Final Fantasy Guardians
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 Oblivion

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Dark Squall Ier
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Dark Squall Ier


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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Nov - 22:02

Squall fut réveillé par des mots sans fin. Il ouvrit lentement les yeux, il était apparemment dans une cave d’après les quelques petites fenêtres en hauteur qui laissaient voir les ombres de personnes qui marchaient dans une rue adjacente. Il était assis sur une chaise en bois et quelques cordes le maintenaient attaché, mais elles n’étaient pas très solides.
Devant lui, un garde à l’aspect simplet faisait des allers retours en se rongeant les ongles, il marmonnait des paroles incessantes comme si il était en proie à un grand stress.


- Bonjour. Dit Squall d’une voix lente qu’il espérait inquiétante.

Le garde sursauta en l’entendant, Squall retint un sourire amusé, l’homme semblait au bord de l’évanouissement.

- Quelque chose ne va pas ? Demanda Squall toujours d’une voix lente.

-Laissez moi, je ne devrais pas vous parler. Dit le garde d’un ton apeuré alors que Squall plongeait ses yeux dans ceux du garde. J’attends Sir Ackyro, il vous a déposé ici et est repartit mais il n’est toujours pas revenu et je ne sais pas quoi faire de vous...

Squall se retint une nouvelle fois de rire. Il se concentra sur les cordes qui maintenaient ses mains liées derrière le dossier de sa chaise. Il ne pouvait pas les retirer par la force, le garde était peut être stupide mais Squall n’allait pas se risquer à les retirer avec des gestes violents, il finirait avec la tête tranchée.
Un simple sort mineur de feu aurait facilement brûlé ses liens mais un problème subsistait. Squall comme pratiquement tous les vampires était prit d’une peur panique lorsqu’il s’approchait trop de flammes, l’incinération étant un des meilleurs moyens de détruire un vampire. Des souvenirs douloureux de longues années à éviter les sorts de feu qu’envoyaient sur lui les autres enfants élevés par l’Ordre revinrent en lui.
Le garde avait recommencé à parcourir la cave de long en large.


- Vous pourriez me détacher s’il vous plait ? Et ensuite nous irions à la recherche de Sir Ackyro. Je l’ai déjà rencontré vous savez ? Brièvement mais ma présence ici prouve qu’il se souvient de moi. Dit Squall.

Le garde sembla hésiter quelques secondes mais il attrapa la poigné de son épée au fourreau.

-Non, si je le fais c’est ma tête que je risque, si Sir Ackyro m’a demandé de vous attacher c’est qui se méfie de vous.

Squall soupira d’impatience.

- Je suis désolé mon gars, je ne voulais pas en arriver là mais je n’ai pas toute la journée.

Squall prononça une incantation rapide et un éclair frappa le garde de plein fouet. Squall arracha ses liens et se pencha sur le corps du garde, ses vêtements sentaient un peu le brûlé et il n’avait plus de sourcils mains il n’en garderait aucune séquelle grave. Squall trouva la sortie vers l’extérieur et rabattit sa capuche sur son visage avant de sortir. Ackyro l’avait bien mené jusqu’à sa demeure. Squall repartit à grands pas jusqu’à l’auberge où logeait Cruensius alors que la nuit tombait sur Willendorf accompagné d’une forte pluie.
Squall entra dans la luxueuse bâtisse, une servante s’apprêta à l’accueillir mais eu un mouvement de recul devant un arrivant qui ne présentait aucun signe de richesse. Il était dans un vaste hall d’entrée ou se croisaient de nombreux domestiques dont la plupart portaient des plats de nourriture vers une vaste salle adjacente ou des nobles dînaient. Un escalier menait aux étages où devaient se trouver les chambres.


-Monsieur, cette auberge n’est pas pour…

-J’ai un entretiens avec Sir Cruensius dans quelques minutes. Dit il sans réfléchir.

La servante eu l’air gêné en s’inclina devant lui.

-Pardonnez moi seigneur, suivez moi.

Elle gravit les escaliers d’un pas lent pour faire le moins de bruit possible et en s’assurant presque toutes les deux secondes que Squall la suivait bien. Elle le mena au dernier étage et s’arrêta devant une porte au bout d’un couloir.

-Le seigneur Cruensius loge ici, pardonnez moi mais je ne peux pas vous accompagner. Murmura t’elle.

La servante repartit à reculons en s’inclinant. Lorsqu’elle disparut dans les escaliers, Squall posa la main sur la poignet de la porte mais il entendit des voix de l’autre côté. Il hésita quelques secondes puis leva les yeux au plafond, la charpente ne semblait pas très épaisse. Presque tous les occupants étant en train de dîner, il ne risquait pas de tomber sur un client, Squall força la porte de la chambre à côté de celle de Cruensius. Fermant derrière lui, il arriva dans une chambre luxueuse aux murs parsemés de tableaux représentant des scènes de bataille. Il sauta sur le lit et donna un grand coup dans le plafond, faisant craquer plusieurs planches, il arriva à passer entre le toit et le plafond du dernier étage.
Il rampa silencieusement à travers la poussière jusqu’à arriver au dessus de la chambre de Cruensius, à travers deux planches, il parvenait à voir un petit salon ou étaient réunis sept personnes. Cruensius était assis dans un fauteuil alors que les autres étaient debout, ils portaient tous des vêtements noirs et avaient tous une capuche. Squall se rendit compte qu’ils étaient présents sous forme astrale, ils avaient envoyé leurs esprits ici, ils étaient tous transparents à part Cruensius.


-…et pour Arutha ? Pourquoi est il ici ? Ne devait il pas se rendre dans le nord ? Demanda l’une des formes noires.

-Arutha n’obéi à personne et tu le sais, il a sûrement eu envie de s’amuser un peux avant. Mais maintenant il est bien en route vers le nord. Répondit une autre.

-Mais il s’est montré au grand jour trop tôt. Dit une autre forme noire. Il risque de se rebeller de plus en plus avec le temps, l’Ordre ne pourra le contenir éternellement.

-Arutha est comme un loup enragé. Dit Cruensius. Il mordra à mort tour ceux qui se dresseront sur son chemin mais il finira par périr de lui-même, il nous faut juste être patient.

-Et pour la porte ? As-tu trouvé un autre moyen de la passer ? Demanda une voix de femme.

-Je te l’ai déjà dit, non. Ottmar est peut être vieux mais ses pouvoirs n’ont pas faiblit, les sorts qu’il a jeté sur la porte n’ont pas faiblit lui non plus et je commence à me demander si ils ne lui survivront pas même après son trépas. Dit Cruensius d’un ton agacé.

-Dans ce cas tu dois absolument remporter le tournoi, seul le roi légitime Nosgoth peux la passer. Dit une voix aiguée.

-Je le sais bien! Mais si il se rend compte que je fais partie de l’Ordre…il pourra tout aussi bien me tuer que me prendre comme successeur ! Dit Cruensius.

-Et pour Squall ? Dit une voix que celui-ci reconnut aussitôt.

-Je ne pense pas qu’il soit au courant de ce qu’il se passe mais je crois qu’il se méfie de moi. Dit Cruensius. A l’heure qu’il est, il est prisonnier du garde du corps d’Ottmar, Ackyro je crois. Ne t’inquiètes pas, il n’arrivera rien à ton protégé.

Méntirius hocha la tête sous sa capuche. Squall n’arrivait pas à le croire, Cruensius était bien de l’Ordre, ils lui avaient mentit, ils voulaient Nosgoth. Les conversations se poursuivaient en dessous de lui, mais une voix forte les arrêta.

-Taisez vous ! Dit un des membres du conseil qui s’était abstenu jusque là de parler. Il est ici. Dit il en levant la tête vers le plafond, regardant presque Squall dans les yeux.

Squall roula sur lui-même alors que plusieurs sorts traversaient le plafond, arrachant des planches de bois et trouant la toiture.

-Arrête Cruensius ! Cria Méntirius. Squall ! Reviens ! Nous allons tout t’expliquer !

Mais Squall sauta par un des trous qu’avait fait Cruensius dans le toit et se mit à courir sur le toit de l’auberge sous la pluie. Il sauta de toits en toits pendant plusieurs minutes jusqu’à arriver dans un quartier plus modestes, jusqu’à ce qu’il arrive près du temple de Lims-Kragma. Squall sauta à terre dans le petit parc devant le temps mais s’arrêta net en voyant l’entrée saccagée.
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Locke
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Nov - 22:56

...et bonne chance pour le tournoi.

-Merci.


Locke rangeait l'or dans sa bourse, quand tout à coup des hurlements stridents provenant du Colisée retentirent, il se figea. Des centaines de personnes couraient pour s'éloigner du Colisée, certaines criant :

-Arutha est ici! Arutha est au Colisée!

Le sang de Locke ne fit qu'un tour. Les barbares d'Arutha avait tué sa famille, quand il était encore enfant, il en gardait une haine féroce pour ce monstre. Locke demanda au garde de garder son sac un moment et le lui jeta, empoigna la garde de son katana et couru vers le Colisée. Il avait du mal à passer au travers de la foule qui courait dans l'autre sens, mais il arriva quand même au Colisée, et se précipita vers les vestiaires. Alors qu'il ouvrait l'énorme double-porte en bois des vestiaires, Locke tomba nez à nez avec Arutha.

-Dégage de la, petit, dit froidement Arutha.

-Non, répondit Locke avec sûreté et arrogance.

Arutha ne pris pas la peine de répondre, et donna un gros coup d'hallebarde haut en bas, pulvérisant le mur au dessus de la porte et faisant un trou dans le sol à l'endroit où était Locke l'instant d'avant. Locke ayant esquivé l'attaque, il attaqua Arutha en dégainant son katana, mais Arutha l'attaque bloqua avec sa hallebarde. Il donna ensuite un coup latéral, Locke se baissa pour l'éviter et tenta une feinte, mais il ne fit qu'effleurer Arutha qui semblait aussi fort et dextre qu'intelligent, ou tout du moins doué d'un instinct surprenant. Arutha lança sa hallebarde dans l'autre sens, et Locke en profita pour passer derrière lui, mais Arutha envoya un coup de l'autre bout de son hallebarde à Locke. Il l'esquiva de peu en se baissant, et en profita pour passer entre les jambes d'Arutha, pour finir par sauter katana en avant sur Arutha, lui entaillant la joue. Mais alors que Locke était encore en l'air, Arutha s'énerva et le propulsa au loin par un grand coup de poing dans le ventre. Locke s'écrasa contre un mur, l'enfonçant de plusieurs centimètres. Arutha essuya de la main le sang qui coulait de sa joue, et dit :


-T'as de la chance que je sois pressé, petit. Sinon j'aurais pris tout mon temps pour te tuer...

Arutha reposa son hallebarde contre son épaule et s'en alla. Locke glissa lentement du mur où il était encastré, et se mis à quatre pattes pour cracher du sang. Il s'effondra ensuite, et ne fut réveillé que bien après, par un garde.

-Vous allez bien? Vous avez de la chance d'être encore vivant après avoir affronté Arutha...

-Je... j'ai un match à faire... aujourd'hui...
articula difficilement Locke.

-Ne vous en faîtes pas, tous les matchs d'aujourd'hui ont été ajourné.

-D'accord...
dit Locke avant de retomber dans l'inconscience.
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Nov - 1:01

Squall entra en courant dans le temple saccagé. Plusieurs hommes s’affairaient à remettre de l’ordre, apparemment ceux qui avaient provoqué cela étaient partit. Au fond de la salle, assise sur les marches menant à l’autel, Niria se faisait soigner par un homme entièrement vêtu d’une robe noire parsemée de symboles de Lims-Kragma. Squall s’avança vers eux à grands pas.

-Que c’est il passé ? demanda t’il d’un ton inquiet qui l’étonna lui-même.

