; l'épreuve va commencer !

A ce moment la, un grand silence se posa dans l'arene. Tous les concurrents se tenaient sur le qui-vive, pres a bondir sur leur mannequin de paille. Dans les gradins, la population de tout le pays s'impatientait deja. Soudain, l'homme leva son épée au ciel dans un large mouvement. Cloud se courba, pret a partir. Puis, l'épée s'abbatit.

-Commencez !!

Vif comme l'eclair, Cloud se jeta sur son mannequin. Il enchainait les coups avec une vitesse et une agilité impréssionnante. Chaque coup atteignait sa cible a un endroit précis, laissant a chaque fois entrevoir plus de paille dépasser du mannequin. On aurait dit qu'il dansait avec le mannequin. Soudain, Cloud s'arréta. Il regarda autour de lui. La plupart des concurrents se battaient sauvagement contre leur mannequin, mais la plupart d'entre eux faisaient surtout n'importe quoi. Certains tentaient meme de s'aggriper au mannequin pour en arracher le plus de paille possible. Cela fit sourire Cloud. Non, les gens voulaient du spectacle. Ils étaient venus pour ca... ils n'allaient pas etre déçus...

Cloud ferma les yeux quelques secondes et se concentra. Il sentit alors de l'energie parcourir ses mains. Apres seulement quelques secondes, de l'eau apparut autour de celles-ci. Deux secondes de concentration supplémetaire lui suffirent pour changer cette eau en glace. Tel était la force de Cloud : l'eau. Depuis son plus jeune age, il avait été entrainé en tant qu'élémentaliste de l'eau. Dans les tribunes, la foule hurla d'exitation a la vue de cette petite démonstration de pouvoir.

Fort de ses nouvelles "armes", Cloud se jeta a nouveau sur son mannequin. Mais cette fois-ci, les coups qu'il assainait étaient devenus bien plus meurtriers. Apres un enchainement dévastateur, Cloud s'arreta. Il regarda fixement ce qui restait du mannequin. Un bond en avant, et il lui assaina le coup de grace.

-Stop ! Fin de l'epreuve ! Que tout le monde recule !

Cloud esquissa un leger sourire. A ses pieds se dressait un tas diforme de paille et de tissu. Son mannequin était complétement détruit. C'est alors qu'observant autour de lui, il remarqua un autre mannequin réduit en piece, a peu pres dans le meme état que le sien. Le mannequin numéro 7...

J'espere qu'on avait droit a la magie...

Locke fermait les yeux, attendant le coup de sifflet. Puis le sifflet retentit dans toute l'arène, donnant le signal du départ. Locke commença à enchaîner les coup avec une vitesse croissante, puis lorsque la moitié du temps fut écoulée, il s'arrêta et se concentra, ses mains étant croisées sauf l'index et le majeur devant lui, et murmura quelques incantations dans une langue inintelligible. Puis il plaça ses mains devant lui et elles commencèrent à dégager progressivement de l'électricité, jusqu'à lancer des décharges électriques un peu partout.

-Heureusement qu'il y a de la place entre chaque concurrent... pensa Locke.

Il ne restait qu'une quinzaine de secondes, quand Locke attaqua à nouveau le mannequin avec ses mains électrifiées, déchirant et brûlant le mannequin jusqu'à ne laisser qu'un tas de cendres fumantes à la fin du temps imparti.

Locke regarda autour de lui, et vit quelques personnes ayant bien dégommé leur mannequin, dont le garde en armure bizarre. Il regarda ailleurs, l'homme en bleu avait lui aussi déchiqueté son mannequin.

-Probablement un magicien... se dit-il.

Le même organisateur pris la parole :

-Les personnes ayant détruit leur mannequin à au moins 75% peuvent partir dès maintenant, les autres vont devoir recommencer sur un nouveau mannequin mais avec leur(s) arme(s).

Locke s'étira et bailla, puis se dirigea vers les organisateurs de l'entrée, à qui ils remis son numéro en échange d'une convocation pour un match, dans quelques jours.

S'étant arraché de son lit avec grande difficulté et ayant prit un jus d'orange amère pour se réveiller, Ackyro se rendit devant les portes du colisée à temps pour y voir les quelques groupes de combattants déjà présents. Ils étaient pâles, tremblottants, donc pour ainsi dire: faibles de force et d'esprit. Il dût encore attendre 1 heure avant que les portes ne s'ouvrent... une heure de sommeil en moins se dit Ackyro, bien qu'il eut passé cette dernière heure à somnoler debout...
Une fois ces maudites portes ouvertes, le soldat vit une multitude d'hommes de pain d'épice géants au centre de l'arène. La première épreuve allait-elle être aussi pathétique? Malgré cette pensée, Ackyro fut tout de même déçu quand il arriva assez près pour voir de la paille sortir de ce qui s'avèrait être un mannequin...
Pour la première fois de la matiné, Ackyro écouta l'organisateur annoncer le but de l'exercice: déchirer un manequin en milliers de brindilles. Une fois sa cible trouvée grâce au numéro 1 (il était le premier inscrit grâce à l'autorisation du Roi), l'organisateur se fit à nouveau entendre:

Commencez !!

Cette dernière parole fut accompagnée d'un coup de sifflet aïgu, et tous les participents se jettèrent sur leur mannequin comme des morts de faim.

-Bahhhhh enfin! Quelquechose pour me réveiller pensa Ackyro.

Sur ce, il jetta son poing en plein centre du mannequin, mais fut surpris que celui-ci de fit que basculer d'avant en arrière: le coup qui lui avait été porté avait déjà suffit à écraser les membres de nombreux brigands et hors-la-loi, mais la paille était bien plus fléxible. Il essaya encore, et encore, mais il savait qu'il ne finirait pas à temps malgré la puissance de ses coups: il tenta de plaquer sa cible au sol, de lui arracher les membres et pensa même enfouir la paille du mannequin dans son armure pendant une seconde avant de voir un flash bleu dans la foule de concurrents, ainsi qu'un bruit de foudre.

-10 secondes restantes!!

Cette dernière parole de l'organisateur ajoutée à l'utilisation de magie et au manque de sommeil suffit à Ackyro pour atteindre un niveau d'énervement et d'irritation assez élevé pour utiliser sa propre magie: la magie berserk.

Sa force et vitesse ainsi décuplée, il était prêt à achever cette boule de paille qui l'aurait presque éliminée arpès seulement quelques minutes. Le seul desavantage à cette magie était la perte temporaire de toute armure, mais le mannequin ne pourrait pas profiter de cette faille temporaire.
A quelques secondes de la fin, lorsque quelques personnes finissaient d'achever leur mannequin alors que les autres avait abandonné, Ackyro portat son coup en plein centre de sa cible, et la projetta dans les tribunes opposée, où elle s'écrasa contre les spectateurs qui semblaient être trop occupés à applaudire les 2 auteurs de magie pour apercevoir un mannequin se rapprocher d'eux à une vitesse fulgurante.

Content et calmé de son effort qui vit son mannequin disparaître à 100%, le soldat royal put sortir de sa furie, pour se diriger vers les organisateurs pour une nouvelle convocation. Il priait pour que cette nouvelle épreuve ait lieu dans l'après-midi.

La nuit était tombée depuis plusieurs heures sur Nosgoth et une forte pluie rendait la visibilité encore plus faible. Squall s’avançait toujours à grands pas vers une source lumineuse qui devait être les feux de garde sur les remparts de Willendorf. Squall s’avançait le long d’une route au milieu de la grande plaine où trônait fièrement la puissante cité. Autour de lui, Squall voyait les vestiges d’innombrables batailles qui s’y étaient déroulées, des vestiges d’engins de sièges laissé délibérément sur place, comme un avertissement à ceux qui auraient la témérité de tenter une attaque sur la cité.
Finalement, il arriva aux pieds des hautes remparts blanches qui brillaient de mille feux sous les rayons du soleil pendant la journée. Le pont-levis au dessus des douves était baissé en ces temps de paix, Squall s’avança, apercevant enfin les deux silhouettes des gardes qui avaient sortit leurs épées à l’approche d’un voyageur nocturne. L’un d’eux leva la main, faisant signe à Squall de s’arrêter. Il s’exécuta alors que le garde s’approchait de lui d’un œil méfiant. Squall abaissa l’étoffe de tissu qui cachait en grande partie son visage, le garde esquissa une grimace en voyant la pâleur de sa peau. Il le regarda rapidement de haut en bas mais jugea sûrement qu’une personne aussi maigre et frêle ne pouvait en aucun cas être dangereuse.
Le garde était son extrême inverse, il avait la peau bronzée de quelqu’un qui passait ses journées immobile au soleil et été taillé comme un roc sous son armure doré.

-Je peux savoir ce que vous venez faire ici à cette heure de la nuit ? Demanda t’il d’un ton méprisant comme si il lui faisait perdre un temps précieux.

-Je viens pour le tournoi. Se contenta de répondre Squall du même ton que le garde.

-C’est trop tard pour vous inscrire, le tournoi a déjà commencé…Lança le garde toujours aussi odieux. De toute manière je ne pense pas que vous ayez eu l’ombre d’une chance, y a pas de catégorie fillette! Ajouta t’il en ricanant.

Son collègue resté dans l’ombre se joignit à ses ricanements pendant quelques secondes, Squall ferma les yeux d’impatience en se demandant ce qu’il avait fait pour tomber sur de pareils idiots.

-Je peux passer ? Demanda Squall d’un ton de fausse politesse.

-Ouais c’est bon, dégagez de là. Dit le garde par-dessus son épaule en repartant à son poste.

Squall passa rapidement entre les deux hommes et marcha à vive allure vers le centre de la ville. Le temps ne s’arrangeait pas, la pluie s’intensifiait et quelques éclairs déchiraient le ciel de temps en temps, éclairant l’espace d’une seconde la ville déserte d’où les seules sources de lumières venaient des fenêtres des habitations. Il arriva enfin sur la grande place de la cité, habituellement grouillante de vie même au cœur de la nuit grâce aux différents commerces même les plus douteux, elle était déserte par cette nuit de pluie. Au loin, on apercevait les contours du palais royal, surgissant du sol tel une montagne au milieu de la ville. Il n’y avait qu’un autre bâtiment qui s’élevait ainsi dans la ville, le Colisée ou avait lieu le tournoi. Squall se dirigea vers ce dernier mais au moment ou il arriva devant l’immense construction, il continua son chemin à travers de petites ruelles qui serpentaient à travers les quartiers les plus pauvres de la cité. Il arriva dans un petit jardin publique à l’abandon devant un temple de taille réduite, celui de Lims-Kragma, la déesse de la mort. Autrefois fortement fréquentée pendant des périodes sombres où les sacrifices humains étaient monnaie courante, aujourd’hui interdit, les sacrifices avaient disparut, emmenant avec eux les Nécromanciens, les plus fervents adeptes du culte conservateur de la mort, rares étaient les gens qui affichaient publiquement leur adoration pour Lims-Kragma, ils venaient parfois la nuit au temple pour prier. Mais c’était aujourd’hui les guildes d’assassins qui se servaient surtout des temples de la déesse de la mort comme lieu de rencontre avec leurs clients.
Squall avança vers le temple et s’apprêta à frapper à frapper à la grande porte en bois massif. Il se figea un instant, regardant les sculptures autour de la porte, représentant une femme d’une grande beauté tirant vers elle un grand filet remplit des âmes des défunts…celle qui les ramène à elle à la fin…Squall secoua la tête pour reprendre ses esprits et frappa à la porte. Après plusieurs secondes, elle s’entrouvrit, dévoilant une femme vêtue d’une robe noire et au visage dissimulé derrière un voile. Elle le regarda d’un œil prudent, ses yeux étant la seule chose visible à travers son voile.