-Nous avons encore été victime de notre réputation, voila ce qu’il c’est passé. Dit Niria en grimaçant alors que le prêtre utilisait un sort de soin pour sa peau à son cou qui avait brûlé.
Le bon soldat Ackyro n’a pas apprécié que plusieurs de ses gardes se fassent tailler en pièces par Arutha, alors il a tout de suite pensé à nous cet imbécile, il m’a aussi demandé pour vous. Je n’ai rien dit. Dit elle en voyant son air affolé.

Squall soupira de soulagement, mais il sentait à la fois la haine et la colère se déverser en lui. Comment avait il pu penser qu’Ackyro serait un bon roi ? Alors qu’il n’hésitait pas à s’en prendre à des femmes innocentes alors que le responsable de sa colère était un bouché connu de tous ?! Squall sentait son rythme cardiaque s’accélérer et sa vue commençait à tourner au rouge. Il reprit le contrôle petit à petit de lui-même. Il aurait voulu faire quelque chose pour aider, mais un sifflement aigu transperça son oreille, Squall sortit de la grande salle, se dirigent vers sa chambre l’air de rien, luttant pour ne pas fermer les yeux. Ce devait être Cruensius ou Méntirius qui voulait entrer en contact avec lui, pour lui raconter à nouveaux leurs mensonges, tenter de la manipuler une nouvelle fois. Lorsqu’il arriva dans sa chambre, il s’effondra à genoux alors que le sifflement se faisait de plus en plus douloureux, prenant sa tête entre ses mains, il tentait de repousser l’appel.

-Laissez moi en paix…JE NE VEUX PLUS ENTENDRE VOS MENSONGES ! Cria t’il.

Le sifflement s’arrêta et Squall se releva, il s’assit sur son lit le temps de reprendre son souffle. Un nouveau sifflement se fit entendre mais pas dans sa tête, dans un rayon de lumière, un parchemin enroulé apparut au sol en face de lui. Squall l’ouvrit avec précaution. Le message très court, écrit avec des lettres pointues comme si il avait été écrit dans un moment de frustration ou de hâte.


« Vous trouverez des réponses au cœur de Loren lorsque la nuit ouvrira son œil. »

Squall relu le message plusieurs fois, tentant de reconnaître l’écriture sans succès. Loren, la forêt des elfes sylvestres de l’ouest, quiconque osait s’y aventurer sans leur permission était promit à une mort certaine, et les elfes n’allaient sûrement pas laisser un être de la nuit pénétrer leur forêt. Lorsque la nuit ouvrir son œil…l’auteur faisait allusion à la prochaine pleine lune qui arrivait dans quelques jours. Squall pourrait sûrement s’y rendre à temps, mais comment traverser leur royaume ?
Il se posait trop de questions, pour l’instant, il était recherché dans Willendorf par les gardes et par l’Ordre, il serait dans l’immédiat plus en sécurité à l’extérieur de la cité qu’à l’intérieur, de plus, si il faisait savoir que le vampire qui se trouvait dans la cité était partit, les gardes allaient laisser Niria en paix.


Squall s’allongea dans son lit, si c’était un piège ? Pour l’envoyer à la mort, laisser les elfes s’en charger, ou simplement l’éloigner de Willendorf ? C’est avec ces pensés qu’il s’endormit, plongeant dans un rève qui l’avait hanté depuis des années.

Il était jeune, si jeune à l’époque. Traversant les couloirs du palais de l’Ordre au milieu de la nuit après que Méntirius ai passé de nombreuses heures à lui enseigner des sorts. Après, les couloirs du palais lui appartenaient, Squall les arpentait toutes les nuits, connaissant chaque recoin dans les moindres détails. C’était son royaume et il en était le seul maître, les autres enfants élevés par l’Ordre dormant dans leurs dortoirs et les membres étant dans leurs quartiers.
Mais ce soir, c’était différent, des rires d’enfants résonnaient dans les couloirs alors qu’il courait vers les cachots ou se trouvait sa chambre. Alors qu’il pensait être en sécurité, plusieurs enfants de son âge surgirent d’un couloir, lui bloquant la voie, derrière lui, d’autres enfants arrivèrent. Il était piégé, petit à petit d’autres enfants s’accumulaient, une véritable foule l’entourant. Mais l’un d’entre eux s’avança vers lui, Seifer. Depuis toujours, Seifer n’avait eu de cesse que de le faire souffrir quand il en avait l’occasion, de lui faire payer pour ce qu’il était.


-Regardez ça vous autres, on dirait que notre petite chasse a porté ses fruits cette nuit, nous l’avons finalement attrapé notre petite chauve souris ! Pourquoi tu courais ? Tu ne veux pas t’amuser avec nous ? Dit il en ricanant.

Squall resta silencieux, regardant tous les enfants qui l’entouraient, tous affichaient des expressions amusés, de dégoût ou encore de haine.

-Ce n’est pas polit de ne pas répondre aux questions, mais tu sais, on m’a apprit quelque chose d’intéressant l’autre jour. Je crois que j’ai un bon moyen pour te délier la langue ! Cria t’il de joie.

Seifer tendit la main, paume en avant et un tourbillon de flamme vint frapper Squall et une de ses manches s’enflamma. Des rires se firent entendre alors que Squall hurlait d’horreur en voyant le feu progresser le long de son bras. Son cœur s’emballa, sa vue passa au rouge et la vue de Seifer riant aux éclats s’imposa à ses yeux. Squall se jeta sur lui en plongea ses dents dans sa gorge alors qu’autour de lui, des hurlements de frayeurs se faisaient entendre. Un éclair frappa Squall, le projetant loin de sa victime. Squall était allongé sur le dos, il sentait encore le sang dans sa bouche, il tenta de se lever pour replonger sur Seifer mais un homme lui écrasa le torse avec son pied et une lumière l’aveugla.

Squall se réveilla dans sa chambre, par une fenêtre, les rayons du soleil commençaient à percer l’obscurité de la nuit.
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Nov - 16:19

Squall était sortit du temple sans dire un mot à Niria. Vêtu de sa cape, capuche baissé, il marchait rapidement entre vers la porte de la cité. La population n’était pas aussi joyeuse que lors des premiers jours du tournoi, aujourd’hui, beaucoup parlaient à voix basse, jetaient des regards inquiets autour d’eux, tous avaient peur de se retrouver face à face avec Arutha.
Squall arriva devant l’unique entrée de la ville, une grande ouverture en arche dans l’imposante muraille blanche. Plusieurs gardes surveillaient les lieux, de nombreuses personnes passaient la porte dans les deux sens, des marchands ambulants, des fermiers qui allaient s’occuper de leurs champs à l’extérieur de la ville, des gens qui fuyaient la cité ou était réapparu Arutha.
Squall s’avança lentement dans le flot de personnes qui sortaient de la ville, il allait passer très près d’un garde, il y en avait seulement quatre mais il ne doutait pas qu’un centaine attendait dans la caserne qui bordait la muraille se tenant prêt au cas ou Arutha reviendrait. Squall passa juste à côté du garde mais celui-ci ne lui préta pas attention, si Squall voulait que l’on sache qu’il était partit il devait se faire remarquer.
Il ôta son gant droit et exposa sa main à la lumière du soleil, elle commença à fumer doucement puis s’embrasa. Plusieurs hurlements se firent entendre, Squall étouffa les flammes et remit son gant sur sa main meurtrie.


-Le vampire ! A moi la garde ! Hurla le garde devant qui Squall était passé.

Squall se retourna et frappa le garde au torse avec sa paume ouverte, le faisant s’envoler de plusieurs mètres. Un autre garde tentait de se frayer un chemin vers lui à travers la foule en panique, des éclairs se mirent à s’accumuler entre les mains de Squall qu’il avait joint devant lui.

-Baissez vous !
Hurla t’il.

Quelques personnes se baissèrent devant lui, suffisamment pour qu’il ai un espace dégagé jusqu’au garde. Squall libéra les éclairs qui frappèrent le soldat qui fut projeté en arrière. Derrière Squall, plusieurs soldats sortaient de la caserne qu’il avait repéré plus tôt, Squall récita une incantation rapide et une onde de choc frappa les gardes qui courraient vers lui, les plaquant sur le sol. A ce moment, plusieurs cavaliers arrivèrent au galop depuis le centre-ville. Squall n’avait plus beaucoup de temps de assez de force pour les retenir très longtemps.

Alors que les cavaliers brandissaient leurs armes, Squall prononça de nouvelles paroles et un cercle de feu se forma au dessus du sol juste devant lui, luttant contre la peur qui l’envahissait à la vue des flammes si proches de lui, il posa sa main sur les flammes et un gigantesque lion de feu en sortit en rugissant. Les chevaux pris de panique jetèrent leurs cavaliers à terre ou fuirent loin de la créature de flamme qui disparut comme une bougie soufflée. Squall se précipita sur l’un des chevaux qui s’était débarrassé de son maître qui tentait difficilement de se relever, plaqué au sol par sa lourde armure, Squall attrapa les rennes du cheval qu’il réussit à calmer puis monta sur son dos et partit au galop.
La route était bondée de gens qui avançaient lentement, certains guidant des convois de marchandises, Squall devait se faufiler entre eux, heureusement, Willendorf était connu pour ses chevaux parfaitement dressés et le sien obéissait comme si il lui avait toujours appartenu.
Squall passa rapidement le pont qui enjambait la cascade qui abreuvait les douves autour de Willendorf, derrière lui, plusieurs cavaliers s’étaient mit à sa poursuite. Squall passa le pont qui passait au dessus des douves, ses poursuivants gagnaient lentement du terrain sur lui. Squall fit sortir son cheval de la route pavée de pierres blanches, le passe entre les montagnes qu’elle empruntait lui était infranchissable, un bastion y étant implanté. Willendorf étant entourée de montagnes, il y avait peu de routes praticables qui n’étaient pas étroitement surveillée par l’armée, mais quelques anciens chemins qui passaient par les sommets des montagnes lui permettraient de sortir de la vallée sans être arrêté.
Il fit claquer les rennes de sa monture pour lui faire forcer l’allure, il traversait les champs récemment moissonnés vers l’ouest. Un des cavaliers qui le poursuivait arriva à sa hauteur et dégaina son épée. Squall sortit de sous sa cape ses deux épées qu’il accrocha en une seule arme.

Oblivion - Page 2 Siteimage2wu

Le soldat tenta de planter son épée dans le flanc de son cheval mais Squall para à temps et attaqua à son tour, bénéficiant de deux lames, il réussit à déborder son adversaire en enfonçant profondément une de ses lames entre deux plaques de son armure au niveau du torse.
Le cadavre sans vie tomba du cheval et fut piétiné par les autres restés en arrière qui accélérèrent. Squall arriva dans une forêt qui bordait les montagnes, ses poursuivants continuaient de le talonner. Après quelques minutes, ils s’enfoncèrent tellement dans la forêt qu’il faisait aussi sombre que pendant une nuit sans lune, cependant, Squall n’était pas handicapé par l’obscurité et il parvint à semer les soldats. Il arriva finalement au pied des montagnes et les ténèbres de la forêt laissèrent place à la lumière. Squall descendit de sa monture qu’il libéra de son harnais et de sa selle. Il leva les yeux vers la montagne qu’il allait devoir emprunter, son sommet couvert de neige se dressant comme une lance, il repéra le même chemin abandonné qu’il avait prit pour venir.

A contre cœur, Squall se mit en marche, le destin semblait prendre plaisir à le voir toujours s’éloigner de la civilisation pour rejoindre le froid et la solitude.
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Ackyro
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Nov - 2:20

Ackyro fut réveillé par la forte lumière du jour qui pénétrait dans ce qui semblait être une chambre d'hopital. La pièce était assez inadaptée pour recevoir des patients: le plafond fait de briques mal taillées était bien trop bas, les murs étaient arrondis et non-uniformes, les lits étaient disposés de façon à ce que leurs occupant ne puisse voir par les fenêtres,... Tous ces détails avaient le don de mettre même un garde royal mal à l'aise.
Arpès avoir recouvert tous ses sens, Ackyro constata qu'il n'était pas seul dans cette pièce: à sa gauche, une figure imposante occupait un lit identique au sien. Malgré la grande différence entre un soldat avec et sans armure, Zano n'aurait jamais put être confondu avec un autre aux yeux d'Ackyro. Il était pansé sur tout son torse et semblait dormir paisiblement, du moins l'espérait son ami.
A sa droite dormait Habri, non pas dans un lit mais avachi sur une chaise de paille, dormant encore plus profondement que Zano. Alors qu'Ackyro allait le réveiller, il entendit le lit à sa gauche bouger:


-Hé! Zano! Dit Ackyro en chuchotant.

-Il ne peut pas vous entendre, interrompa une voix puissante, ni lui, ni Habri.

-Seigneur,
dit Ackyro en inclinant la tête légèrement, rassuré de la présence du Roi, que leur avez-vous fait?

-Oh un simple sort de sommeil, même si aucun ne semblait vraiment en avoir besoin, j'ai cru préférable de m'assurer que notre discussion reste privée,
dit le Roi Ottmar en ricanant légèrement.

-Je vous écoute Seigneur, même si j'aurais préféré parler de tout cela dans un lieu plus... confortable, se plaigna Ackyro sur le ton de la plaisanterie.

-Je vous comprend, mais c'est ici que sont gardés les cas désobéissant, et j'ai cru bon de mettre votre ami à vos côtés.

A ces paroles, Ackyro remarqua à nouveau un autre changement dans le ton de la voix du Roi, passant du réconfort à la colère:

-Comment ça "désobéissants" Seigneur? Qu'ai-je fais de contraire aux lois? Demanda-t-il, bien que se doutant de se qu'il allait lui arriver.

-Où étiez-vous allé après que Arutha ait quitté l'arène?

-Je l'ai poursuivit dans les dédalles de la ville, je croyais être sur sa piste.

-C'est donc lui qui vous a rendu inconsiant?
Demandait de plus en plus rapidement le Roi.

-Je ne sais pas, je ne me souviens pas de ce qui s'est passé durant les quelques secondes qui précédaient cet incident. Mentit-il.

-Donc comment se fait-il que de nombreux témoins vous aient vu entrer dans le temple de Lims-Kragma? Comment se fait-il que les disciples du temple témoignent vous avoir vu agresser leur prêtresse? Et comment se fait-il que vous soyez le seul dans toute la citée à ne pas savoir qu'Arutha avait quitté la ville devant les yeux de tous les gardes, par l'entrée principale?! Hurla désormais presque le Roi.

-Seigneur...je... j'avais des raisons de croire que le vampire trouvait refuge au temple... répondit-il d'un ton hésitant.

-Vous parlez du vampire qu'Habri gardait chez vous? Demanda-t-il en jettant un regard noir sur son serviteur. Ne vous avais-je pas ordonné de le faire quitter cette ville? Vous ais-je demandé d'enquêter sur ses raisons d'être ici?!

-Non Seigneur, mais je me disais qu'il pouvait y avoir un lien entre le temple et Arutha...

-SIR ACKYRO!
Criait désormais si fort le Roi qu'il aurait depuis longtemps réveillé Zano et Habri dans leur état normal. VOUS AVEZ LAISSE PARTIR UNE DES PLUS GRANDES MENACES DU ROYAUME! VOUS AVEZ ATTAQUE LE TEMPLE SOUS AUCUNE EVIDENCE! ET VOUS M'AVEZ MENTI EN CE QUI CONCERNE VOS OBJECTIFS, LE VAMPIRE ET VOTRE LOCALISATION LORS D'UN DES PLUS GRANDS MASSACRES QUE WILLENDORF AIT JAMAIS CONNU!!

Ackyro se sentait coupable mais encore plus, il commencait à avoir du mal à supporter les accusations du Roi:

-Seigneur, je n'ai fais que ce que je pensais être le mieux pour le royaume et cela...

-VOUS N'AVEZ RIEN FAIT POUR LE ROYAUME! VOUS N'AVEZ QUE VOULU VOUS VENGER D'UN MALHEUR D'ENFANCE!!

A ces paroles, Ackyro quitta son lit d'un bond, et partit en direction de la sortie.

-Vous êtes renvoyé de la garde royal. Vous n'avez plus qu'à esperer que mon successeur vous trouvera une utilité quelconque.

-Sauf si je deviens moi-même votre successeur...
prononca Ackyro tout bas, le dos encore tourné au Roi.

-Tentez cela, et je vous bannirais de Willendorf avant que vous n'en ayez l'opportunité.

-Essayez cela Ottmar... et vous verez combien de soldats il vous restera,
dit Ackyro d'un ton menacant en sortant, laissant le Roi figé sur place.


Une fois sortit de l'enceinte du château, Ackyro prit la direction de son domicile. Il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire, il avait assez d'argent et de vivres pour durer jusqu'à ce qu'un nouveau Roi soit désigné mais être un garde avait été toute sa vie... il se sentait perdu...
Dès qu'il fut arrivé chez lui, il trouva son armure, posée sur la table de sa cuisine, l'insigne de garde était encore incrustée sur le torse. Ackyro posa sa main dessus, et les fixations de l'insigne commencèrent à fondre et en quelques secondes il ne restait plus qu'un petit tas de métal fondu de ce qui avait représenté la vie entière de l'ex-garde royal.
Après avoir passé plusieurs minutes à observer son armure, il remarqua qu'un parchmin flottaot à mi-hauteur dans son salon:


Le vampire a quitté la ville, ne revenez plus au temple ou nous serons forcés de prendre action contre vous.

C'est là qu'Ackyro réalisa que les seuls amis qui lui restaient étaient un garde semi-écrasé et un autre qui n'était pas capable de garder un vampire inconsiant. Il décida tout de même de continuer son parcours dans le tournoi, jusqu'au bout. Il réfléchirait du reste plus tard, il était encore fatigué de son séjour à l'hopital.

Par contre Locke, faudrait que tu postes un message concernant le déroulement du prochain tour du tournoi pour que je puisse poster autre chose Wink
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Nov - 17:50

Locke se réveilla dans un lit, se redressa, regarda autour de lui et remarqua qu'il était dans sa chambre d'auberge. Il se rallongea et repassa son affrontement avec Arutha dans sa tête.

-C'est sûr, il est fort, pensa Locke. Mais malheureusement, je n'ai pas eu le temps de me changer... étant donné sa force et sa rapidité, plus le fait qu'il bloque les coups plus qu'il ne les esquives, je suis sûr de pouvoir faire le poids, mais maintenant il est loin, et le tournoi continue...

Locke se leva, ce qui lui causa quelques douleurs abdominales, puis s'habilla. Il sortit dans le couloir et descendit lentement les escaliers. Arrivé en bas, l'aubergiste l'interpella :

-Holà! Vous êtes sûr de vouloir sortir? Pas qu'il y ait encore des problèmes, hein, Arutha et même le vampire ont quittés la ville, mais je ne pense pas que vous irez loin dans c't'état là... quand les gardes vous ont ramené ici, on aurait dit que vous étiez cassé en deux... Dit l'aubergiste avec un assez fort accent du Sud.

-Merci, mais ça ira.

-Je dis ça, c'est pour vous, hein. Pas la peine de vous forcer, z'avez toute la vie devant vous...


Locke ne répondit pas, et sortit de l'auberge. Il marcha longtemps sans but à travers la ville, regardant le sol devant lui, se maudissant de ne pas avoir pu venger sa famille quand il en a eu l'occasion, puis réfléchissant à plein de choses, se demandant s'il devait vraiment continuer le tournoi et pas plutôt suivre la piste d'Arutha...
A force de marcher, il avait parcouru la moitié de la ville. Quand il s'arrêta enfin et leva les yeux, il était devant le Colisée, et le soleil commençait à se coucher. Locke pris un ticket pour rentrer dans le Colisée voir les matchs de l'avant dernier jour avant la fin du premier tour, monta dans les gradins et s'assis pour regarder les combats, ne pensant plus à rien.


Je présente les nouveaux PNJs dans le prochain post... il faudra encore trouver leur nom... Mr. Green
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Nov - 0:03

Le soleil descendait lentement sur les montagnes entourant la plaine de Willendorf. Une ombre solitaire descendait le flanc d’une montagne vers une petite vallée entre deux montagnes, traversait par une rivière.

Oblivion - Page 2 Montagneriviere4xj

Squall avait marché toute la journée pour arriver le plus vite possible à sa destination. Il venait d’atteindre la vallée lorsque le soleil fut entièrement caché derrière les montagnes, Squall releva sa capuche de son visage à présent que les rayons du soleil ne risquaient plus de le réduire en cendres. Il avançait à grand pas à travers la vallée au terrain accidenté et atteignit la rivière. Après avoir esquissé une grimace, il s’avança dans l’eau glaciale qui lui monta rapidement jusqu’à la taille, même si il ne risquait pas de mourir de froid, plonger dans une eau aussi froide n’était pas pour autant agréable.
Squall traversa la rivière le plus vite possible, une fois au sec, il prit quelques minutes pour sécher ses vêtements. Pendant ce temps, la nuit était totalement tombée, seule la lune presque pleine et les étoiles éclairaient la vallée.
Squall reprit sa route, il allait devoir remonter le flanc d’une montagne pour passer de l’autre côté et arriver dans la plaine de Dimska, puis il marcherait droit vers la forêt de Loren, une fois là-bas, il allait devoir éviter les elfes et s’enfoncer dans le cœur de la forêt.
Alors qu’il commençait à monter le flanc de la montagne, il aperçu non loin de là dans la vallée plusieurs lumières mouvantes. Squall plissa les yeux pour mieux voir de quoi il s’agissait mais ce fut inutile lorsqu’une flèche siffla à son oreille, se planta dans le tronc d’un arbre à moins d’un mètre de lui. Des pisteurs de Willendorf en tenues de voyages tenant des torches couraient vers lui, brandissant des épées alors que d’autres le visaient avec leur arc. Squall se retourna et se mit à courir, la pente et la neige rendaient difficile sa progression et les cris des soldats se faisaient de plus en plus forts. Squall s’enfonça dans un bosquet d’arbres où il espérait pouvoir se cacher, après quelques mètres, il repéra une grotte qui s’enfonçait dans la montagne entre deux arbres. Squall se précipita à l’intérieur et parcoura plusieurs mètres pour s’assurer qu’il ne soit pas vu. Il entendit les pisteurs s’éloigner, apparemment ils ne l’avaient pas vu entrer dans la grotte.
Des bruits de métal frotté contre la pierre dans son dos le firent se retourner. Des dizaines de gobelins surgirent d’un des embranchements au fond de la caverne.

Oblivion - Page 2 Orcsmoriathesilentman6ne

Squall sortit ses deux épées et se débarrassa rapidement de sa cape encombrante pour être libre de ses mouvements.