-C’est vous…Squall ? Demanda t’elle d’une voix profonde et féminine.

-Oui.

La prêtresse le regarda une dernière fois puis ouvrit en plus grand la porte pour le laisser entrer. Il pénétra dans une salle rectangulaire plongée dans les ténèbres, une faible lumière venait d’un chandelier posé sur une table à côté de la porte d’entrée. La longue salle rectangulaire était bordée de statue de la déesse de la mort et d’autres divinités mineures liées à elle. Quelques vitraux sur les murs devaient laisser passer une lumière rougeâtre pendant la journée. Au bout de la salle, un autel se dressé, des traces de sang séchés étaient visibles à sa surface malgré l’obscurité, des sacrifices d’animaux se dit Squall. Malgré la fin des sacrifices humains, les fidèles de Lims-Kragma continuaient de pratiquer leur foi comme ils le pouvaient.
Derrière lui, la prêtresse ferma la porte avec bruit, le tirant de ses songes. Elle se tourna vers lui et détacha le voile qui cachait son visage, révélant un visage jeune et d’une grande beauté, mais son visage était marqué par une expression de grande sévérité.

-Suivez moi, je vais vous montrer votre…chambre. Dit elle d’un ton glacial.

Elle prit le chandelier sur la table à côté de la porte et traversa la salle d’un pas solennelle, elle emprunta une porte à côté de l’autel et passa par un couloir aux murs recouverts de gravures de divinités. Elle ouvrit une porte au bout du couloir et lui fit signe d’entrer. Il se serait cru dans un cachot si il n’y avait pas eu un lit couvert de draps dans un coin et une tablette sur laquelle se trouvait une statue de la sombre déesse.

-Voila, je vous laisse. L’Ordre m’a dit que vous n’en aurez besoin que pour quelques jours. Je ferme toutes les portes du temple à la tombée de la nuit, mais ils m’ont également dit que vous n’aurez pas besoin de moi pour rentrer si il est trop tard…Bonne nuit.

La prêtresse ferma la porte qui claqua derrière elle. Squall ne pouvait pas imaginer une femme plus glaciale, elle était parfaite pour son fonction se dit il. Il ôta se vêtements de voyage qu’il posa au pied de son lit pour qu’ils sèchent. Il s’allongea sur le lit, et ferma les yeux, le son de la pluie qui tombait était comme une berceuse à ses oreilles, lentement, ses pensées se brouillèrent.
Il se revit dans la salle du conseil de l’Ordre. Il avait été convoqué le jour même par le conseil au grand complet. Il se revoyait dans la salle circulaire, une fosse au milieu était prévue pour ceux qui étaient convoqués par le conseil, au dessus de la fosse, un gradin formait un cercle pour que les membres du conseil ne soient pas visibles. Personne au sein de l’Ordre ne savait qui étaient les membres du conseil. Il se tenait dans la fosse, se tordant les doigts dans son dos, jamais il n’avait été convoqué par tout le conseil.

-Nous avons une mission pour vous Squall. Dit une voix grave dont Squall ne voyait pas l’émetteur.

-Nous avons apprit que le roi de Nosgoth, Ottmar, a organisé un grand tournoi pour désigner son successeur. Ajouta une voix de femme.

-Des participants de tous les royaumes vont y participer, nous ne pouvons tolérer qu’Ottmar brade son trône au premier venu qui lui offrira un bon divertissement. Dit une voix pleine de colère.

-Cela pourrait être dangereux, si son trône tombe entre de mauvaises mains, cela pourrait renverser l’équilibre entre les différents royaumes et apporter le chaos sur notre monde. Dit une voix pincée dans un murmure presque inaudible.

-Squall, nos membres les plus expérimentés sont dans le nord pour arrêter l’avancée des armées noires. Va à Willendorf, observe qui sont les participants et empêche ceux qui ne doivent pas avoir accès au trône de remporter le tournoi.

-Co-comment dois-je procéder ? Parvint à articuler Squall, sa tête tournait à mesure qu’il assimilait les informations, il n’arrivait pas à croire qu’on lui confiait à lui cette mission.

-Squall, cette mission est de première importance, utilise tous les moyens, n’importe lesquels pour que Nosgoth ne tombe pas en de mauvaises mains. Nous comptons tous sur toi, ne nous fait pas regretter de t’avoir donné une seconde chance.

Squall avait déglutit avec difficulté et s’était empressé de quitter la salle après avoir saluer ses pairs en s’inclinant.
Un bruit sourd tira Squall de son sommeil, les premiers rayons du soleil se glissaient dans la pièce par une minuscule fenêtre que Squall n’avait pas remarqué le veille.

-Le soleil se lève, le tournoi va reprendre dans quelques heures. Dit la voix étouffée de le prêtresse par la porte.

Squall l’entendit s’éloigner, il se redressa sur son lit et prit sa tête entre ses mains. A présent, il allait devoir accomplir son devoir.

Pour savoir, pourquoi "Oblivion"? Comme t'en avais chié pour le titre je voulais savoir.

Oblivion, c'est pas de KH : Chain of Memories comme ont dit certains, mais c'est The Elder Scroll IV : Oblivion, un jeu qui va sortir prochainement et dont je me suis un peu inspiré pour le scénario de base.

Les cinq jours qui suivirent furent dédiés aux qualifications des différents concurrents, 9500 furent retenus. Au sixième jour, le tournoi devait commencer, le roi assistant au début des combats. Les tribunes étaient pleines à craquer, les gens s'asseyaient n'importe où ils pouvaient. Locke était dans cette foule bruyante, pour observer les différents concurrents, et évaluer leur puissance. Il regardait la loge royale lorsque il vit le roi Ottmar y apparaître, et le silence régna dans le colisée. Le roi s'avança, et prit la parole :

-Bienvenue, peuple de Nosgoth, et aussi bienvenue aux autres peuples qui ont parcouru tant de lieues pour venir jusqu'ici, pour voir ou pour participer à ce tournoi. Sans plus attendre, je déclare que le tournoi commence!

La foule hurla d'approbation, les tambours et les trompètes retentirent pour signaler aux concurrents du jour de sortir des coulisses pour venir se présenter. Il y en avait plus d'une centaine, certains se distinguaient par des vêtements étranges ou par une carrure impressionnante, le reste était plutôt d'anciens militaires, aux vêtements sobres.

A la fin de la journée, tous les concurrents du jour étaient passés, il n'y avait pas eu de morts, car tuer son adversaire revenait à se disqualifier. Pour Locke, les combats avaient été plutôt moyens, c'étaient des guerriers expérimentés certes, mais il n'y avait eu que deux ou trois combats de magiciens, qui étaient vraiment intéressant pour la majorité des spectateurs, mais tout juste distractifs pour lui.

-La deuxième journée risque d’être pareille, se dit Locke. Je ne vais pas prendre la peine de revenir payer une place pour voir des combats aussi peu intéressants.

Locke alla donc se renseigner à la bibliothèque de la ville sur la géographie environnante de Willendorf. Il appris qu’il avait des grottes dans les montagnes à côté de la cité, et qu’il était possible que des gobelinoïdes y vivent. Il alla donc se renseigner à la caserne, pour savoir s’il y avait une quelconque prime sur la tête de ces monstres.

-C’est une pièce d’or la tête de gobelin, mais il n’y en a pas des masses dans le coin, vous perdez votre temps, lui répondit un garde.

-Ce n’est pas grave, je n’ai rien d’autre à faire et je suis un peu à court d’argent.

-Comme vous voulez, mais faites quand même attention, les montagnes sont dangereuses, mais cela n’a rien à voir avec les gobelins, ces montagnes sont truffées de crevasses et autres pièges naturels.

-Merci du conseil, répondit Locke, mais ça ne peux me faire qu’un bon entraînement.

Locke ramassa ses affaires à l’auberge et parti en direction des montagnes.

-Je ne suis convoqué que dans huit jours après tout…

Squall avait traversé rapidement la cité vers le Colisée depuis le temple. Il avait rabattu la capuche de sa cape sur son visage, ne laissant passer aucun rayons du soleil sur sa peau blanche. Arrivé devant le grand bâtiment où se pressait une immense foule à ses pieds, Squall s’enfonça dans la foule, la plupart étaient des paysans qui se bousculaient pour entrer, d’autres étaient des bourgeois qui hurlaient aux gardes qu’ils avaient été invité par le roi en personne. Squall se contenta de jouer des coudes pour passe devant un garde à qui il jeta au passage deux pièces d’or qu’il mit dans sa tunique avec avidité au lieu de les remettre dans la bourse accroché à se ceinture. Squall s’enfonça sous les arches qui menaient aux gradins pleins à craquer, lorsqu’il arriva en haut des escaliers qui y menait, un monde inondé de lumière et de couleurs s’offrit à lui. L’immense Colisée circulaire lui rappelait la salle du conseil de l’Ordre, à ceci prêt qu’il était immense, de gigantesque miroirs au sommet du dôme reflétaient la lumière, éclairant de mille feux l’arène en son centre. Sur les gradins, des hommes et des femmes venues de tout le royaume et bien plus loin encore, vêtues de toutes les manières imaginables, Squall se serait cru devant un arc-en-ciel qui s’était échoué sur terre. A l’autre bout du Colisée, il voyait la loge royale ou le roi et les membres de la cour allaient bientôt apparaître. Les spectateurs en face étaient si loin qu’ils avaient la taille d’enfants aux yeux de Squall.
Il sortit de ses pensées en réalisant qu’il bloquait de nombreuses personnes derrière lui. Il monta plusieurs gradins et parvint à s’asseoir entre quelques hommes du nord, reconnaissables par leurs barbes semblables à celles des nains et leurs vêtements fait en fourrures d’animaux étranges. Il regarda la loge royale lorsqu’il vit le roi Ottmar y apparaître, et le silence régna dans le colisée. Le roi s'avança, et prit la parole.

-Bienvenue, peuple de Nosgoth, et aussi bienvenue aux autres peuples qui ont parcouru tant de lieues pour venir jusqu'ici, pour voir ou pour participer à ce tournoi. Sans plus attendre, je déclare que le tournoi commence!

La foule hurla d'approbation, les tambours et les trompettes retentirent pour signaler aux concurrents du jour de sortir des coulisses pour venir se présenter. Il y en avait plus d'une centaine, certains se distinguaient par des vêtements étranges ou par une carrure impressionnante, le reste était plutôt d'anciens militaires, aux vêtements sobres. Mais Squall en repéra un en particulier, malgré la distance qui le séparait de l’homme, il le reconnut. Gardan du royaume d’Ylianor, même si il n’était pas très connut par ici, l’Ordre le surveillait depuis longtemps. Le serviteur le plus dévoué du roi Salazar, il était un de ses généraux et on disait qu’il n’avait jamais été vaincu au combat. Salazar convoité évidemment le trône d’Ottmar, il comptait sûrement sur Gardan pour remporter le tournoi et ainsi lui offrir le royaume sur un plateau. Gardan, dans son armure noir était très imposant, il dépassait d’une tête la plupart des concurrents, son visage était bardé de cicatrices et une immense épée à deux mains était accrochée dans son dos.
Squall balaya le Colisée du regard à la recherche de Salazar qui était sûrement venu assister au tournoi. Il repéra effectivement un gradin non loin de lui ou un espace vide s’était formé autour de soldats en armures noires qui lançaient des regards féroces aux spectateurs, un vieil homme vêtu de noir et d’or regardait paisiblement l’arène d’un air suffisant, un sourire de triomphe sur le visage. Squall savait ce qui lui restait à faire.
Après quelques combats sans intérêts, le tour de Gardan arriva. Il s’avança au centre de l’arène d’un pas assuré, comme si le trône était déjà à lui. Un silence de plomb régnait dans le Colisée alors que son adversaire, un colosse tout aussi impressionnant s’avançait, vêtu pauvrement de quelques étoffes de cuir bon marché, il avançait avec un rire mauvais sur son visage, il tenait dans sa main une hache de bataille qu’il posait sur son épaule, c’était sûrement un homme des peuples sauvages du sud.
Le duel s’engagea entre les deux hommes avant que les gardes ne leur donnent la permission. La foule n’émettait aucun son devant le combat de titans qui se déroulait. Le Colisée avait été construit de telle sorte que les bruits dans l’arène se répercutaient et raisonnaient tellement que Squall avait l’impression de n’être qu’à deux mètres du combat. Les deux opposants se frappaient tour à tour violemment avec leurs lourdes armes, mais Squall sentait que le sauvage du sud s’épuisait plus rapidement que Gardan. Squall ferma les yeux quelques instants puis les rouvrit et prononça des paroles inaudibles à toutes vitesse, aucun son ne sortait de sa bouche mais ses lèvres bougeaient rapidement. Il fixait le combat des yeux, le sauvage commençait à enchaîner les attaques sur Gardan qui parait aisément avec son épée, le sauvage d’un coup porta un coup d’une puissance surhumaine à son adversaire qu’il s’éleva dans les airs sous l’impact. La chute parut très lente, alors que Squall décrivait un mouvement de main discret. Gardan tourna sur lui-même pendant sa chute, se renversant de plus en plus vers le bas. Il tomba presque sur la tête perpendiculairement au sol, mais sa tête glissa sur le côté au moment de l’impact qui fut accompagné d’un craquement horrible qui se fit entendre dans tout le Colisée amplifié par l’écho. Le corps s’était écrasé de tout son poids sur son cou et sa nuque s’était brisée, plusieurs cries étouffaient se faisaient entendre et des gardes se ruèrent sur le corps de Gardan, l’un d’eux se pencha sur lui puis fit un signe de tête qui montrait bien qu’il n’y avait plus rien à faire. Un juron se fit entendre et Squall tourna la tête à temps pour voir Salazar descendre les escaliers suivit de ses hommes, son visage était crispé par la rage.
Dans l’arène, le sauvage regardait hébété les gardes qui le chassèrent, lui hurlant des injures.
Des murmures se firent entendre dans le publique.
Squall se leva de sa place et se dirigea vers la sortit, il n’y avait plus personne de valeur aujourd’hui. Mais au moment ou il emprunta les escaliers pour sortir, il vit le même garde qui l’avait laissé entrer dans la cité, il lui jeta un regard glacial. Squall fit comme si il n’avait rien vu et dévala les escaliers et sortit du Colisée. Il marcha rapidement, presque en courant, il traversa la place autour du Colisée, se dirigeant vers le temple de Lims-Kragma. Il traversa plusieurs ruelles en se retournant sans voir de poursuivants, alors qu’il arrivait presque au jardin qui bordait le temple. Un garde en armure se rua sur lui et l’entraîna dans une ruelle sombre, le plaquant d’une poigne de fer contre un mur.

-Sorcier ! Hurla le garde qui l’avait suivit depuis le Colisée. Tu crois peut être que je n’ai pas vu ton numéro ! Je sais ce que tu as fais vermine ! Sa chute était bien trop incroyable pour être le fait du hasard !

Il refermait sa main sur la gorge de Squall comme un étau implacable. Squall sentait spn cœur s’emballer.

-S…s’il vous plait arrêtez…Dit il d’une voix étouffé.

La garde la gifla violemment au visage de sa main libre, son gant de métal lui arrachant de la peau au passage. Squall sentit du sang dans sa bouche, il sentait son goût imprégner sa langue au fur à mesure qu’il se répandait. Le garde continuait de prononcer des paroles qui ne parvenaient plus aux oreilles de Squall, tout ce qu’il sentait c’était son sang. Puis, un rayon du soleil déchira un nuage et frappa la joue droite de Squall dont la peau commença à brûler comme si on y appliquait un fer chauffé à blanc. Le garde blêmi et relâcha légèrement son emprise sur Squall.

-…vampire…Dit le garde dans un souffle presque inaudible.

Au moment où il s’apprêtait à appeler à l’aide, Squall se libéra et plongea ses dents dans son cou. Il sentit ses dents transpercer la peau ferme du garde qui se débattait, mais maintenant c’était Squall qui le tenait fermement avec une force que son apparence n’aurait jamais laissé croire possible. Il sentait le sang affluer dans sa bouche puis se répandant lentement dans toutes les parties de son corps, comme un léger souffle de chaleur et de vie déchirant le froid glacial de sa demi-vie. Le garde ne se débattait plus à présent, abandonnant la lutte. Le brouillard rouge qui s’était posé devant les yeux de Squall s’ouvrit et il se rendit compte de ce qu’il faisait. Il relâcha l’homme qui tomba lourdement à terre sur le flanc.
Squall tremblait de tous ses membres, regardant le corps du garde, il sortit de sa cape une petite fiole remplit d’un liquide argenté qui brillait et s’agenouilla face au corps du garde, il versa un peux du liquide sur la plaie qu’il avait au cou, Squall lui avait presque arraché la gorge, et lui en fit boire le restant de la fiole. Peut être ne deviendrait il pas lui non plus un vampire.
Squall se releva et s’essuya d’un revers de main ses lèvres pleines de sang. Il regarda autour de lui et vit quelques passant dans une rue plus fréquenté non loin de là, personne n’avait vu ni entendu ce qu’il venait de se produire.

-A l’aide ! Un garde a était attaqué ! Cria Squall vers la rue.

Puis il se mit à courir dans l’autre direction, entendant quelques secondes plus tard des hurlements de terreur et des hommes appeler des soldats. Squall courra longtemps et arriva finalement au jardin du temple de la déesse de la mort. Une fontaine au milieu était encore remplit d’eau, Squall plongea ses mains gantée dans l’eau et but plusieurs gorgées d’eau pour chasser le goût du sang de sa bouche. L’eau se brouillait à sa surface sans qu’il ne s’y reflète. Une douleur à sa joue lui fit revenir à la mémoire qu’il faisait jour. Il passa sa main sur sa peau noircie par la brûlure et invoqua un sort de soin pour le guérir. Il sentit la plaie se refermer mais elle devait être encore légèrement visible. Il rabattit avec plus de soin sa capuche et entra dans le temple. Derrière lui, les claquements des bottes des soldats à la recherche d’un vampire se faisaient de plus en plus fort alors qu’ils se répartissaient les directions à fouiller.

Le soleil faisait paraître ses rayons à travers les volets de la chambre d'Ackyro depuis de nombreuses heures déjà, bien que celui-ci ne daignait toujours pas se lever. Son combat n'aurait lieu qu'en fin de soirée, il avait au départ été prévu pour très tôt le lendemain matin, mais le garde royal put faire jouer ses connaissances afin de le décaler son combat à la veille: celui-ci ne serait pas répertorié dans le programme du jour, ce qui serait un avantage: moins de monde serait présent, étant tous déjà à l'auberge la plus proche pour tenter de reserver une chambre convenable, aucun spectacteur ne saura qu'un garde royal combattra le soir même.

Sur ce, Ackyro avait prévu de se ménager la plupart de la journée, après avoir dormis quelques bonnes heures supplémentaires. Cependant, lorsque le soleil fut à son zényth, on frappa à sa porte d'un rythme paniqué, un rythme que seuls les gardes anxieux de la ville appliquaient aux portes quand ils étaient perdus, des novices généralement.

-Barrez-vous! J'ai un combat à péparer et je ne suis pas de garde! cria le dormeur de son lit, Allez voir votre supérieur!

-Monsieur, répondit tout de même le garde, mes supérieurs m'envoyent! Il y a eut un meutre! On a assassiné un garde!

En apprenant cette nouvelle, Ackyro se jetta hors de son lit et ouvrit la porte au garde:

-Qu'est-ce que vous racontez le bleu?! Toutes les patrouilles ont été mobilisées, on ne peut pas en avoir assassiné un!

-Monsieur... répondit faiblement le garde novice devant le ton grave de son supérieur, je ne sais rien du meurtre... on m'a juste envoyé vous chercher....

-Attendez-là alors, vous allez me guidez à la scène du crime...

Il mit précipitament son armure de garde sans se préocuper de faire sa toilette avant de partir, et cria au messager de lui montrer la route: cet imbécile n'avait que peu d'information, irritant encore plus Ackyro que son sommeil à nouveau dérangé. Le voyant se précipiter à travers les ruelles à pas de course, les passants euent vite fait de s'écarter pour laisser passer cet homme vêtu d'une armure si imposante qu'il était surprenant qu'il parvenait à avancer à une telle vitesse que le garde le guidant fut vite éssouflé, bien que vêtu d'une simple tunique bleue turquoise, la tunique de base des gardes de la ville. Arrivé au bout d'une énième ruelle, Ackyro vit une foule accablée autour de l'issue d'une autre ruelle, celle-ci bien plus étroite et sombre que celle dont il venait... une qui était sur le chemin d'un endroit qu'Ackyro préférait éviter en temps normal. Il se fraya un chemin à travers les curieux pour y trouver une dizaine de gardes et de médecins entourés autour de la victime. Se faisant de la place, Ackyro fit un bilan des causes du crime en observant l'état de la victime, pendant qu'un des généraux s'approcha de lui pour lui faire part de ses informations:

-Sire Ackyro, la victime en question est un des gardes du colisée, il a été trouvé ici il y a trois quarts d'heure dans cette exacte postion et cet exact état. Tout nous porte à croire qu'il a été tué...

-par un vampire, acheva de dire Ackyro, tranchez-lui la tête.

-Mais sire, le vampire en question semble lui avoir administré une sorte d'antidote le prévenant de se transformer. Nous en avons trouvé des traces sur les lèvres et nos chercheur l'on enmené au labo pour l'analyser, ce vampire regrette sûrement...

-TRANCHEZ-LUI LA TETE! hurla Ackyro d'un ton final.

Il avait déjà eut affaire à des vampires et avait apris à ne jamais se fier à eux le moindre du monde. La dernière fois qu'il eut fait confiance à l'un de leur espèce, il en perdit son frère à leur cause et dût lui-même l'abattre: ce fut le pire châtiment qu'on pouvait affliger à un garde: devoir achever la forme restante d'un autre garde,... un garde royal,.. un ami,... un frère... tout cela parcequ'une de ces immondices l'avait transformé en vampire...

-b...bi...bien Sire! Tout de suite!

-Qui l'a trouvé? Y-a-t'il des témoins?

-Non Sire! Des passants disent avoir entendu crier au secours avant que l'on accourt à notre aide.

-Qui est la dernière personne à avoir vu ce garde?

-Moi Sire..., dit un très jeune garde d'un ton abattu, c'était mon oncle, il me formait en tant que second...