Oblivion - Page 2 Caopi7uc

Le gobelin de tête n’eu pas le temps de l’atteindre, Squall forma des lances de glaces dans les airs devant lui et les expédia sur les gobelins, en empalant plusieurs qui furent piétinés par leurs congénères.
Squall se lança dans le combat, les gobelins tombant les uns après les autres sous ses coups rapides, ses ennemis bien que supérieurs en nombre étaient désordonnés, lui offrant un avantage temporaire. Squall passa sous la garde d’un gobelin devant lui et fit courir une de ses épées sur son ventre et réussit à fendre en deux le casque d’un autre sur sa droite. Il lança une pluie d’éclairs sur ses assaillants avant qu’ils ne le débordent. Même si il était bien plus fort qu’un gobelin, il n’allait pas tenir longtemps, ils l’avaient encerclé et il ne pourrait pas éternellement les repousser avec sa magie. Maintenant, ils tournaient autour de lui lentement, cherchant le meilleur moyen pour l’attaquer. Squall était bas sur sa garde pour pouvoir à tout moment rouler sur le côté et pourfendre le premier qui oserait s’approcher. L’un d’entre eux l’attaqua de front, Squall fit un bond sur le côté en balayant l’air de ses épées, la carcasse du gobelin rejoignant celles de ses frères morts plus tôt. Mais il était fait, ses ennemis avaient précisément attendu ce moment pour charger. Alors qu’il s’apprêtait à livrer son dernier combat, des cris de guerres se firent entendre à l’entrée de la grotte, des cries humains. Les pisteurs qui l’avaient poursuivis chargèrent les gobelins qui commencèrent à reculer.
Squall joignit ses épées et trancha dans le vif plusieurs gobelins qui fuyaient le massacre à l’entrée de la grotte, une des pisteurs arriva à côté de lui, Squall n’eu pas le temps de le regarder car les gobelins s’étaient regroupés et chargeaient leur position. Squall et le pisteur combattirent côte à côte les gobelins qui s’acharnaient à les emporter dans leur mort, Squall réalisa plusieurs sorts pour en repousser quelques uns. Un gobelin sauta sur le pisteur à côté de Squall, le plaqua à terre. Squall se retourna et fendit le dos de l’immonde créature qui émit un cri aigu pitoyable. Les autres pisteurs chargèrent les gobelins survivants qui battirent en retraite dans les cavernes, abandonnant leurs blessés derrière eux.
Squall s’effondra contre une paroi, le souffle lui manquait et ses forces semblaient s’être volatilisée. Les pisteurs achevaient les gobelins blessés qui n’avaient pas réussi à fuir mais ne s’occupaient pas de lui. Le pisteur qu’il avait sauvé s’approcha de lui, apparemment il était le chef du groupe. Le grand homme portait un bandeau sur son œil gauche, il tenait un cimeterre taché de sang noir.


Oblivion - Page 2 Xd2dz

-Je crois que des présentations s’imposent gamin. Dit il d’une voix rauque. Je suis le capitaine Drake de Willendorf.

Squall se souvint de cet officier d’Ottmar, très connut même au-delà des frontières Nosgoth, on disait de lui qu’il aurait put être promut général depuis très longtemps mais il préférait rester auprès de ses hommes et combattre à leurs côtés plutôt que de décider de leur sort comme des pions sur un échiquier. Il se souciait autant du bien être de ses troupes que de celui du peuple et sa fidélité était sa faille, sa force quand à elle n’était plus à prouver, il avait grandement contribué à la défaite d’Arutha lorsque ce dernier était au zénith de sa puissance. C’était pendant une de ces batailles qu’il avait perdu son œil, une flèche ayant traversé sa main et embroché son œil. Depuis, Drake était en charge de la défense de Willendorf.

-Je me nomme Squall capitaine, votre réputation n’est plus à faire. Dit il en se levant.

-Oui, j’entends souvent cela. Dit il d’un ton agacé. Me permettriez vous de vous demander ce que vous faisiez ici ?

-Je cherchais à me faire un peux d’argent en récoltant quelques têtes, mais il semblerait que j’ai sous-estimé leur férocité et leur nombre. Dit il en affichant un sourire niait.

Drake le dévisagea quelques secondes.

-Vous avez eu une chance insolente. Dit il d’un ton cassant. Si mon seigneur ne m’avait pas ordonné d’aller traquer les peaux vertes, votre tête serait au bout d’une de leur pique à l’heure qu’il ait.

Squall fronça les sourcils, Ottmar envoyait l’un de ses meilleurs officiers chasser des gobelins dans les montagnes ?

-Pourquoi votre roi se soucis il des gobelins ? Demanda Squall, abandonnant son air naïf. Ils ont toujours rôdé dans les montagnes en petites tribus et fuient les hommes qui payent pour leurs têtes.

Drake poussa soupir et donna un petit coup de pied dans la carcasse d’un gobelin à ses pieds.

-Vous voyez celui là ? Ce n’est pas un de nos régions, plus on va vers le sud, plus ils sont petits et verts, plus ont va vers le nord, plus ils sont grands et leur peaux vire au gris. Dit il. Ca c’est un gobelin du grand nord, presque un orc. Et celui là-bas, dit il en montrant du doigt un gobelin planté au bout d’une lance contre une paroi, c’est un gobelin de la côte. Il y a ici des gobelins d’un peux partout et je ne parle pas des nombreuses tribus qu’on peut voir.
Mon seigneur craint que les cavernes qui sillonnent les montagnes autour de Willendorf ne soient reliées à un immense raiseau qui parcourt le continent. Depuis des mois, il y a de plus en plus d’orcs et de gobelins, même si ils se font discret, ils sont là.


Drake plongea dans un silence inquiet, et il y avait de quoi. Si les gobelins s’étaient unis, c’est que le nord s’apprêtait à nouveau à déferler en masse, la Confrérie des Ténèbres, l’union entre les orcs, les elfes noirs, les vampires, les gobelins et toutes les autres créatures des ténèbres, allait à nouveau frapper le sud.

-Vous feriez mieux de venir avec nous, les montagnes ne sont comme vous l’avez vu plus très sûr. Dit Drake en le fixant.

-Je suis désolé, mais je dois poursuivre ma route vers la plaine de Dimska le plus vite possible. Répondit Squall.

-Je croyais que vous étiez là pour chasser du sang noir. Dit Drake sans avoir l’air étonné.

-Oui, mais vous savez comme moi que ceux qui empruntent des sentiers oubliés à travers les montagnes le font pour ne pas attirer l’attention et passer par les passes contrôler par l’armée. Je dois me rendre le plus vite possible à Loren, je crois que l’objet de ma quête n’est pas étranger à ce qu’il se passe en ce moment.

-Votre réputation vous précède aussi Squall, même en dehors de Willendorf, j’ai entendu parler d’Arutha qui massacre mes hommes en plein cœur de la ville et d’un vampire qui les mord avant de prendre la fuite en semant la panique à la porte de la cité. Dit Drake d’un ton glacial.

Drake avait levé son cimeterre vers Squall et plusieurs pisteurs les regardaient l’air perturbé.

-Vous allez me tuer capitaine ? Après que je vous ai sauvé la vie, vous allez me ôter la mienne ?

-Sans nous, vous ne seriez plus là non plus, je vous le rappel.

-Dans ce cas, le choix vous appartient capitaine.

Drake resta immobile pendant plusieurs secondes, le visage insondable. Finalement, il remit son cimeterre à sa ceinture.

-Je vous aurais volontiers rapporté à Willendorf pour vous livrer à la justice, malheureusement vous avez trouvez la mort pendant votre combat contre les gobelins. Dit Drake en soupirant. Empruntez ces cavernes en suivant les bruits des rivières souterraines, elles vous conduiront à la plaine de Dimska rapidement. A l’avenir, ne vous avisez plus jamais de vous en prendre à l’un de mes hommes, ou le châtiment que je vous infligerais sera tel que l’enfer vous semblera bien doux. Soldats, nous rentrons à Willendorf.

Drake et ses hommes sortirent de la grotte sans lui jeter un regard, le laissant seul au milieu des cadavres puant des gobelins. Il ramassa sa cape et partit dans les entrailles de la caverne, l’oreille à l’affût du son de l’eau qui s’écoule.


Deux gardes escortaient un homme vêtu d’une grande cape noir, une capuche cachant son visage, ils marchaient à vive allure dans les couloirs plongés dans le noir, le nuit étant tombée depuis quelques heures. Ils arrivèrent dans une longue salle luxueuse, aux murs couverts de peintures de batailles, de portraits de vieux hommes couronnés. Au fond de la salle, Ottmar était assis sur son trône, les gardes laissèrent l’homme qui enleva sa capuche, libérant ses longs cheveux argentés. Il traversa la salle et s’arrêta devant le trône.

-Vous avez demandé à me voir majesté ? Demanda t’il après s’être incliné.

-Vous pensez peut être que vous pouvez venir dans mon royaume et faire comme bon vous semble n’est ce pas ? Demanda Ottmar, mais c’était plus une affirmation qu’une question. L’Ordre s’intéresse donc à mes terres à présent…mais de quel droit pensez vous que je vous laisserez faire ?! Hurla t’il en se levant, la salle trembla sous ses mots.

-Majesté, majesté… Dit Cruensius d’une voix douce. Vous vous méprenez, je ne veux qu’une seule et unique chose. Et, seul votre trône me permettra de l’obtenir.

-Que voulez vous en faire ? Demanda Ottmar dont la colère s’était légèrement estompée. Pourquoi accepterais-je de vous céder mon trône pour que vous l’obteniez ?

-La question qu’il vous faut vous poser est la suivante majesté : Préféreriez vous que ce soit moi qui la possède…ou bien lui ? Demanda Cruensius, un horrible rictus se formant sur son visage.

Le visage de Ottmar se crispa de colère, une boule d’énergie se forma dans le creux de sa main, il l’envoya droit sur Cruensius qui leva les deux mains et un bouclier d’or apparu, stoppant la boule d’énergie dans une explosion qui fit vibrer la salle. Cruensius baissa les bras d’un air satisfait.

-Comme vous le voyez majesté, le temps accomplit son œuvre. A une époque, vous étiez l’un des plus grands d’entre nous, peut être plus grand que lui, mais à présent…Dit Cruensius, un air arrogant sur son visage, laissant sa phrase en suspend. Soyez réaliste, c’est la seule chance que vous avez de sauver votre royaume, la force des hommes et des elfes ne suffira pas cette fois.

Ottmar s’affaissa sur lui-même et tomba lourdement sur son trône, sa respiration semblait lui être devenue difficile.

-Je briserais les sortilèges, mais il est hors de question que je vous laisse mon trône Cruensius. Dit Ottmar en reprenant un ton de défi. Vos belles paroles ne changeront pas le passé, je sais ce que l’Ordre a été est sera toujours. Prenez cette chose et emportez la loin de mes terres et ne revenez plus jamais troubler mon royaume, vous ou Arutha n’êtes plus les bienvenu.

-Je comprend, cependant, il me faudra un peux de temps pour tout préparer. Dit Cruensius en tournant le dos et marchant vers la sortie. Mais ne vous en faites pas, je l’emporterais bientôt avec moi et lorsque mon œuvre sera achevée, vous m’en remercierez…si tu es encore vivant vieux fou. Dit il à mi-voix avant de sortir.
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Déc - 18:43

Locke avait assisté à plusieurs combats depuis qu'il s'était assis, mais aucun ne fut intéressant. Tous ces concurrents étaient des faibles qui ne tiendraient pas deux secondes face à un guerrier expérimenté. Il s'apprêtait à se lever, quand rentra dans l'arène un concurrent pour le moins intéressant.
Oblivion - Page 2 Rodric2zb
Il semblait calme, posé, sûr de lui, appuyé tranquillement sur son bâton comme un berger, et regardait pacifiquement son adversaire, un barbare pourtant effrayant, et dont on pouvait sentir la force.
Oblivion - Page 2 Barbare9qb
L'arbitre donna le départ, le moine se redressa et garda une main sur son bâton, en laissant son autre bras ballant. Le barbare leva sa grande épée dans le ciel d'une main, lança un hurlement déchirant avant de foncer sur le moine les mains bien accrochées à son arme. Le barbare se rapprochait de plus en plus du moine, mais celui-ci ne bougeait pas d'un cil. Alors que le barbare allait porter son coup, le moine se plia comme un roseau et esquiva avec une facilité surprenante le coup pourtant rapide du barbare. Le moine n'attendit pas plus longtemps, il donna un coup de poing bizarre dans le ventre du barbare qui se plia en deux, tomba à quatre pattes devant le moine, et cracha violemment du sang, avant de s'effondrer. Locke fut particulièrement impressionné par ce coup prodigieux, et sortit au plus vite pour attendre le fameux concurrent à la sortie du Colisée.
Alors que le moine sortait, Locke l'attendait appuyé contre un mur.