Voyant le sentiment affiché sur le visage de cette adolescant, Ackyro se sentit contraint d'adopter un ton plus compatissiant:

-Très bien... où l'avez vous vu pour la dernière fois?

-C'était au Colisée, Gardan venait de se faire battre par un homme des peuples sauvages du sud... mon oncle partait à la poursuite d'un homme vêtu d'une capuche...on ne voyait pas son visage...il m'avait dit de rester au Colisée, de surveiller l'entrée...

Le jeune garde éprouvait alors une grande difficultée à articuler un mot de plus, Ackyro ordonna qu'on l'accompagna chez lui, et qu'on lui donne un congé de quelques jours le temps qu'il se remette des évènements.

-Bien, désormais, aucun garde ne doit s'aventurer seul dans les ruelles, ne vous aventurez pas plus loin dans cette ruelle, je veillerais à ce qu'un des conseillés du Roi fasse appliquer ces mesures de sécurité, maintenant...

-Eh! Ackyro ton combat ne devrait plus tarder maintenant!

Cette voix, Ackyro aurait put la reconnaîte parmis tant d'autres, c'était celle d'un autre garde royal, Zano, son ami d'enfance. Celui-ci, vêtu d'une armure de la même forme que la sienne mais de couleurs différents, s'approchait de lui d'un pas imposant. C'était un des rares gardes autorisés à participer au tournoi à ses côtés:

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-Laisses-moi cette affaire de suces-sang, et vas te défouler sur ton opposant qui t'attends au Colisée, ca te feras du bien et puis moi j'en branle pas une depuis que j'ai rattatiné mon nain du nord avant-hier, ca avance pas bien vite ce tournoi, nos armures rouillent un peu je trouve!! Ces paroles étaient accompagnées d'un rire réconfortant, qui s'associait souvent à chaque phrase prononcée par Zano. Ce dut être cela qui remplit Ackyro de confiance...

-Je vais y aller grande brute, j'ai vu ce qui restait de ton nain! Tu l'as encore plus rétrécit!

-Eh! C'est pas de ma faute si il sait pas éviter une massue! De toute façon, la règle stipule de ne pas tuer son opposant, donc je suis clean! Hehe! Pas comme ce sauvage du sud qui a buté Gardan! Personne sait ce qu'il s'est passé, mais le resultat est que Gardan a finit sur le crâne, avec quelques os légèrement décalés, rien de bien grave... il devrait s'en remettre d'ici quelques décénnies! Hahaha!! Haha!

-C'est bon Zano, je vois bien le scénario! Je vais y aller, tu es sûr de pouvoir te charger de cette affaire?

-Mais oui! Allez, casses-toi couillon!

-J'y vais alors, sois prudent...cette fois!

Tournant le dos sur cet après-midi tourmenté, Ackyro partit en direction du Colisée, où l'attendait la futur victime de sa colère...

Il arriva si tard aux portes du Colisée qu'il croisa des dizaines de groupes de spectateurs sortant avant de franchir les portes menant à l'arène. Peu de personnes serait présentes, et le Roi serait déjà partit depuis longtemps ayant sûrement d'autre affaires plus urgentes à regler, notament avec cette affaire de vampire.
Le soleil se couchait déjà, mais il restait tout de même une centaine de fanatiques du combat qui n'avaient pas encore eut une dose suffisante de combats à se mettre sous la dent et Ackyro allait faire en sorte de les rassasier.

Il prit la porte menant au vestibule des combattants: c'était le lieu où les guerriers se préparaient physiquement et mentalement. Bien qu'Ackyro fut déjà en tenue de combat, et se sentait prêt à se battre, il prit quand même quelques minutes pour se concentrer un peu plus et se calmer: ce tournoi lui avait déjà joué un mauvais tour avec ces saletés de mannequins, comment savoir ce qu'il lui reservait maintenant.
Quelques minutes plus tard, un garde vînt le chercher. C'était Habri, le "bouche-trou dont on ne sait pas quoi faire", voilà ce que l'on disait de lui derrière son dos malgré le fait qu'il soit un des gardes les plus sympatiques et apte à aider qu'il y avait dans l'armée du Roi.

-Bonsoir Ackyro, prêt à fair bobo? demanda-t'il naïvement.

Ne voulant parler à personne à ce moment précis, Ackyro ne lui donna qu'un clin d'oeil de derrière son casque en guise de réponse. Il avait aussi momentanement oublié à quel point Habri était niais, ôtant toute sympatie qu'il avait eut pour lui quelques instants auparavant.
Il suivi le garde jusqu'à l'arène, où Habri vérouilla la porte menant aux vestibules. Ackyro resta debout à attendre son opposant au centre de l'arène. Ce Colisée était une des plus grandes fiertés du royaume de Nosgoth, et le pourquoi de cela se comprenait vite: on pouvait y sentir l'exitation du combat, l'adrénaline montait déjà, la hargne de se battre était insoutenable. C'était le cas quand les tribunes étaient occupées. Ackyro ne sentit pas ces tensions du combat. Il ne fit qu'attendre calmement son adversaire sous les yeux désormais dormeurs des spectateurs restants.

Après quelques minutes d'attente, l'adversaire d'Ackyro arriva enfin: c'était un des elfes sylvestres de la forêt de Loren, contrée éloignée du royaume: sa peau clair était en contraste avec ses yeux marrons et ses habits marrons-verts. Etrangement, cet Elfe ne portait aucun arc, seulement un sabre fin.

Il s'approcha d'Ackyro et le salua en se courbant poliment. Le garde royal ne fit qu'incliner sa tête rapidement avant de se mettre en position de combat en attendant le signal du garde.

-Bonne chance guerrier, dit l'Elfe d'une voix confiante.

-COMMENCEZ!!

Immédiatement, Ackyro se jetta sur son adervsaire, son épée vers l'avant, mais quand son épée heurta une résistance, ce n'était que le sol. L'elfe s'était déplacé derrière lui d'une roulade agile et rapide et lui mit un coup de pieds latéral qui le déséquilibra momentanémant. Son adversaire en profita pour lui porter un coup de sabre en direction d'une des failles de son armure, mais Ackyro bloqua son attaque et enchaîna par un coup de point porté au visage faisant reculer l'Elfe. Ce dernier saignait gravement de la machoir d'une coupure provoquée par le métal des gants d'Ackyro. Visiblement, cela le déconcerta, puisqu'il s'arrêta net de combattre quelques secondes. Ackyro se méfiait, attendait de voir la ruse de l'Elfe. Il l'entendit alors prononcer des paroles en une langue inconnue à ses oreilles, et son sabre se métamorphosa doucement en arc, d'une splendeur éblouissante. Il tira une flèche unique qui toucha le centre de l'armure d'Ackyro, provoquant une onde de choc qui le propulsa en arrière de quelques mètres. Mais Ackyro avait déjà trouvé la faille dans la ruse de l'Elfe: en ayant usé de sa magie pour invoquer son arc, il s'était considérablement affaiblit, montrait des signes d'essouflement et ne disposait d'aucun moyen de parer les attaques physiques. la difficulté allait d'être de l'approcher assez en évitant les flèches. Celles-ci arrivaient en permances, et à fur et à mesure qu'Ackyro les évitait, il se fatiguait plus rapidement que l'Elfe. Il commit l'erreur de se permettre un instant de répis, instant pendant lequel une flèche le frappa en plein ventre, s'enffoncant presque dans son armure mais le projettant contre un mur de l'arène. Berserk de serait pas une solution cette fois.

-Abandonne maintenant, tu es un bon guerrier, je ne veux pas te blesser d'avantage.

A ces paroles, Ackyro compris tout de suite que l'Elfe se fatiguait aussi, les ondes de choc provoquée par ses flèches devaient lui soutirer une grande quantité de magie. Il continua encore quelques instants à éviter les flèches, avant de décider de changer de plan. Si l'Elfe aimait les ondes de choc, il allait lui en donner une.
L'Elfe tira une nouvelle flèche qu'Ackyro ne chercha pas à éviter, à la place, il la frappa de son épée, la tranchant en deux. Et à l'étonnement de l'Elfe, l'épée se mit à briller d'une lumière blanche aveuglante. Ackyro attendit quelques secondes avant de frapper le sol de toutes ses forces, faisant se soulever tout le sable de l'arène en une grande tempête dans un grand éclatement d'un bruit sourd qui fit trembler tout le colisée. Un des garde de l'arène attendit quelques dizaines de secondes que le sable se couche pour voir une grande fissure parcourant la moitié de l'arène. Des pierres étaient soulevées tout autour, d'un bout de la faille était Ackyro, agenouillé, et à l'autre se trouvait l'elfe, allongé inconscient.

-Je déclare Ackyro vainqueur! S'écria le garde.

Les quelques spectateurs restant applaudirent de tout leur possible, pendant que bien d'autre personnes revenaient en courant dans les tribunes.

-Saloperie d'Elfe..., se dit tout bas Ackyro sur le chemin de sa chambre. Il ne pensait qu'à aller dormir longtemps, ayant completement oublié qu'un vampire rôdait dans la ville.

Squall referma derrière lui les lourdes portes du temple plongé dans une lumière rougeâtre très faible qui ne laissait pas penser que le soleil était levé dehors.
Dans le temple, plusieurs silhouettes solitaires étaient occupées à prier devant des statuettes le long des murs ou bien devant l’autel central ou la prêtresse récitait des paroles sans fin dans une langue étrange. Squall traversa à grands pas la salle, se dirigeant vers sa chambre. Au moment de passer la porte menant au couloir intermédiaire, il aperçu la prêtresse qui lui jetait un regard inquiet depuis l’autel, il continua et entra dans sa chambre. Il s’assit sur son lit en soupirant, comment avait il put faire ça ? Quelqu’un frappa à sa porte et la prêtresse entra avant même que Squall ne l’y invite, elle avait enlevé son voile et le regardait avec la même inquiétude. Son regard s’était posé sur sa joue qui devait encore porter la trace de sa brûlure.

-Je suppose que c’est le soleil qui a fait cette marque. Dit elle d’un ton compatissant.

Squall resta figé de peur, comment pouvait elle savoir ? L’ordre lui avait il dit ?

-Ma maîtresse sait reconnaître tous ses serviteurs. Ajouta t’elle en voyant son expression d’étonnement.

Mais ce qu’elle venait de dire blessa Squall. Un serviteur de Lims-Kragma, comment pouvait elle dire cela de lui ? C’était comme si elle l’accusait ouvertement d’être un monstre...peut être avait elle raison en fait.

-Je ne suis pas son serviteur. Je ne sers que l’ordre et ne m’abaisserais jamais à la servir. Dit il d’un ton glacial.

Mais la prêtresse elle ne parut pas le moins du monde vexé, elle se contenta de hausser les épaules en soupirant.

-Vous devriez me laisser soigner votre visage, des fidèles viennent de me dire que les gardes de la cité sont à la recherche d’un vampire qui a attaqué et tué l’un des leurs. Si ils voient votre joue ils feront vite le rapprochement et vous finirez sur le bûcher avant l’aube. Ne vous inquiétez pas, les gardes sont peut être à votre recherche mais jamais l’un d’eux n’osera jamais poser le pied dans la demeure de ma maîtresse, les superstitions ou la peur des guildes des assassins les maintiennent loin du temple généralement.

En disant cela, elle approcha sa main droite de la joue de Squall qui eu un mouvement de recule. Elle arrêta son geste en soupirant de lassitude.

-Ne faites pas l’enfant, cela fait longtemps que nous ne pratiquons plus ni sacrifices humains ni la saignée alors vous pouvez au moins me laisser vous soigner.

Squall hésita quelques secondes puis la laissa s’occuper de sa brûlure, n’ayant pas de reflet, il était difficile pour lui de savoir si il portait les marques de sa blessure. Elle passa sa main sur sa joue puis une faible lueur dorée emmena de sa main qu’elle passa à nouveau sur son visage. Elle afficha un petit sourire satisfait.

-Voila, ce n’était pas si difficile de se laisser approcher par l’horrible prêtresse de la mort. Dit elle sans cesser de sourire.

Squall esquissa un faible sourire, elle lui avait presque fait oublier ce qu’il venait de faire.

-Merci…je…vous savez depuis quand que je suis…enfin ça…Dit il hésitant.

-Depuis que je vous ai vu l'autre nuit, à votre arrivée.

-Et vous m’avez quand même laissé entrer ? Vous n’aviez pas peur que je vous attaque ?

La prêtresse eu l’air gêné, elle s’assit à côté de lui sur le lit.

-Je sais que ça ne va pas vous plaire…mais disons que servir ma maîtresse m’octroie quelques pouvoirs sur les…êtres les moins apprécié de notre monde…dont celui de repousser les vampires qui tenteraient de me faire du mal…De plus, je sens qu’il y a quelques chose de différent en vous, j’ai déjà côtoyé des vampires mais vous avez quelque chose en plus…
Pourquoi l’avez-vous tué ? Le garde…

Squall eu un pincement au cœur.

-J’espérais qu’il survivrait jusqu’à l’arrivé des secours…je ne voulais pas le…Il m’avait vu en train de lancer un sortilège pendant un combat au tournoi et il m’a suivit. Il m’a attrapé dans une ruelle et…j’ai perdu le contrôle. J’ai essayé de m’arrêter…mais trop tard.

La prêtresse hocha de la tête, contrairement à Squall, elle ne semblait pas ressentir la moindre émotion par rapport à la mort horrible de cet homme innocent.

-Ce n’est pas de votre faute. Dit elle d’un ton décontracté.

-Pas de ma faute ?! Mais j’ai tué cet homme ! Il faisait son devoir et je l’ai tué d’une des manières les plus horribles qu’il puisse exister ! Vous rendez vous compte de ce qu’être tué par un vampire signifie ? Et sa famille ! Imaginez ce que cela peut être de perdre ainsi un proche ! Cela se sent que vous n’avez jamais perdu un proche. Dit Squall d’un ton accusateur mais en parvenant à ne pas trop hausser le ton.

-Mon père et ma mère sont mort alors que j’avais six ans, et ma sœur qui veillait sur moi depuis a été tué dans une taverne ou elle travaillait pour nous nourrir, inutile de préciser qu’ils n’ont pas fait que la tuer. Dit elle toujours calma même si elle avait baissé la voix.

Squall fut foudroyé par les paroles de la prêtresse, il était plus dégoutté par les paroles qu’il venait de lui lancer que le meurtre qu’il venait de commettre.

-Je…je suis vraiment…

-Malgré toutes les paroles des prêtres des différentes divinités, aucun n’a sut m’apporter un quelconque réconfort jusqu’à ce que l’ancien prêtre de ce temple vienne me voir. Tellement de gens voient la mort comme la fin du voyage, la fin de tout espoir. Alors qu’en fait c’est tout le contraire. Qu’importe la réputation de ma maîtresse, qu’importe le mépris que l’on peut lui porter, elle nous accueillera tous dans son royaume lorsque notre heure sera venue et là…le plus grand chapitre de notre existence pourra enfin commencer. La mort fait peur car peux d’entre nous prennent le temps de la comprendre, ce n’est pas la fin du voyage, mais la début d’un grand commencement.

Un silence pesant s’installa dans la chambre, dehors, le ciel commençait à s’obscurcir. Squall ne savait que dire.

-Niria. Dit la prêtresse.

-Je vous demande pardon ? Demanda Squall qui n’était pas sûr d’avoir compris ce qu’il avait entendu.

-Je m’appelle Niria. Dit elle avec un sourire triste sur son visage.

Squall lui rendit un petit sourire, il se rendit compote à quel point elle était belle et elle semblait à peine plus jeune que lui.

-Vous devriez retourner au Colisée. Sir Ackyro va combattre dans peux de temps, c’est un grand combattant et il est très apprécié par le peuple et les soldats. Dit elle le tirant de ses pensées.

Squall arriva dans le Colisée, l’esprit encombré par Niria et ses paroles. Il restait très peux de spectateurs à cette heure, Squall prit une place dans les tribunes assez près de l’arène pour voir le combat dans les moindres détails.
La porte à l’une des extrémités de l’arène s’ouvrit, laissant passer un homme dans une armure impressionnante, il s’avança d’un pas assuré au centre de l’arène. Derrière lui, Squall entendit deux gardes discuter entre eux, ils n’avaient pas prêté attention à Squall lorsqu’il s’était assis, occupés déjà à discuter.

-A ce qu’il parait le roi lui a permis de s’inscrire en premier au tournoi, faut dire il a toujours été assez proche de lui.

-Oui, tu sais qu’un de nos gars s’est fait tuer tout à l’heure ?

-Tuer ? Tu veux dire comme il y a deux mois ?

-Il y a deux mois ? Hé j’suis pas au courant moi !

-Il y a deux mois en plein cœur du château, deux gardes ont été retrouvé mort à l’aube. Ils n’avaient aucune blessure, ils n’avaient même pas dégainé leurs épées. Ils étaient tous les deux en poste devant la porte.

-Tu veux dire…La Porte ? Ils ont trouvé qui avaient fait ça ?

-Non, mais en tout cas il n’est pas entré, il y avait une mare de sang devant la porte, mais ce n’était pas aux gardes. Depuis le roi a fait interdire la partie du château ou est la porte, on dit qu’il a fait jeter des sortilèges pour la protéger et que des démons patrouillent autour. Personne ne sait ce qu’il y a derrière, pas même Ackyro, je doute même que Ottmar l’ai dit à qui que ce soit au monde.

A ce moment là, la porte à l’autre bout de l’arène s’ouvrit devant un elfe sylvestre au corps mince. Le combat commença alors, Squall n’aurait sut dire qui allait en sortir victorieux car l’elfe et Ackyro faisaient tous deux preuve d’une grande habilité. Mais Ackyro fit preuve d’une grande puissance physique et magique et sortit vainqueur du combat. Squall était très impressionné, il était aussi fort qu’intelligent. Si il était aussi proche du roi que ce que le disaient les gardes, il devait avoir des notions de ce qu’était gouverner un royaume. Squall avait peut être trouvé qui il allait devoir aider à remporter le tournoi.

J'ai pas finit, je voulais le faire en deux parties parcque c'est vraiment long.

Squall avait suivit Ackyro de loin à travers les rues de Willendorf jusqu’à ce qu’ils arrivent dans les quartiers au pied du palais. Là, Ackyro entra dans une maison qui devait être la sienne, Squall resta quelques secondes à attendre au milieu de la rue plongée dans le noir. La nuit était tombée et il en avait profité pour enlever sa capuche, libérant ses longs cheveux noirs noués en une queue de cheval. La faible lumière d’une bougie ou d’une torche venait d’un balcon à l’étage qui donnait sur la rue.
Squall regarda autour de lui si il n’était pas observé mais personne n’était présent dans la rue, il prit appui sur ses jambes et accompli un saut qu’aucun humain normal de sa stature n’aurait put réaliser, il atterrit sur le petit balcon qui donnait sur une chambre plutôt luxueuse. Ackyro lui tournait le dos, en train d’enlever son armure. Bien que moins impressionnant sans son armure, Ackyro restait d’une stature imposante. Squall attendit qu’il ai totalement enlevé son armure et déposé son épée au pied de son lit.

-Le monde a les yeux rivés sur Willendorf et retient son souffle en attendant que lui soit révélé le nom du futur roi de Nosgoth. L’enjeu de ce tournoi est bien plus important que quiconque peut l’imaginer Ackyro. Dit Squall d’une voix tranquille.

Ackyro se retourna aussi vif que l’éclair, attrapant son épée au passage qu’il avait sortit de son fourreau dans un grincement de métal. Il s’était mit en position de combat, regardant Squall droit dans les yeux. Mais Squall écarta les bras légèrement, montrant qu’il n’était pas armé et que ses intentions n’étaient pas hostiles.

-Vous semblez faire preuve de forceet d’intelligence, de plus le peuple vous aime Ackyro. Vivre aux côtés d’Ottmar doit vous avoir appris quelques notions pour régner. Mais si vous gagnez, si Nosgoth vous revient, que ferez vous Ackyro ? Quel rôle pensez vous jouer dans ce monde de chaos ?

Ackyro continuait de le fixer d’un regard déterminé et restait insondable.

-Qui êtes vous ? Demanda t’il d’une voix forte.

-Pour l’instant moi non n’a aucune importance, mais réfléchissez à ma question Ackyro, il y a des choses en ce monde plus importantes que la gloire. J’attendrais ma réponse et le moment venu, je reviendrais vous voir. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit.

Squall sauta en arrière et atterrit dans la rue et s’éloigna à grand pas. Il s’était vite éloigné de la maison d’Ackyro et était maintenant dans le centre ville. Il se dirigea vers le temple de Lims-Kragma. Lorsqu’il tenta d’ouvrir la porte, elle resta fermée. Squall se souvint que Niria fermait les portes à la nuit tombée. Il contourna le temple par le jardin qui l’entourait. Il marcha à travers les fougères et des mauvaises herbes et trouva ce dont Niria parlait. Un mur d’à peux près deux mètres de haut séparait le jardin d’une cour intérieure. Squall sauta par-dessus et trouva son chemin à travers des couloirs sombres jusqu’à sa chambre.
Alors qu’il s’apprêtait à se déshabiller, un sifflement lui transperça les oreilles et il ferma les yeux.
Lorsqu’il les ouvrit, il était dans la fosse de la salle du conseil de l’Ordre. Il regarda sa main qui était transparente, quelqu’un avait emmené son esprit jusqu’ici.

-Comment se déroule ta mission à Willendorf Squall ? Demanda une voix profonde au dessus de lui.

Squall baissa machinalement les yeux en signe de respect.

-Bien maîtres, je pense avoir trouvé un participant qui pourrait devenir un roi digne, Ackyro, le chef de la garde royale. C’est un homme fort et intelligent, il pratique une puissante magie, ses liens avec Ottmar lui permettront sûrement de régner de façon juste. Et plus important, le peuple l’aime, il a confiance en lui et serait prêt à le suivre.

Aucun membre du conseil ne prit la parole pendant un certain temps, Squall sentait que quelque chose n’allait pas.

-Tu as fais du bon travail Squall, mais le conseil a mené sa propre enquête et nous avons trouvé un participant au tournoi en qui nous avons confiance et qui possède toutes les capacités nécessaires pour gouverner. Dit la voix aiguë d’une femme.

Squall resta quelques secondes sans comprendre, regardant autour de lui à la recherche d’une aide quelconque.

-Mais…dans ce cas…pourquoi m’avoir envoyé à Willendorf ? Et puis…empêcher une personne mal intentionnée de monter sur le trône est une chose…mais choisir qui devra régner…

-Squall, le conseil a prit sa décision. Tu dois l’aider à monter sur le trône.