-Pas mal, battre un barbare d'un seul coup... il faut avoir beaucoup de force, dit-il en tournant seulement la tête pour regarder le moine.

-Je me suis beaucoup entraîné pendant plusieurs années pour développer ma force, répondit le moine, comme si de rien n'était.

-Pourtant, vous vous appuyiez sur votre bâton avant que le combat commence...

-C'était purement provocateur.

-Vous n'avez pas l'air d'avoir l'habitude de faire ce genre de choses.

-Qu'insinuez-vous donc?
Dit le moine, toujours sans laisser transparaître ses émotions.

-Ce coup n'était pas normal. C'était de la magie?

Le moine soupira.

-Non, ce n'était pas de la magie. Je suppose que vous êtes un autre concurrent, alors je ne peux rien vous dire de plus la-dessus.

-Au moins, puis-je connaître votre nom?

-Je m'appelle Rodric.

-Je m'appelle Locke, et effectivement, je suis un concurrent. Bonne chance pour le reste du tournoi.

-Vous de même...,
dit-il avant de s'en aller.

Locke retournait vers la taverne, fatigué mais impatient de voir la suite du tournoi.
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Déc - 18:46

Squall sortit d’une grotte qui émergeait du flanc d’une montagne qui faisait face à de vastes plaines. Il rabattit violemment sa capuche sur son visage, il n’avait pas prit conscience que l’aube s’était déjà levée, le soleil était déjà haut dans le ciel. Au loin, il apercevait des montagnes entourées par la forêt de Loren, si elle était déjà visible, c’est que les cavernes l’avaient mené plus loin que prévus. Il avait couru toute la nuit à travers les souterrains, évitant les patrouilles des orcs et des gobelins, il avait même aperçu de loin la fine silhouette d’un moredhel qui menait une compagnie d’orcs. Si les elfes noirs accompagnaient leurs esclaves jusqu’ici, c’était que la guerre avançait à grands pas se disait il.
Sortant de ses pensées, Squall commença à descendre le flanc de la montagne, il accéléra, se mettant presque à courir, il devait à tout prix atteindre le cœur de Loren avant la pleine lune de cette nuit. Même si sa nature le faisait énormément souffrir, il devait reconnaître que parfois elle avait des avantages, il avait couru pendant la majorité de la nuit et il était encore en état de courir jusqu’à la forêt qui apparaissait à l’horizon.

Alors que le soleil commençait à se coucher, Squall atteignit l’aurore de la forêt de Loren. Il s’arrêta plusieurs minutes pour reprendre son souffle. Lorsqu’il fut de nouveau en état, Squall commença à s’enfoncer dans l’épaisse forêt, ses arbres étaient immensément hauts et le soleil déjà bas dans le ciel était caché par les feuillages. Squall se mit à marcher rapidement mais en essayant de faire le moins de bruit possible. Les elfes détestaient les êtres des ténèbres et entretenaient une rancœur tenace pour l’Ordre depuis longtemps, quel que soit le côté d’où les elfes pouvaient le regarder, il serait soit chassé au mieux soit au pire tué. A peine avait il pensé cela que deux elfes tombèrent devant lui sans bruit, épées sorties, Squall dégaina son arme et bloqua les attaques de ses attaquants. Un sifflement retentit et une douleur fulgurante traversa sa jambe lorsqu’une flèche transperça sa jambe, il tomba un genou à terre et aussitôt les épées de ses agresseurs se posèrent sur son cou.


-Lâchez votre arme. Dit l’un d’entre eux d’une voix glaciale.

Les doigts de Squall laissèrent tomber son arme que l’autre elfe attrapa en vole avec fluidité. Autour d’eux, une dizaine d’elfes tombèrent souplement des arbres ou sortaient de fougères, tous étaient armés et l’un d’entre tenait un arc long et affichait une grande satisfaction sur son visage.


-Que fait on de lui ? On le ramène à la lisière ? Demanda l’un des elfes.

-C’est un vampire, son destin était celé dès qu’il a osé pénétrer sur nos terres. Dit un autre qui se détacha du cercle autour de lui.

L’elfe s’approcha de Squall, son épée tirée. Alors qu’il n’était plus qu’à quelques pas de lui, il se figea et regarda furtivement derrière lui. Il poussa un soupir contrarié.


-Il veut le voir. Dit il.

Squall n’eu pas le temps de réaliser ce qu’il se passait lorsqu’un violent coup derrière le crâne le projeta à terre.
Lorsqu’il reprit ses esprits, Squall était trempé, au dessus de lui, le même elfe qui avait voulu le tuer se dressait de toute sa hauteur, un seau à la main. Il était allongé sur le flanc sur une plate-forme posée sur les branches d’un arbre géant, de nombreux elfes formaient un cercle autour de lui. Il n’y avait pas de mur, seules quelques poutres en bois sculpté soutenaient un plafond fait des branches de l’arbre sur lequel ils étaient, au-delà du vide, une immense cité elfique s’étendait à perte de vue. La nuit était tombée sur la cité des arbres qui brillaient comme l’argent et une sorte de brume bleutée flottait entre les arbres, rendant l’endroit d’autant plus merveilleux.

Squall voulu se mettre debout, mais ses mains étaient attachées dans son dos et deux elfes le maintirent à genoux. En face de lui, un grand elfe brun au visage maculé de terre et de poussière le regardait d’un air froid.


Oblivion - Page 2 Gilgaladtorn8nc

-Peut être pourriez vous m’expliquer ceci. Dit il d’un ton odieux.

Il prit un sac posé à ses pieds et en sortit un objet rond qu’il jeta au sol devant Squall. C’était la tête tranchée d’un orc, figée dans une grimace de douleur.


-Et bien…majesté, lorsque l’on coupe la tête d’un orc, ce dernier meurt la plupart du temps. Dit Squall d’un ton tranquille.

Aranwë, seigneur des elfes de Loren ne cilla pas, l’elfe qui l’avait plus tôt menacé fit un pas vers lui en dégainant son épée.


-Ne manque pas de respect à mon seigneur espèce chien ! Cria t’il en pointant son épée sur Squall.

-Il suffit Othar. Dit Aranwë.

Othar rangea son épée et reniflant d’un air méprisant et fit un pas en arrière.


-Je reviens des frontières nord de mes terres jeune vampire, et voila que mes troupes et moi sommes attaqués par une compagnie d’orcs et de gobelins, en plein jour, au milieu de nos plaines. Dit il d’un ton toujours aussi froid. Et on m’apprend à mon retour qu’un vampire a pénétré ma forêt, quelle folie vous a mené ici ? Que complotent une fois de plus nos frères du nord ?

Plusieurs protestations, sifflements et raclements de gorges se firent entendre autour d’eux, la plupart des elfes refusaient de parler des moredhels comme étant leurs « frères » depuis la scission et la guerre des Ténèbres qui avait pour la première fois opposée les elfes, les hommes et les nains à la Confrérie des Ténèbres.

-Je suis désolé de vous décevoir mais je ne suis pas un espion et je ne sais pas ce que prépare la confrérie des Ténèbres. Dit Squall. Mais c’est pour le découvrir que je suis ici, on m’a chargé d’une mission et j’ai besoin d’aller au cœur de votre forêt pour l’accomplir et ce avant demain matin.

-Mensonges.
Siffla Othar entre ses dents.

Aranwë le fixa dans les yeux pendant plusieurs secondes sans ciller.


-Non. Dit il enfin. Il n’y a pas de mensonge dans ses yeux, il dit la vérité. Dites moi, pourquoi devez vous vous rendre dans ma forêt ce soir ?

-On m’a dit que j’y trouverais des réponses.

-Oui…ils en ont sûrement…quelles questions avaient vous à leur poser ?

-Je…je ne sais pas encore…on m’a juste dit de m’y rendre.

-Qui vous envois ?

-L’Or…non…je ne sais pas, je fais partie de l’Ordre mais je ne sais pas qui m’envois ici.


Plusieurs autres exclamations se firent entendre, les elfes entretenaient une rancœur particulière envers les membres de l’Ordre.

-Vous êtes conscient qu’en nous disant cela, en profanant notre forêt et que votre race vous condamne à une mort certaine ? Demanda Aranwë avec curiosité.

-Oui. Répondit Squall.

-Alors pourquoi m’avoir dit tout cela ?

-Parce que je ne suis pas votre ennemi monseigneur.
Dit il.

Aranwë plongea dans un autre de ses silences, Othar s’avança d’un pas et s’apprêta à dire quelque chose mais Aranwë leva la main dans sa direction, imposant le silence.


-Le cœur de notre forêt est sacré, même nous n’y pénétrons pas. Dit Aranwë. Othar vous accompagnera jusqu’à sa bordure, là bas vous devrez faire le chemin seul.

L’expression d’Othar donnait l’impression qu’il venait de recevoir un coup de poing dans le ventre.

-Monseigneur, je ne crois pas que…commença t’il.

-Douteriez vous de mon jugement ? Demanda Aranwë d’une voix forte.

Othar fut une fois de plus foudroyé sur place.


-Non monseigneur, je n’oserais jamais…je ferais selon vos désirs. Dit il d’une voix faible.

-Bien, ce jeune homme a quelque chose de spécial. Malgré sa nature, il est de notre devoir de l’aider. Dit Aranwë plus pour lui-même que pour Othar.

Othar s’approcha de Squall et coupa ses liens avec une dague. Un elfe lui rendit son arme et sa cape. Squall voulu remercier Aranwë mais celui-ci s’éloignait déjà, suivit par plusieurs gardes. Othar lui lança un regard de mépris, lui faisant signe de le suivre, il se mit à courir d’un pas souple et Squall dut forcer l’allure, Othar emprunta un escalier qui descendait en cercle auteur du tronc de l’arbre sur lequel ils étaient. Il sauta dans le vide et Squall se figea d’horreur devant un tel geste avant de se rendre compte que l’elfe s’était accroché à une corde très fine et glissait rapidement vers le sol. Squall attendit qu’il soit à terre et le suivit, après une descente rapide, il toucha le sol et l’elfe repartit en courant entre les arbres, vue du dessous, la ville était presque invisible, cachée par les branches, les feuillages et sûrement plusieurs puissants sortilèges. Othar courrait de plus en plus vite, Squall était sûr qu’il espérait le semer pour être débarrassé de lui. Othar disparu de son champ de vision derrière des arbres et la broussaille de plus en plus dense. Squall força l’allure mais il ne le rattrapait toujours pas, après plusieurs minutes, Squall s’arrêta, Othar l’avait abandonné, il ne lui restait plus qu’à prier pour qu’il trouve ce qu’il était venu chercher. Squall réalisa qu’il ne savait même pas ce qu’il devait trouver, il avait été envoyé ici sans savoir ce qui l’attendait. Il se mit à marcher vers l’inconnu.


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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Déc - 18:46

Il lui semblait que plus il s’enfonçait dans la forêt, plus celle-ci devenait silencieuse, les quelques animaux nocturnes étaient devenu muets, seul ses pas brisaient le silence oppressant qui l’entourait. Il avait l’impression qu’il marchait depuis des heures lorsque les ténèbres se dissipèrent légèrement et qu’il pénétra dans une petite clairière avec en son centre le tronc penché d’un arbre mort. Squall s’avança dans la clairière, dans le ciel, la lune était cachée par plusieurs nuages.