A ce moment là un homme âgé aux longs cheveux argentés apparut à côté de Squall, il était lui aussi transparent, il était logiquement à Willendorf.

-Squall, je te présente le seigneur Cruensius. Sir Cruensius, je vous présente Squall, il vous aidera à surmonter les épreuves qui vous attendent.

Cruensius fit un grand sourire amicale à Squall qui le regarda un long moment.

-…Il fait partie de l’Ordre ? Demanda Squall d’une petite voix.

-Bien sûr que non Squall, nous n’avons pas l’intention de mettre l’un des notre sur le trône de Nosgoth ! Dit une voix indignée au dessus de lui.

-Je comprends que vous vous méfiez Squall mais je vous assure que je n’ai d’autre intention que de ramener la paix en ce monde, et grâce à Nosgoth ce sera possible ! Dit Cruensius d’une voix compréhensive.

-De toute manière, le débat est clos. Squall, tu dois tout faire pour que Cruensius monte sur le trône de Nosgoth. Si tu y parviens, soit sûr que le conseil t’en sera éternellement reconnaissant et qu’il t’ouvre ses portes bien plus tôt que dans tes rêves les plus fous.

A peine la voix avait elle dit cela que Squall se retrouva dans sa chambre, même si il n’en avait pas vraiment bougé, il avait l’impression d’y avoir été catapulté. Mais un nouveau sifflement transperça ses oreilles et il ferma les yeux. Il se retrouva sur une colline au milieu d’une plaine luxuriante. Le soleil se couchait au loin, il devait être bien loin de Willendorf pour que le soleil se couche ici. Il profita du soleil, même si il n’était pas vraiment là, le fait d’être face au soleil sans se dissimuler sous sa capuche était comme une bénédiction, il avait l’impression d’être normal.

-Je comprend que cela te fasse du bien, j’ai choisis cet endroit pour toi Squall. Dit une voix derrière lui.

Squall se retourna rapidement et baissa les yeux devant Méntirius. Il avait été l’un des rares sorciers de l’Ordre à le comprendre dans sa jeunesse, c’est lui qui restait debout jusqu’à la nuit pour lui enseigner son savoir quand Squall était au château de l’Ordre et qu’il fuyait les autres, passant ses journées dans les cachots et ses nuits à se promener dans les couloirs glacials qui n’avaient plus de secrets pour lui. Méntirius était comme un père pour Squall, et il faisait aussi partie du conseil. Il était transparent, il projetté son esprit ici et celui de Squall en même temps ce qui montrait à quel point il était puissant.

-Squall, je sais que tu te méfies de Cruensius, mais le conseil sait ce qu’il fait. Tu dois nous faire confiance. C’est ce qu’il y a de mieux à faire, Cruensius est un homme bon, intelligent et vertueux, il sera ce qu’il ne sera jamais arrivé de mieux à Nosgoth …Quelque chose ne va pas ? Demanda il.

Squall sursauta, Méntirius avait toujours deviné quand il cachait quelque chose. Il était inutile de lui cacher la vérité, il lui raconta l’histoire du garde qu’il avait tué. Méntirius resta interdit quelques temps.

-Squall…tu n’avais pas le choix…je veux dire…il t’aurait tué ou envoyé en prison et tu as une mission à accomplir. Je ne dis pas que ce que tu as fais est sans importance, mais il est parfois nécessaire de faire des sacrifices. Mais je sens qu’il y a autre chose aussi…tu es sûr que c’est la seule chose ?

-Oui maître. Dit il aussitôt.

Méntirius le regarda quelques secondes puis lui fit un sourire que seul un père pouvait donner à son fils.

-Bien, fais attention Squall et bonne chance.

Squall rouvrit les yeux et se retrouva de nouveau dans sa chambre, le fait que son esprit ai été envoyé deux fois de suite à différents endroits n’était pas très agréable, il avait la nausée. Il se coucha dans son lit après s’être déshabillé en hâte et tira les draps sur lui. Il plongea dans un sommeil habité par une magnifique prêtresse, des combattants s’affrontant dans une arène et par une lourde porte fermée qui donnait sur une chose inconnue.

Locke se traîna jusqu'à l'auberge, il était éreinté. Il se demandait encore qui étaient ces mystérieux assaillants qu'ils l'avaient agressé dans les montagnes...

Il redescendait une montagne, les gobelins n'ayant pas été très dur à tuer... ils attaquaient toujours de la même façon : leurs guerriers lui fonçaient dessus lance en avant, là il écartait la lance avec sa lame et faisait sauter la tête d'un grand coup. Les archers quand à eux le fuyaient et essayaient de le toucher avec leurs flèches, sans comprendre qu'il avait utilisé un sort qui produisait autour de lui un champ électromagnétique qui repoussait leurs flèches dont les pointes étaient en fer. Locke du tuer ceux là par magie.
En fin de compte, il avait tué une cinquantaine de gobelins sur une bonne partie de la chaîne montagneuse. Mais alors qu'il était sur un chemin étroit bordé d'une falaise, une intense lumière apparut devant et derrière lui, puis s'éteignit progressivement, laissant derrière elle des hommes habillés en noir de la tête aux pieds. Locke sortit son katana, et leur demanda:

-Qui êtes-vous?

Mais les hommes ne parurent même pas écouter, et sautèrent sur lui. Il lança un sort de téléportation limitée, disparu pour réapparaître deux mètres à côté, les hommes en noir s'arrêtèrent un instant, pour repartir dans sa direction une seconde après. Locke couru dans l'autre sens, tout en préparant un sort, puis se retourna brusquement et lança une gerbe d'éclair qui firent tous mouche sur ses poursuivants. Ce sorts les ayant paralysés, mais seulement pour un moment, il se dépêcha de partir au plus vite et couru jusqu'aux portes de la ville sans s'arrêter, c'est pourquoi il était tellement fatigué.

Locke s'assit au bar et commanda une bière bien fraîche. A ce moment là entrèrent deux hommes étranges cachés par leur grand manteau noir avec une capuche baissée, qui ne laissait voir que le bas de leur visage et la lueur de leurs yeux. Les deux hommes s'assirent à une table dans un coin reculé de la salle et commencèrent à chuchoter, tout en regardant dans la direction de Locke. Locke les remarqua, mais il ne s'en préoccupa pas, étant donné sa fatigue. Locke remis son sac plein de têtes de gobelins sur son dos et se dirigea vers la caserne.
Une fois arrivé la-bas, il tomba sur le même garde que la précédente fois.

-Ça alors, dit le garde, vous êtes vivant ?! Après sept jours on est certain d'être mort d'habitude...

-J'ai parcouru une grande partie de la chaîne montagneuse, et ça prend du temps... voilà les têtes de gobelins, il y en a cinquante.

-Cinquante? Vous avez du chercher longtemps pour en trouver autant dans ce coin... parce qu'à chaque fois qu'ils commencent à être trop nombreux, le roi envoie une partie de la garde les éliminer.

-Les voici, dit Locke en donnant un gros sac de toile grise teintée de rouge au garde.

-Je vous crois sur parole, voilà cinquante pièces d'or... et bonne chance pour le tournoi, dit le garde tout en adressant un clin d’œil à Locke.

J'pense que je vous ai fait assez attendre... Mr. Green

Squall attendait patiemment au pied d’une des auberges les plus luxueuses de la ville dans un des quartiers les plus bourgeois qu’il puisse exister. Plaqué contre sa façade, à la recherche d’un petit peu d’ombre dans cette matinée ensoleillée, ajustant sa cesse sa capuche devant son visage. Il avait reçu un message la veille lui disant de se rendre ici même à cette heure, le message était signé Cruensius. Cela faisait presque une demi-heure qu’il attendait là, baissant la tête lorsque des passants le regardaient bizarrement et lorsque des gardes passaient. Il commençait à penser que Cruensius n’allait jamais venir lorsque la porte d’entrée de l’auberge s’ouvrit, laissant passer le vieil homme dans ses vêtements noirs. Il balaya la rue du regard et le vit. Il s’approcha de lui avec un grand sourire.

-Désolé de vous avoir fait attendre. Dit il comme si ils étaient les meilleurs amis du monde. Bien, mon combat va avoir lieu dans peu de temps alors allons y.

Cruensius se mit en marche d’un pas rapide, Squall marchait à côté de lui, la tête baissée pour éviter les regards des passants. Cruensius lui jeta un regard et son expression se durci.

-N’ayez pas honte de ce que vous êtes. Dit il d’un ton de reproche. Vous n’êtes pas responsable de ce que vous êtes, si ces imbéciles vous rejettent c’est à cause de leur ignorance. Le commun des mortelles a et aura toujours peur de ce qu’il ne connaît pas. Alors relevez la tête, soyez fière de ce que vous êtes devenu malgré votr nature.

Squall regarda de côté Cruensius dont l’expression redevint immédiatement sympathique et souriante. Squall releva un peu tête et continua de marcher à sa hauteur, se demandant pourquoi tout le monde semblait porter intéret à sa malédiction ces temps ci. Le reste du chemin se fit dans le silence et ils arrivèrent au pied du Colisée où ils se frayèrent un chemin à travers la foule qui se pressait pour entrer. Squall et Cruensius se séparèrent une fois à l’intérieur, Squall allant dans les gradins et Cruensius se rendant dans la salle des participants.
Squall parvint à se trouver une place d’où il avait une bonne vue sur l’ensemble de l’arène. Il y avait une immense foule ce jour ci. Les gradins étaient tous pleins à craquer et encore de nouveaux spectateurs se pressaient pour assister aux combats du jour.

Après plusieurs minutes, les portes s’ouvrirent aux deux extrémités de l’arène, laissant entrer deux combattants. Il y eu une dizaine de combats plus ou moins intéressants avant que finalement, Cruensius entre dans l’arène. Son adversaire était un colosse de plus de deux mètres armé d’une hache.

Cruensius s’avança sans armes au centre de l’arène tandis que son adversaire s’avançait en lançant des regards mauvais au publique. Cruensius salua le roi en s’inclinant en direction de la tribune royale puis fit de même vers son adversaire qui resta immobile.
Un gong retentit dans le Colisée et le combat commença. Le géant se rua sur Cruensius en brandissant sa hache et en hurlant. Cruensius leva lentement une main et lorsque la hache s’abattit elle frappa de plein fouet un bouclier transparent dans une gerbe d’étincelle à quelques centimètres du visage de Cruensius qui affichait son sourire aimable. Le colosse grogna et força sur le bouclier d’énergie. L’expression de sympathie s’effaça du visage de Cruensius pour devenir un rictus sadique, il donna une impulsion de sa main et son bouclier émis une sorte de lumière noir qui projeta le colosse à une dizaine de mètres plus loin. Lorsqu’il se releva et brandi sa hache, il se rendit compte que sa lame avait fondu. Il jeta son manche avec rage et chargea Cruensius qui s’avançait d’un pas tranquille. Il balaya l’air devant lui de sa main lorsque le géant n’était qu’à quelques mètres de lui, il tomba en arrière et commença à s’agiter au sol, comme si il n’arrivait pas à se lever. Cruensius s’approchait de lui en tandant sa main gauche, paume en avant vers son adversaire qui se débattait toujours pour se lever. Cruensius donna une impulsion de sa main gauche et le colosse fut totalement plaqué au sol, ne bougeant plus ses membres. Seul son visage semblait être épargné, son expression commençant à laisser transparaître son affolement. Cruensius leva sa main droite au dessus de sa tête et une boule noir apparu au creux de sa main, elle commença à grossir et le sable de l’arène tournoyait autour de lui de plus en plus vite. Un bruit se mille chevaux au galop s’abattit sur le Colisée et une véritable tempête de sable empêchait les spectateurs de voir quoi que ce soit dans l’arène.
Squall se leva pour tenter de voir quelque chose mais le souffle d’une puissante explosion le plaqua au sol. Le silence était revenu dans la Colisée, brisé par quelques personnes qui crachaient et toussaient autour de lui. Squall se releva et regarda l’arène, la tempête de sable faiblissait rapidement. Au cœur de l’arène, le colosse gisait à terre, ne montrant aucun signe de vie, Cruensius à ses côtés fixait le corps, Squall aurait juré voir ses lèvres bouger mais il cessa aussitôt. Plusieurs gardes se précipitèrent vers Cruensius et le colosse, ils tentèrent de le réveiller en vain. L’un d’entre eux prit Cruensius par le bras pour l’emmener hors du Colisée mais derrière lui, le colosse se leva devant les gardes stupéfaits. Cruensius fit un signe de tête au garde qui le tenait pour le congédier, il s’approcha du géant qui le regardait d’un air hébété et lui posa la main sur son épaule.
Squall pensait vraiment qu’il l’avait tué et fut soulagé de le voir debout, sinon Cruensius aurait été disqualifié et l’Ordre l’aurait banni.

Les deux concurrents sortirent de l’arène et Squall se prépara à rejoindre Cruensius alors que de nouveaux combattants entraient dans l’arène, il n’y prêta pas attention et commença à se diriger vers la sorit lorsqu’un un cri d’effroi s’échappa de la bouche de tous les spectateurs, faisant sursauter Squall qui se retourna pour voir la raison de leur peur. Il comprit tout de suite en voyant le guerrier qui avançait vers son adversaire figé d’horreur.
Arutha, dans son armure blanche, brandissant son immense hallebarde s’approchait de son adversaire, le surplombant de toute sa hauteur.

Oblivion Lubu7ms

Contrairement à son habitude, Ackyro s'était levé tôt le lendemain de la visite tardive du mystèrieux être qui, jugeant du ton de sa voix, venait presque lui offrir le trône. Mais une simple réflexion suffisait pour connaître l'identité de cet individu: une visite nocture, un saut inhumain, une approche sans aucun bruit,... cela ne laissait aucun doute qu'il avait trouvé son meurtrier. Dans d'autres circonstances, savoir cela aurait parut comme un bon début d'enquête pour Ackyro, mais tout était different dans ce cas-ci: que voulait ce vampire? Il assassinait un garde innocent l'après-midi et contactait un garde royal le soir même en lui assurant une quasi-certaine victoire au tournoi... Ne parvenant pas à se faire une raison, Ackyro en avait décidé de parler de toute cette affaire avec le Roi Ottmar lui-même.

Le Roi n'était disponible que dans la matinée, ce qui expliquait aux curieux la présence du garde royal dans les couloirs du palais si tôt un jour où il n'avait aucun combat. Il ne mit pas longtemps pour atteindre les quartiers du Roi, empruntant quelques "raccourcis" qu'il avait découvert il y avait déjà quelques années. Il pénétra dans une sorte d'anti-chambre avant d'atteindre la chambre du Roi Ottmar. Il était assis à son bureau dans sa stature habituelle exprimant force et sagesse, mais malheureusement cet air réconfortant s'affaiblissait depuis quelques années déjà, laissant place à la fatigue de son âge avancé...
Constatant la présence de son serviteur dévoué, le Roi semblait à la fois réconforté et soulagé:

-Sir Ackyro! Mon bon soldat Ackyro! Votre présence me fait plaisir plus qu'elle n'en a l'habitude! Mais asseyez-vous, vous avez une affaire importante à discuter je présume, ou vous ne vous seriez pas troublé votre précieux sommeil! Dit le Roi en accompagnant sa dernière parole d'un clin d'oeil.

-Pardonnez-moi ce dérangement Votre Majestée, mais il y a une affaire dont je dois vous faire part.

-Je vous en prie! Répondit le Roi d'un air réjouit de pouvoir donner conseil à Ackyro.

-Hier soir, après mon combat dans l'arène, j'ai été visité par le meurtrié que nous cherchons. Il me demandait ce que je comptait faire si je remportais le tournoi, ce que je ferais du royaume...

-Alors, que lui avez-vous répondu?

Surpris de ne pas être demandé directement de ce qu'il était advenu du vampire, Ackyro répondit du mieux qu'il pu:

-Je...je ne lui ai rien dit, je pensais plus à me défendre qu'à parler du futur.

-Oui, je m'en serais douté, dit le Roi d'un air étonnement déçu, et c'est pour cette raison que je vais vous demander une faveur...

Le Roi Ottmar devenait de plus en plus nerveux et semblait même transpirer: ce qu'il allait dire à Ackyro devait être une chose hors du commun pour qu'il se mette dans un état pareil. Il se passa quelques secondes anxieuses pendant lesquelles le Roi paraissait se poser une multitude de questions, avant de finalement dire à Ackyro:

-J'aimerais que vous renonciez à remporter ce tournoi.

Surprit de cette ordre, Ackyro ne put répondre pendant quelques temps. Après avoir reprit ses esprits, il se prononca:

-Mais... c'est vous qui m'avez autorisé à participer au tournoi...

-Oui, et je le regrette. Dit-il, la sympatie toujours aussi présente dans sa voix. Bien que vous soyez un excellent soldat, combattant et stratège, je ne crois pas que vous soyez le mieux placé pour gouverner. D'ailleur, je ne veux pas que vous deveniez la relique que vous voyez devant vous maintenant, finit-il en souriant.

-Tr...très bi...

-Mais ce n'est pas le service que je vous demande. Bien que vous ne devrez pas remporter le tournoi, j'aimerais que vous en preniez part. Je ne voudrais pour successeur qu'un homme que vous jugerez digne vous-même lors d'un combat, un homme capable de vous battre vous, un des joyeaux de ma garde royale.

-Bien... Majesté. Je ferais selon votre désir.

-Et concernant ce vampire, faites tout ce qu'il est en votre pouvoir pour le jetter hors de ma citée, je ne veux prendre aucun risque en ces temps difficiles.

Ackyro ne répondit à cet ordre que d'un hochement de tête.

Ayant passé la plupart de ce qu'il lui restait de la matinée à réfléchir à son entrevue avec le Roi, Ackyro décida de suivre les ordres en ce qui concernait le tournoi, mais décida d'apprendre plus de ce vampire avant de prendre quelqu'autre mesure pour l'expulser. Aussitôt qu'il fut décidé, il fit poster dans toute la ville des affiches promettant des récompenses à tous ceux qui avaient aperçu une personne ou évènement supect recemment et qui viendrait le lui dire personnelement. Au pire, il inverstirait lui-même dans la zone au délà du lieu du crime de la veille.
C'était la première fois qu'Ackyro allait désobéir un ordre direct d'un supérieur, mais l'attitude du Roi lui semblait étrange, son changement de caractère soudain en pleine disscution et son manque d'interêt pour le vampire rôdant dans la ville lui fit se demander si l'âge et la fatigue du Roi ne commencait pas à influencer ses décisions.

C'est un peu pourri désolé mais au moins comme ca vous pouvez vous baser sur quelques-unes des informations pour continuer dans votre hsitoire...

Squall regardait Arutha s’avançait au centre de l’arène. Le plus grand guerrier que l’histoire n’avait jamais connu, celui que l’on disait capable de mettre en déroute à lui seul une armée d’un million d’hommes, celui que l’on nommait à juste titre, le dieu de la guerre. Arutha avait répandu la peur sur tous les royaumes du continent pendant des années.
Il y a longtemps, Arutha s’était allié à un tyran qui avait tenté de dominer tout le continent par la force, celui-ci avait adopté Arutha, faisant de lui son fils. Mais ce dernier l’avait tué de ses mains et avait prit le commandement de son armée. Tous les rois et seigneurs s’étaient unis pour vaincre le démon qui avait par la suite fuit vers le nord. Mais depuis, il était revenu et parcourait à sa guise le monde, suivit de ses fidèles, tuant et pillant sur son passage.
Mais aujourd’hui, il était là, prêt à prendre Nosgoth, comment avait il pu s’inscrire au tournoi ?
Son adversaire n’était qu’un jeune homme à peine sortit de l’enfance, armé d’une simple épée et se cachant derrière un bouclier trop grand pour lui. Arutha laissa échapper un ricanement et abattit sa hallebarde au sol faisant trembler tout le Colisée et projetant le jeune homme à terre. Celui si prit la fuite, laissant Arutha seul dans l’arène, mais aux deux entrées de l’arène, des gardes armés arrivaient en courant, armes sortis. Ils encerclèrent rapidement Arutha qui restait impassible. Au lieu de s’occuper des dizaines de gardes massés autour de lui, il regardait la tribune royale.

-Alors ! Est là tout ce que vous avez à m’offrir Ottmar ?! Cria t’il d’une voix forte. Votre royaume ne m’intéresse pas vieil imbécile, je ne suis là que pour une seule chose…combattre ! Allez ! Offrez moi des adversaires dignes d'interet avant que je ne perde patience !

-Monseigneur ! Cria un garde qui pénétra dans l’arène en courant. Monseigneur, il a tué plusieurs participants et des gardes !

Ottmar se leva de son siège, se tenant sur l’épaule d’un de ses sujets pour l’aider à tenir debout.

-Arutha, vous avez trop longtemps répandu la peine, la souffrance et la mort sur nos terres. Dit il d’une voix qui ne laissez pas paraître sa faiblesse. Maudit soit le jour qui vous a vu naître, mais aujourd’hui sera un jour de réjouissance désormais …car il sera celui qui vous a vu disparaître ! Gardes ! Tuez le !

La vingtaine de gardes autour d’Arutha se jeta sur lui en poussant un cri de guerre. Arutha fit tournoyer autour de lui à une vitesse ahurissante sa hallebarde, mettant en pièce plusieurs gardes, il abattit son arme sur un garde devant lui, puis d’un large mouvement de bras balaya plusieurs gardes sur sa droite. Rapidement, il ne resta plus un homme debout pour combattre, une mare de sang se répandait aux pieds de Arutha.

-Ha ! Pitoyable ! N’y a-t-il aucun homme dans votre royaume qui puisse m’offrir un défi décent Ottmar ?! Cria Arutha.

Plusieurs plaintes d’horreur se faisaient entendre dans le Colisée, des spectateurs fuyaient les lieux mais la majeure partie d’entre eux voulait voir la suite du massacre. Arutha prit l’épée d’un garde à ses pieds. Il la fit tournoyer dans sa main puis la lança vers la tribune royale, elle se planta dans le dossier du fauteuil d’Ottmar, là ou il se trouvait il y a quelques secondes. Ce dernier ne bougea pas d’un millimètre, figé d’horreur devant le carnage qui s’était produit devant lui. Plusieurs gardes dans la tribune l’attrapèrent sans ménagement et le firent sortir alors qu’un garde en armure sombre sautait au milieu de l’arène depuis la tribune royale. Il dégaina une longue épée à deux mains.
-Mon nom est Zano, et je jure sur tout ce qui m’est le plus chère au monde de te faire payer tes actes espèce de chien ! Hurla t-il.

Il courra sur Arutha qui affichait un petit sourire de satisfaction.

-Tu dois avoir du courage pour oser te dresser contre moi !