- Qui es tu, enfant de la nuit pour venir au cœur de ma demeure ? Dit une voix profonde et rauque.

Squall sursauta et balaya la clairière du regard, il n’y avait personne mais pourtant il sentait une présence très proche.


- Ha…cela faisait longtemps que je t’attendais, Squall. Reprit la voix.

Squall sentait la peur m’envahir, la présence qu’il sentait était étrange, d’une extrême puissance et de plus, la créature connaissait son nom. Dans le ciel, les nuages qui voilaient la lune se dispersèrent et la pleine lune éclaira la clairière, à mesure que sa lumière avançait dans la clairière, une forme fantomatique apparaissait sur le tronc d’arbre au centre de la clairière.


Oblivion - Page 2 Loup7bk

-Je me nomme Draynark, je ne te veux pas de mal mon jeune ami. Dit il.

Squall n’était toujours pas rassuré à la vue de la créature.


-Vous…vous êtes un loup-garou ? Demanda t’il d’une voix tremblante.

Draynark émit une sorte de grognement qui ressemblait à un rire.


-Non, même si je peux paraître proche de ces créatures, j’en suis aussi différent que la nuit l’est du jour, mais il est vrai que je suis d’une certaine manière, lié à eux. Je suis un Werlolf, l’une des premières créatures que les dieux créèrent, bien avant les elfes, bien avant même la guerre du Chaos pendant laquelle les dieux se livrèrent une impitoyable guerre. Ma race est la seule qui survécu au conflit. Les dieux nous avaient offert beaucoup de leurs connaissances, nous étions proches d’eux. Et les elfes arrivèrent, nous vivions dans le même habitat, nous étions leurs protecteurs. Le temps passa et d’autres créatures naquirent grâce aux dieux.
Malheureusement, nous avons commis une unique faute, nous avons cru que les elfes étaient prêts à connaître les savoirs que les dieux nous avaient transmis.
Malheureusement, nous nous étions trompés, un elfe voulu prendre le dessus sur les autres races en se servant de nos connaissances, Yggdrasil, c’est ainsi qu’il se nommait. Lui et ses partisans prirent les armes et devinrent les moredhels, les elfes noirs. La guerre des Ténèbres entraîna Nosgoth dans une terrible époque de chaos qui dure encore, les dieux maudirent ma race, désormais, nous sommes condamnés à ne vivre et apparaître que les nuits de pleines lunes.


Draynark se regarda le ciel, un nuage cacha partiellement la lune et son corps disparut en partie, son torse flottant dans les airs. Le nuage partit et son corps se rematérialisa.

-Vous saviez que j’allais venir ? Demanda Squall dont la peur s’était maintenant dissipée.

-Comme je te l’ai dit, ma race a obtenu de grands pouvoirs et de grandes connaissances des dieux, dont celui de lire les prophéties de chaque enfant des dieux qui voit le jour. Dit il d’une voix lasse.

-Une prophétie pour chaque enfant des dieux ? Vous voulez dire pour chaque, elfe, humains, nains, toutes les créatures qu’ils ont crée ? Dit Squall d’une voix étonnée.

-Oui, mais ce n’est pas le même terme que celui dont se servent tes tuteurs de l’Ordre. Eux n’y voient qu’une prédiction annonçant la venu d’un être exceptionnel qui accomplira de grandes choses, nous, nous parlons de prophéties pour désigner le destin de chaque être, du plus modeste des paysans jusqu’au destin des plus grands rois.

-Donc, vous saviez que je viendrais, et vous savez sans doute ce que je vais vous demander ?

-Non, le destin d’un homme n’est pas fixe, il se limite aux choix que nous faisons, ceux que l’on ne peut deviner, ceux que l’on ne comprend pas. Mais je sais que tu as de nombreuses questions qui nécessitent des réponses, malheureusement je ne pourrais pas t’apporter toutes les réponses que tu veux.

-Que désir l’Ordre ? Qu’est ce qui se cache derrière cette porte dans le palais d’Ottmar ? Pourquoi Cruensius la veux ?

-Pendant la guerre des Ténèbres, lorsque la Confrérie des Ténèbres dirigée par les elfes noirs fut sur le point de perdre la guerre, Yggdrasil fit un pacte avec Valherus, le dieu des ténèbres, banni en enfers pour avoir déclenché la guerre du Chaos. Valherus accorda à Yggdrasil un pouvoir incommensurable, mais ce ne fut pas suffisant alors Valherus fit apparaître la bouche des enfers que seuls les pouvoirs d’Yggdrasil pouvaient ouvrir pour permettre à Valherus de revenir avec une armée de démons. Les hommes, les elfes et les nains bâtirent sur la bouche des enfers une forteresse pour ne pas permettre à Yggdrasil de se l’approprier. Ils nommèrent cette forteresse Willendorf.
L’Ordre tenta de se servir de la bouche des enfers pour prendre le contrôle des démons mais les elfes les en empêchèrent, c’est de là que vient leur rancoeur.
La guerre gronde dans le nord, la Confrérie des Ténèbres va déferler à nouveau sur le sud, l’Ordre souhaite à nouveau s’emparer de la bouche des enfers pour l’arrêter, mais je crains que Cruensius n’ait pas des projets aussi vertueux, il souhaite s’en emparer pour devenir le maître de Nosgoth, son esprit a été corrompu il y a longtemps lorsqu’il s’adonna à la magie noire.


Squall eu besoin de plusieurs minutes pour accepter tout cela. Lorsqu’il reprit la parole, sa voix était redevenue hésitante.

-Pourquoi l’Ordre se sert il d’Arutha ? Pourquoi accepte t’il de les servir ?

-L’Ordre a envoyé Arutha mener la rébellion contre la Confrérie des Ténèbres, même les moredhels et les orcs en ont assez de ces guerres, l’Ordre espère qu’Arutha sera de taille à retarder le plus possible la prochaine guerre. Si il a accepté, c’est parce que l’Ordre possède une chose qu’il désir ardemment, ils connaissent sa prophétie et Arutha la veux.

-Que dois je faire ?

-Tu dois arrêter Cruensius, c’est ton destin depuis ta naissance. Ce sera ta première épreuve sur ta route vers ta destiné.

-Quelle destiné ?

-Cela je ne peux te le révéler.


Squall soupira de frustration.

-Mais je ne peux pas vaincre Cruensius, il est bien trop puissant, vous-même avez dit qu’il pratique la magie noire.

-C’est pour cela que ton destin t’a d’abord mené à moi Squall. Mon destin aura été de t’attendre et de te donner les dernières parcelles de mon pouvoir pour t’aider dans ton épreuve.


Draynark ferma les yeux, plusieurs sphères brillantes d’un éclat vert sortirent de son corps et se dirigèrent vers Squall paresseusement comme des lucioles. Lorsque la première l’atteignit, il sentit une douce chaleur l’envahir et se sentit en paix. Elles arrivaient sur lui de plus en plus nombreuses et il commençait à sentir la puissance se déverser en lui. Lorsque la dernière le toucha, Draynark rouvrit les yeux, il semblait épuiser.

-Tu dois retourner à Willendorf maintenant, Cruensius invoquera bientôt les démons, Ottmar lui a permit de s’approcher de la bouche des enfers.

Draynark leva une de ses mains vers Squall.

-Attendez ! Cria ce dernier. J’ai une dernière question. Certaines personnes disent qu’il y a quelque chose de spécial en moi, qu’est ce que c’est ?

-Ces personnes ont raison Squall, il y a quelque chose en toi que ta nature ne devrait pas te permettre de posséder, une âme.

-Ce n’est pas vrai. Protesta Squall. Beaucoup d’humains qui se sont fait mordre conservent leur âme intacte.

-Tu as raison, mais il y a une chose qui n’est jamais arrivé avant toi, une chose que tous croyaient impossible ; un vampire de sang pur possèdant une âme.


Squall fut foudroyé par les mots de Draynark. Il n’était pas un sang pur, il avait été mordu enfant par le même vampire qui avait tué ses parents, Draynark se trompait.

-Non ! J’ai été mordu ! Mes parents ont été tués par des vampires et l’Ordre m’a sauvé ! Sans Méntirius je serais mort !

- Squall, je suis désolé de t’apprendre que ton maître n’a jamais été totalement honnête avec toi.


Squall voulu à nouveau répondre mais il sentit ses jambes se dérober, il n’avait plus aucun contrôle sur ses membres et tomba face contre terre. Il sentit l’inconscience venir.

-Bientôt, la vérité te sera révélée, et tu devras faire un choix, enfant du destin. Entendit il avant de sombrer dans un sommeil agité.
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Locke
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Déc - 18:47

Le roi Ottmar attentait dans sa bibliothèque, une immense salle composée de dizaines de rangées d'étagères en bois rares et vernis, bien travaillées et entretenues, le tout sur plusieurs étages en forme d‘escalier, avec une multitude d'échelles pour atteindre les livres haut placés. Il y avait grande baie vitrée sur le côté Est, et le roi regardait au travers, le regard songeur, dans la grande clarté du matin qui pénétrait par ces vitres. C'est alors qu'un homme en kimono, bleu en bas et blanc en haut, entra par la grande double-porte qui était ouverte, non sans frapper au préalable.

-Vous m'avez demandé, Votre Altesse? Dit-il d'une voix emplie de respect.

-Oui, Kayoshi. Répondit le roi avec lenteur, sans se retourner. Sombre est cette époque, et j'ai besoin que tu te charge d'une mission pour moi.

Kayoshi était l'un des quatre grands capitaines de Thoralna, surnommés les Lions de Willendorf. Ils avaient acquis leur renommée sur le champs de bataille, contre tous les ennemis de Thoralna, Arutha et les différentes alliances maléfiques qui tentèrent de prendre Nosgoth par la force. Il y avait parmi eux le capitaine Ackyro, chef de la garde de la cité, et qui avait récemment été suspendu; le capitaine Drake, chef de la sécurité extérieure, qui était actuellement en mission; le capitaine Kayoshi, chef de la section d’espionnage; et la dernière, la capitaine Cécilia, ambassadrice.

-De quoi s'agit-il, Votre Altesse?

-Il faut que tu espionnes ce membre de l'Ordre, Cruensius. Notes le moindre de ses mouvements, n’importe quoi qui pourrait me fournir un indice quand à son but final.

-Très bien, Votre Altesse.


Sans plus attendre, Kayoshi salua le roi, et reparti vers ses quartiers pour se changer.

Kayoshi avait fini de se changer, il alla donc chercher des informations à travers la ville, son visage étant peu connu car il passait la majorité de son temps à entraîner les nouvelles recrues. Il marcha longtemps dans les rues de la ville, notant mentalement les différentes tavernes sur son chemin. Il s’arrêta devant l’une d’elles, qui s’appelait « Le guerrier Borgne ».

Pendant ce temps, Locke se levait, s’étirait quelque peu puis s’habillait. Il sortit de sa chambre et descendit l’escalier pour aller prendre son déjeuner.


-Salut, le miraculé! Cria l’aubergiste en direction de Locke. Comment ça va ce matin? Dit-il, toujours avec cet accent du Sud.

-Je suis prêt pour mon combat, peu importe l’adversaire, répondit Locke, mais j’aurais besoin de me remplir le ventre d’abord. Il s’approcha du bar et s‘assit.

-Bien entendu! Voilà le plat spécial de la maison, c’est moi qui régale! Dit l’aubergiste en donnant à Locke une espèce de soupe où ne pouvait pas bien distinguer les ingrédient.

-Qu’est-ce que c’est? Demanda Locke, inquiété.