Les deux guerriers se lancèrent dans un duel acharné. Zano échappa plusieurs fois de peu à un coup qui lui aurait été fatal, Arutha se montrant à chaque coup plus rapide et puissant. Après plusieurs minutes de combats, Zano était essoufflé, tenant avec difficulté sa lourde épée. Arutha ne montrait aucun signe de fatigue.

-Tu es tellement faible que c’en est ennuyeux. Dit il avec mépris.

Arutha tourna les talons et se mit à marcher vers une des portes de l’arène. Mais Zano le rattrapa et se plaça devant lui prêt à en découdre.

-Je n’ai pas de temps à perdre imbécile. Dit-il.

Arutha donna un grand coup latérale avec sa hallebarde, faisant voler en éclats le flanc de l’armure de Zano qui s’écrasa plusieurs mètres plus loin. Celui-ci laissa échapper une longue plainte de rage et de douleur pendant que Arutha continuait de marcher vers la sortie.

Squall sortit de son était de stupeur. Arutha venait de vaincre plusieurs adversaires de valeurs et maintenant il partait comme si de rien n’était. Squall ne pouvait pas le laisser partir ainsi, il fallait l’arrêter à tout prix. Il descendit en courant la tribune et accomplit un long saut pour atterrir quelques mètres derrière Arutha qui ne l’avait pas entendu. Squall récita rapidement son incantation et lança une gerbe d’éclair dans le dos d’Arutha. Mais ce dernier se retourna immédiatement et frappa de son arme les éclairs qui dévièrent pour s’écraser dans les tribunes, creusant un grand cratère là ou se trouvaient auparavant plusieurs spectateurs. Squall voulu lancer une autre attaque mais Arutha le frappa au visage avec le manche de sa hallebarde. Squall tomba à terre, se tenant le visage entre ses mains, remerciant le ciel que le coup n’ai pas fait tomber sa capuche de son visage. Arutha l’attrapa à la gorge et le souleva au dessus du sol.

-Alors jeteur de sort ? As tu quelque chose d’autre dans ton sac ou vas-tu en rester là ? Personne ne peut s’opposer à ma puissance ! Tous les guerriers, tous les sorciers qui se sont opposés à moi ont trouvé la mort et ce ne sont pas tes pitoyables tours qui viendront à bout du Dieu de la guerre !

Arutha leva sa hallebarde au dessus de sa tête, prêt à l’achever, un rayon du soleil se refléta sur le métal de l’arme et commença à ronger la peau sur le front de Squall. Arutha abaissa son arme lentement.

-Haa…un vampire…j’aurai eu beaucoup de plaisir à te tuer maintenant mais j’ai entendu dire que le sort réservé aux enfants de la nuit est assez horrible. Je vais te laisser là aux soins de tes nouveaux amis.

Arutha le jeta à terre et lui donna un coup de pied dans le visage, l’assommant sur le coup. Arutha repartit en ricanant, en entrant dans la pièce ou attendaient normalement les participants avant les combats, il croisa un vieil homme à la chevelure d’argent qui lui fit un signe de tête respectueux accompagné d’un sourire satisfait.

Voilà, je te laisse mon vampire à tes bons soins Ackyro...enfin ne le tues pas en direct non plus...

Ackyro était encore chez lui à chercher divers moyens de trouver les informations qu'il souhaitait lorsqu'on vînt frapper bruyament à sa porte: la dernière fois que cela s'était passé, un garde était assassiné, que pouvait-il encore se passer d'aussi urgent?
Mais cette fois, c'était une voix qu'Ackyro connaissait qui parla:

-Ackyro! Vite!! Ouvrez moi!! Cria Habri de l'exterieur d'un ton completement affolé.

-Calmez-vous Habri, disait Ackyro tout en ouvrant la porte, que s'est-il passé?

-Sir..., begaya Habri, à l'arène... je surveillais les combats...mais je n'y pouvais rien! Il était trop puissant... et Zano...

-Quoi?! Cria Ackyro, sa patience s'évanouissant instantanément en entendant le nom de Zano, que s'est-il passé?!? Qu'a fait Zano?!

-Sir... Arutha...

Tout se mit en place dans l'esprit d'Ackyro dès qu'il entendit ce nom, mais Arutha ne pouvait pas être revenu! Il avait été défait il y a de nombreuses années! Ne se posant plus de questions, Ackyro balaya Habri sur le côté et coura en direction de l'arène. Arrivé aux portes, il ecarta la foule qui sortait en hurlant, terrorisée. Tout semblait de plus en plus mal, et lorsque la zone de combat arriva en vue d'Ackyro, il comprit ce qui avait traumatisé Habri: cette fois ce n'était pas un meutre, mais des dizaines de gardes reposaient dans une marre de sang. Ackyro reconnu une armure plus imposante que les autres projettée sur le côté, et c'est là qu'il s'empressa d'enjamber les tribunes, avant de se laisser tomber du haut d'une dizaine de mètres, atterrissant au milieu du carnage. Il se fraya un chemin à travers les cadavres, certains encore vivants, agonisant, et beaucoup qu'Ackyro connaissait. Il arriva enfin au corps de Zano, et s'empressa de voir si il vivait encore. Tout un côté du torse de son armure si résistante avait été broyée, mais avait tout de même fait son travail de proteger son hôte, qui avait cependant de nombreuses plaies et fractures. Il respirait encore lorsque les soigneurs arrivèrent dans l'arène. Ackyro fit en sorte que l'un d'entre eux s'occupait de son ami, avant de prendre la direction de la sortie de la zone de combat. Arrivé à quelques mètres de la porte qu'Habri devait garder, il aperçu une forme distincte des autres, un homme vétu d'une tenue cachant entièrement sa peau, son visage caché sous sa capuche. Ackyro le fit rouler sur le côté, sa main droite sortit de l'ombre et commencait à s'embraser. Le garde royal ramassa le corp de celui qu'il cherchait depuis le matin même, et l'enmena hors de l'arène avant que quiquonce ne le vit.

Arrivé chez lui, Ackyro vit Habri l'attendre anxieusement sur le seuil de sa porte:

-Sir...je suis désolé, je ne pouvait rien... il était tellement puissant...

-Arrêtez de pleurnicher et enmenez-le à la cave, répondit-il en lui tenant le corps inconsciant du vampire, attachez-le solidement, surveillez-le jusqu'à mon retour et enfermez-vous ici, ne laissez personne enter. Ne parlez de ceci à personne! Ceci est un ordre!

-Bi...bien Sir... mais comment l'avez-vous amenez jusqu'ici sans que l'on...

-Je n'ais pas le temps pour répondre à vos questions! Surveillez-le!

Ackyro ne pouvait s'empêcher de penser à quel point Habri pouvait être idiot, une foule terrorisée n'en a rien a faire d'un vampire inconsciant! Si il en avait le choix, il n'aurait pas laisser ce vampire aux mains d'un incapable pareil, mais les choses étaient trop urgrentes.

Ackyro croisa un de ses officiers non loin de sa maison, et l'ordonna d'aller au Colisée et de faire passer divers instructions ainsi que de dire qu'il était partit à la poursuite d'Arutha. Cependant, il ne partait pas le chercher, mais s'engouffra dans la ruelle où le premier meutre avait eut lieu.

Je continue tout de suite Wink

Ackyro se précipita dans de nombreuses ruelles, il passait devant les habitations les plus pauvres de la ville, une partie si séparée du reste de la ville que certains n'étaient même pas au courant de ce qui s'y déroulait en ce moment même. C'était en plein arpès-midi, mais étrangement, le temps semblait s'assombrir au fur et à mesure qu'il s'approchait de sa destination. Le temple de Lims-Kragma devait être le lieu de résidance du vampire, après tout, quel meilleur endroit pour les rejettés de la société humaine?

Ackyro arriva devant la porte en bois massif, et sortit son épée qui s'embrasa instantement

Il frappa la porte qui se fendit en deux, laissant passer le peu de lumière du soleil, qui paraissant tout de même aveugler les résidants du temple de la déesse de la mort. Le garde ignora toutes les personnes présentes, ce n'étaient que des brigands ou adeptes insignifiants. Il cherchait une personne qu'il n'avait pas vue depuis bien des années déjà, une personne
dont il espérait, avant ce jour, ne plus jamais avoir affaire à nouveau. Il se fraya un chemin à travers le temple jusqu'à arriver dans une petite salle où une femme était à genou devant une statue, une statue de sa déesse de la mort. La femme en question n'avait pas entendu Ackyro qui embrasa de nouveau son épée, et lanca un trait de feu, détruisant une partie de la statue.

-Comment osez-vous?! Hurla la priante en se retournant, mais dès qu'elle aperçu son visteur, son expression se changea immédiatement, Ahh, Sir Ackyro, prononca-t-elle d'un ton glacial tout en se courbant d'une façon aroguante, ca faisait très longtemps...

-Pas assez Niria malheureusement, dit Ackyro d'une expression menacante.

Sur ces paroles, il se jetta sur la prêtresse et l'agrippa par la gorge, la soulevant et la plaquant à un des murs de la salle.

-QUE FAIT LE VAMPIRE ICI?! ET POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT VENIR ARUTHA?! Hurla Ackyro tellement fort que sa voix semblait faire trembler les murs.

-Arg...laiss, laissez-moi... parler! Tenta d'articuler la prêtresse. Ackyro dessera un peu sa poigne toute en la gardant bien ferme.

-PARLEZ!!

-Nous ne faisons... qu'heberger le vampire... nous ne savons rien de lui... nous ne sommes que ses humbles hôtes... et je ne sais encore moins... d'Arutha...

Ackyro embrassait peu à peu ses mains, brûlant la peau de la prêtresse qui lâcha un qui perçant.

-Vous ne m'aurez pas aussi facilement Niria, articulait Ackyro au bord de tuer la prêtresse, je sais que vous avez des informations!

-S'il vous plaît Ackyro! Je ne sais rien!! Epargnez-moi!!

Le garde lâcha sa proie qui s'effondra au sol. Ackyro lui tourna le dos.

-Rappellez-moi pourquoi je vous ais épargné la dernière fois Niria.

-Je... je vous ais mené au vampire qui s'était emparé de votre frère...

-Oui, je vous ais épargné parceque vous étiez utile, prouvez-vous utile à nouveau ou sinon je...

Ackyro s'interrompit, entendant des paroles rapides et silencieuses dans son dos: dès qu'il se tourna, une lumière blanche l'aveugla et il s'effondra dans une transe: Il se voyait en enfant, jouant aux billes avec son frère. Zano tentait d'en voler quelques-unes dans leurs dos. Il se voyait à 16 ans, s'embauchant avec son frère et Zano dans l'armée du Roi. Il voyait son frère, pâle, la bouche ensanglantée, l'attaquer. Il voyait Zano allongé par terre, son armure en pièces. Et puis il se vit lui, devant une porte sombre, un endroit qu'il ne reconnaissait pas. Il était là, sans blessures, mais toute vie ôtée de son corps.

-Arrêtes ton combat Ackyro, disait une voix glaciale lointaine, tu as déjà vu comment ont fini tes amis, parts maintenant, fuis, ou fais face à une mort certaine...

Lorsqu'Ackyro se réveilla, il faisait nuit, il se trouvait dans une ruelle isolée. La pluie tombait sur son corps vidé de toute force, tout devenait flou, il entendait des voix affolées autour de lui, s'agitant de toute part. Ackyro tenta de les reconnaître, avant de tomber dans un sommeil profond.

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