-C’est une recette que je tiens de mon grand-père, qui la tenait de son grand-père, qui la tenait de son grand-père, et comme ça pendant des générations. C’est une recette familiale, quoi.

-Et y’a quoi dedans?
Demanda Locke, pas rassuré pour autant.

-Hé hé, c’est une surprise. Allez, goûtes moi ça, tu m’en dira des nouvelles!

-Ça c’est sûr…
dit Locke à voix basse.

Locke avala une gorgée, et se retint de vomir sur le champ, tellement le goût était exécrable. Par contre il toussa une bonne minute, à la fin de laquelle il demanda au tavernier, qui riait fort.


-Sans blagues… y’a quoi là-dedans?

-Peut être vau-il mieux que tu ne le sache pas,
dit le tavernier en essayant de se retenir de rire.

-Effectivement… vous n’auriez pas quelque chose de comestible? Demanda Locke, en s’essuyant la bouche.

-J’ai bien un peu de pain par ci par là… il me reste également un peu de fromage, mais pas très frais… vous en voulez quand même?

-Juste le pain, merci…
dit Locke, reprenant son souffle.

-Voilà, dit le tavernier en tendant un gros morceau de pain pas très frais lui non plus.

Locke pris le morceau de pain et demanda :
-Vous n’avez pas de nourriture un tant soit peu récente?

-Hé bien, pas le matin, je n’en reçoit qu’à midi…

-C’est pas grave,
dit Locke avant de commencer à manger le pain.

Après avoir fini le pain Locke bu un verre d’eau pour faire passer, et salua le tavernier. Alors qu’il se dirigeait vers la sortie, un homme rentra. Leurs regards se croisèrent alors que Locke passait à proximité de l’homme. Le temps sembla ralentir… comme s’il avait déjà vu cet homme…puis se rappelant que son match allait débuter, Locke sortit rapidement de l’auberge et couru vers le Colisée.
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Déc - 2:07

Drake et ses hommes entrèrent dans Willendorf. Plusieurs passants les applaudirent et d’autres s’inclinèrent devant eux. Drake fit quelques signes timides à la foule, il n’avait jamais aimé se retrouver ainsi acclamé, ses soldats méritaient bien plus de louanges, eux qui donnaient tellement pour leur royaume et qui n’étaient que rarement remercié.
Après avoir traversé une bonne partie de la ville, Drake donna l’ordre à ses hommes de se disperser, de rejoindre leurs familles. Il fit claquer les rennes de son cheval et partit au galop vers le palais. Il laissa un écuyer emmener son cheval dans les écuries et entra dans le palais. En chemin, il croisa le capitaine Kayoshi, même si ils ne s’appréciaient pas particulièrement, ils restaient très respectueux l’un envers l’autre, reconnaissant leurs mérites.


-Capitaine Drake. Dit poliment Kayoshi en lui faisant un signe de tête.

-Capitaine Kayoshi. Répondit Drake. Je dois faire mon rapport à notre seigneur, pourriez vous me dire où il se trouve ?

-Je reviens justement de la bibliothèque de notre seigneur, il devrait toujours s’y trouver. Bonne journée capitaine. Dit il avant de s’éclipser d’un pas souple.

Drake repartit vers la bibliothèque, même si il louait Kayoshi pour ses capacités, il n’aimait pas les obligations qu’entraînait son poste, les espions devaient souvent sacrifier la vie de leurs hommes, assassiner des innocents pour ne pas se compromettre, manipuler des gens.

Il arriva devant la porte de la bibliothèque du roi et frappa. Il entendit le roi marmonner une réponse de l’autre côté. Drake entra, le roi lui tournait le dos, assis à un bureau en train de griffonner sur un parchemin des lignes innombrables. Celui-ci se retourna et esquissa un faible sourire.


-Ha. Capitaine, je vois que vous êtes de retour et en bonne santé. Quelles sont les nouvelles dans mes montagnes ?

-Les orcs et les gobelins patrouillent dans les cavernes qui sillonnent les montagnes, vous aviez raison.
Dit il. La Confrérie des Ténèbres s’est de nouveau unie, il y a des orcs et des gobelins de tout Nosgoth dans les souterrains, ils parcourent nos sous-sols sans relâche, je crois qu’ils cherchent quelque chose.

L’expression de Ottmar sembla fondre, de la joie il passa à l’anxiété.

-J’aurais préféré me tromper… Dit il à mi voix. Ils reviennent…Drake, demain, vous prendrez vos hommes et deux autres bataillons, fouillez les cavernes de fond en combe, débusquez toutes ces maudites créatures et tuez les !

-Je suis désolé monseigneur mais mes hommes et moi sommes partit depuis deux semaines dans les montagnes avec nos meilleurs pisteurs et n’en avons trouvé que très peux. Si nous arrivons en masse, ils nous verront arriver et ils pourront se cacher encore plus facilement. De plus, mes hommes sont épuisés et veulent retourner auprès de leurs familles, je souhaiterais qu’ils aient au minimum quatre jours de permission.


Ottmar sembla prit d’une rage folle en entendant cela.

-Drake ! Je commence à croire que vous êtes plus loyal à ces misérables qu’à moi-même ! Dites moi, à qui avez-vous juré loyauté ?! A moi ou à vos soldats ?! Cria t’il en se levant brusquement, renversant le contenu de son encrier sur son parchemin.

-Monseigneur ! Dois je vous rappeler que c’est grâce à ces misérables que notre royaume est en sécurité et que vous êtes sur votre trône ?! Dit Drake d’une voix forte, il n’avait pas l’intention de laisser quelqu’un insulter ses hommes, pas même le roi.

A nouveau, l’expression d’Ottmar changea, il semblait fatigué et embarrassé.

-Vous avez raison, je suis désolé capitaine, ces derniers temps…je crois que j’ai besoin de repos, beaucoup de repos. Dit il en soupirant.

-Monseigneur, peut être devriez vous justement prendre quelques jours de repos, laisser vos conseillers parler en votre nom.

Ottmar lui lança un regard furtif alors qu’il faisait quelques aller retour dans la salle, Drake crut qu’il allait à nouveau être prit de fureur mais il poussa un petit rire.

-Quel piètre seigneur je ferais si je laissais d’autres gouverner à ma place en des temps aussi troublés.

-J’ai entendu dire que le capitaine Ackyro a été relevé de ses fonctions monseigneur.
Dit Drake d'un ton neutre.

L’expression de Ottmar se figea dans une expression de colère.


-Ackyro a délibérément désobéi à mes ordres, il a attaqué des innocents et par sa faute, une des plus grandes menaces du royaume est toujours en liberté. Dit il avec hargne. D’ailleurs, puisque nous en parlons, il se pourrait qu’il tente de remporter le tournoi pour se venger de moi. Si il poursuivait sa ridicule ambition, il se pourrait qu’il trouve la mort dans la nuit, assassiné par un malandrin, me suis je bien fait comprendre ?

Ackyro et Drake s’entendaient bien, Drake le considérait comme un des meilleurs guerriers de Willendorf et il était heureux de le compter parmi ses amis. Mais il semblait judicieux de ne plus contrarier Ottmar.

-Si tel est votre volonté monseigneur. Dit il en s’inclinant. Mais…que dois je faire alors pour les orcs et les gobelins ?

-Très bien très bien. Dit Ottmar satisfait. Laissez vos hommes dans leurs familles, vous resterez à mes côtés jusqu’à la fin du tournoi, j’aimerais que jusqu’à ce que je trouve un remplaçant à ce traître, vous preniez sa place quelques temps.

-Ce sera un honneur mon seigneur. Dit il en s’inclinant à nouveau, mais il fit une grimace lorsqu’il était sûr qu’Ottmar ne le regardait pas.

Drake resta quelques secondes figé au milieu de la bibliothèque mais Ottmar s’était rassit à son bureau et grognait sur son parchemin taché d’encre. Drake fit quelques pas en arrière puis sortit comme le roi ne le rappelait pas. Il sortit et parcouru les couloirs du palais plongé dans ses pensés. L’état du roi allait en empirant, son humeur changeante pouvait être dangereuse et sa fatigue se sentait. Et Ackyro qui attaquait des innocents, ce n’était pas dans ses mœurs, il était juste et droit d’habitude. Il devait y avoir une bonne raison à ses actes, si il les avait bien commis, Drake se surprit à douter de son seigneur et se rendit compte qu’en effet, si le choix lui était imposé, il serait plus fidèle à ses hommes qu’à son seigneur légitime.


Squall traversait les couloirs du palais de l’Ordre au milieu de la nuit après que Méntirius ai passé de nombreuses heures à lui enseigner des sorts. Des rires d’enfants résonnaient dans les couloirs alors qu’il courait vers les cachots ou se trouvait sa chambre. Alors qu’il pensait être en sécurité, plusieurs enfants de son âge surgirent d’un couloir, lui bloquant la voie, derrière lui, d’autres enfants arrivèrent. Il était piégé, petit à petit d’autres enfants s’accumulaient, une véritable foule l’entourant. Mais l’un d’entre eux s’avança vers lui, Seifer.

-Regardez ça vous autres, on dirait que notre petite chasse a porté ses fruits cette nuit, nous l’avons finalement attrapé notre petite chauve souris ! Pourquoi tu courais ? Tu ne veux pas t’amuser avec nous ? Dit il en ricanant.

Squall resta silencieux, regardant tous les enfants qui l’entouraient, tous affichaient des expressions amusés, de dégoût ou encore de haine.

-Ce n’est pas polit de ne pas répondre aux questions, mais tu sais, on m’a apprit quelque chose d’intéressant l’autre jour. Je crois que j’ai un bon moyen pour te délier la langue ! Cria t’il de joie.

Seifer tendit la main, paume en avant et un tourbillon de flamme vint frapper Squall et une de ses manches s’enflamma. Des rires se firent entendre alors que Squall hurlait d’horreur en voyant le feu progresser le long de son bras. Son cœur s’emballa, sa vue passa au rouge et la vue de Seifer riant aux éclats s’imposa à ses yeux. Squall se jeta sur lui en plongea ses dents dans sa gorge alors qu’autour de lui, des hurlements de frayeurs se faisaient entendre. Un éclair frappa Squall, le projetant loin de sa victime. Squall était allongé sur le dos, il sentait encore le sang dans sa bouche, il tenta de se lever pour replonger sur Seifer mais un homme lui écrasa le torse avec son pied et une lumière l’aveugla.
Squall leva les mains et une onde d’énergie repoussa avec force son agresseur. Squall se remit sur ses jambes d’un saut souple, devant lui, Traisk se relevait, l’un des sorciers les plus puissants de l’Ordre, membre du conseil. Traisk n’avait jamais apprécié Squall, lui montrant même un mépris non voilé. En d’autres circonstances, Squall se serait incliné devant lui malgré sa haine qu’il éprouvait envers lui, mais maintenant, le goût du sang l’aveuglait et il ne reconnaissait pas son maître. Derrière le vieil homme, Squall voyait Seifer qui portait ses mains à sa gorge ensanglantée.
Trasik lança son attaque que Squall dévia, le sort s’écrasa contre un mur qui explosa, projetant des débris dans tout le couloir et révélant une salle abandonnée. Squall prononça une incantation et un cercle de lave se forma sur le sol devant lui. De la lave émergea un homme au corps de flammes.

Oblivion - Page 2 Killerinstinct25ye

Le démon marcha en direction de Traisk, le sol fondant à chacun de ses pas, Traisk leva une main et un rayon bleuté frappa le torse du démon qui chancela sous l’impact mais ne ralentissait pas. Squall affichait un sourire plein de folie et marchait derrière le démon qu’il avait invoqué, mais un second rayon bleu frappa la créature qui explosa. Derrière Traisk, Méntirius était apparut et semblait terrorisé. Squall s’effondra à terre, inconscient.
Il s’était réveillé plus tard, les mains attachées dans le dos, il était allongé sur un divan dans un salon plongé dans le noir, une faible lueur venait d’une porte entrouverte et des voix s’élevaient.


-Seifer s’en sortira t’il ? Demanda une voix inquiète.

-Nous sommes intervenu trop tard, il vivra, mais… La personne ne parvint pas à achever sa phrase.

-Espérons qu’il gardera son âme intacte. Dit une voix de femme.

-Il faut tuer Squall. Dit froidement Traisk.

-Ce n’est qu’un enfant! Répondit Méntirius.

-Mais vous l’avez vu ! Vous l’avez vu de vos propres yeux Méntirius ! Dit une voix.

-Je sais, mais Seifer et tous les autres l’avaient agressé ! Il n’avait pas cherché à se défendre avant qu’ils ne…ils l’ont attaqué, cela a réveillé en lui ce qu’il a contenu pendant maintenant treize ans ! Protesta Ménitirius.

-Mais les faits sont là ! Il a invoqué un démon que Nosgoth n’a plus revu depuis la Guerre Noire ! Comment pouvez vous expliquer cela ?! Dit Traisk presque en hurlant.

-Il ce peux…que sa transe…ai réveillé certains des pouvoirs qui sommeillaient en lui. Dit Méntirius.

-Nous ne pouvons pas laisser cette menace évoluer librement dans notre propre palais. Dit une voix.

-Nous…tu dois arrêter de lui enseigner nos connaissances Méntirius. Dit la voix de femme.

-Nous nous étions jurer de l’aider ! Cria Méntirius. Vous étiez tous d’accord pour qu’il ai une chance ! Que chaque être a le droit à la vie lorsqu’il vient au monde et quel que soit ses origines !

Un silence gêné s’installa dans la pièce d’à côté.

-Mais si…si il devient comme lui Méntirius…nous n’aurons pas d’autre choix que de le tuer. Dit Traisk d’une voix faible.

-Je le sais, et c’est à nous de l’aider pour qu’il ne suive pas le même chemin que son père. Dit Méntirius.

Squall sortit de son rêve. Il resta plusieurs minutes allongé sur le sol, ce rêve, jamais il ne l’avait vécu jusque là. Il ne s’était jamais souvenue de ce qui se passait après avoir été séparé de Seifer, comment avait il pu oublier cela ? Plongé dans ses pensées, Squall ne prêtait pas attention à son environnement, puis des acclamations lointaines se firent entendre. Squall se leva et regarda autour de lui, il était dans la plaine de Willendorf. Au loin, la grande cité s’étendait alors que les cris des spectateurs dans le Colisée arrivaient à lui. Il venait d’en apprendre plus sur lui pendant ces dernières 12 heures que pendant toute sa vie. Mais maintenant, il avait une mission à accomplir
.
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Locke
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Déc - 1:30

Locke arriva à toute allure devant le Colisée, ralenti, puis s'arrêta pour reprendre son souffle. Il marcha ensuite vers les vestiaires, en donnant au passage sa convocation aux gardes à l'entrée, et s'arrêta devant la porte ouverte des vestiaires. Il revoyait mentalement son combat contre Arutha, le séquençant dans sa tête image par image. Il avait beau y penser et y repenser, Arutha possédait un style de combat extrêmement puissant, ne laissant aucune ouverture.

-Finalement, se dit Locke, je n'avais aucune chance comme ça... le point positif dans tout ça est qu'au moins je n'attaquerais plus jamais un adversaire potentiellement très puissant en le prenant à la légère...

Ressassant cette pensée, Locke entra dans les vestiaires. Il y avait plusieurs concurrents, mais aucun ne maîtrisait la magie, Locke pouvait le sentir. Les magiciens ayant suffisamment de puissance et d'expérience peuvent ressentir l'énergie magique des autres, et même l'évaluer pour les plus doués. Mais dans les vestiaires, Locke ne sentait que de l'énergie magique brute, non contrôlée, signe de non-utilisation de magie.

Locke attendit pendant plusieurs minutes, tranquillement assis sur un des bancs, regardant dans le vide. Puis, le son d'un gong retentit, le tirant de sa rêverie. Il se leva, un arbitre rentra dans les vestiaires. Il tenait une planche de bois sur laquelle était attaché un parchemin, et la leva devant lui afin que tous les concurrents puissent voir. Il y avait tracé sur le parchemin un début d'organigramme, et le nom de chaque concurrent présent dans la pièce était inscrit dessus.


-Voilà l'ordre des combats de ce matin, dit l'arbitre d'une voix claire et forte. Pour ceux qui ne sont pas au courant, il est interdit de tuer son adversaire, sauf en cas de légitime défense, mais ce sera alors aux arbitres d'en juger, pas à vous. Des questions?

Personne ne broncha dans la salle, tous connaissant les règles simples du tournoi.

-Très bien, continua l'arbitre, tout en accrochant la planche de bois dans un renfoncement prévu à cet effet. Vous pouvez voir ici l'ordre, mais savoir votre tour ne vous libère pas autant pour cette après-midi, personne ne peut prévoir la durée de chaque combat. Si vous êtes absent lors de votre tour, votre tour sera reporté en dernier. Mais si vous n'êtes toujours pas là après ça, vous serez déclaré forfait.

De nouveau, aucun des concurrents ne réagit, comme s'ils étaient déterminés au point de rester dans le vestiaire jusqu’au lendemain s’il le fallait.

-Voilà, j'ai tout dit. Regardez bien votre tour, et gardez le en mémoire... bonne chance à vous tous.

L'arbitre sortit des vestiaires, pour retourner dans une loge spéciale au même niveau que les combattants, dans laquelle se trouvaient des longues-vues, pour mieux observer les combats.

Locke alla regarder quel était son adversaire, en face de son nom était inscrit Grobah.


-C'est probablement un nom d‘ogre... pensa Locke.

Locke retourna s'asseoir, et attendit patiemment son tour. Pendant des dizaines et des dizaines de minutes, Il restait assis à ne rien faire et rien penser, jusqu'à...


-C'est au tour de Locke et de Grobah!

Locke se leva, et marcha vers la porte qui donnait sur l'arène et continua tranquillement jusqu'au milieu de l'arène, son adversaire arrivait. C'était un ogre, comme il le pensait, et qui paraissait pouvoir affronter une armée à lui tout seul.
Oblivion - Page 2 Ogre9id
Il y avait peu de monde dans les gradins, mais cela n'avait pas d'importance pour Locke. Par contre, l'ogre semblait déçu du manque de personnes, et le faisait savoir en grognant. Locke détacha son katana de sa taille, où il était accroché avec une très longue cordelette. Il la déplia lentement, puis la rattacha au-dessus de la garde du katana, de façon à bloquer complètement la lame dans le foureau.
L'ogre quant à lui sortit de derrière son dos deux énormes haches à double tranchant, et les brandit haut en l'air en hurlant.
Puis l'arbitre s'avança un peu et cria d'un seul coup :
Commencez!

L'ogre fonça directement sur Locke qui le regardait arriver, le katana dans sa main droite. Au moment où l'ogre allait frapper verticalement de ses deux haches, Locke fit un pas de côté et esquiva donc le double coup de l'ogre qui fit trembler le sol. Locke n'attendit pas, il donna un violent coup dans le foie de son adversaire avec le bout du foureau. L'ogre toussa un grand coup, et semblait surpris de la puissance de cette frappe. Locke enchaîna son attaque en sautant pour porter un coup à la gorge, qui failli étouffer l'ogre, puis en retombant passa derrière lui et lui asséna un autre coup juste entre deux côtes, sur le côté. L'ogre était maintenant complètement sonné, Locke décida de l'achever. Il sauta très haut et frappa avec une force formidable la nuque de l'ogre, qui laissa ses haches plantées dans le sol et alla voltiger sur une dizaine de mètres avant de s'écraser lourdement par terre et traîner encore un peu.
Locke pensait en avoir fini, mais l'ogre se releva et entra dans une colère noire, et hurla tellement fort en fonçant de nouveau sur Locke que certains spectateurs assis dans les premiers rangs se bouchèrent les oreilles. Pendant ce temps, Locke jeta son arme à quelques mètres, plaça ses mains devant lui et entama une incantation. Ses mains se mirent à émettre de l'électricité de manière progressive, éclairant d'une lumière bleue sur plusieurs mètres. Et quand l'ogre enfin arriva à la hauteur de Locke pour lui porter un violent coup de poing, Locke esquiva ce coup et martela le ventre de l'ogre avec ses poings électrifiés. Il enchaînait les coups à une vitesse surprenante, et paraissait aller de plus en plus vite à chaque coup. Locke s'arrêta d'un coup, posa sa main gauche sur son avant-bras droit et transféra toute l'énergie électrique sur sa main gauche. Il plia les genoux à plus de 90 degrés et se propulsa dans les airs poing en avant, fendant l'air, et écrasa son poing sous le menton de l'ogre, dans un grand bruit électrique, et l'envoya à plusieurs mètres au-dessus du sol. Locke retomba en faisant un 360 degrés, contrairement à l'ogre qui lui retomba lourdement sur le dos. Les infirmiers virent alors voir si l'ogre était encore vivant, et après quelques secondes de flottement ils le confirmèrent.
Tous les spectateurs acclamèrent alors Locke, qui alla ramasser son katana, le rattacha à sa taille et salua le public avant de rentrer dans les vestiaires. Il essuya alors la sueur qui perlait à son front avec son bras, et alla voir l'arbitre.


-Beau match, vous pouvez arriver au moins aux huitièmes de finale avec un talent pareil. Voilà votre convocation pour un autre match, dans une semaine.

-Merci bien,
répondit Locke.

Locke sortit des vestiaires, marchant lentement et ne pensant plus du tout au combat qu'il avait perdu contre Arutha à cet endroit même. Alors qu'il sortait du Colisée, une voix qui lui rappelait quelque chose l'interpella.


-Pas mal, battre un ogre en quelques coups... il faut avoir beaucoup de force, dit la voix.

Locke regarda vers l'endroit d'où provenait la voix et ria quand il aperçu Rodric, appuyé contre le mur, à l'endroit même où s'était appuyé Locke la veille.


-Je me suis beaucoup entraîné pendant plusieurs années pour développer ma force, répondit Locke, avec un sourire.

-Hé bien ça ne m'étonne pas, ça te dirais d'aller boire un verre? Demanda Rodric avec un sourire, chose que Locke n'avait pas vu la veille.

-Bien sûr, répondit Locke avec entouthiasme. Je connais justement une taverne très bien, tant que l'on n’y va pas pour manger…

-Ça me va, allons-y donc.


Locke et Rodric marchèrent ensemble silencieusement jusqu'à la taverne, juste avec un sourire aux lèvres, les rues étant éclairées par la lumière du soleil couchant.

-Hé bien! Dit le tavernier avec son éternel accent du Sud. C'est notre miraculé! Alors, vous avez gagné?

-Bien sûr!
Répondit Locke avec une pointe d'arrogance et de fierté. Une bière pour moi et mon ami.

-Je m'en occupe tout de suite,
dit le tavernier.

Locke et Rodric s'essayèrent et se mirent à boire la bière que le tavernier leur avait apporté, en discutant de leur vie respective.



Calliope m'a probablement aidée pour que j'en écrive autant en une soirée...
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Ackyro
S'est barré!
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Déc - 14:57

Quelques jours s'étaient écoulées sans qu'Ackyro ne sorte même de sa maison. Se préparant du mieux qu'il pouvait pour tenter de réussir la seule chose importante qui lui restait vraiment dans sa vie, il passa la plupart de son temps enfermé dans la cave de sa maison, exerçant sa magie: il avait en l'espace de quelques jours déjà parvenu à maîtriser de nombreux sorts mineurs et moyens de Terre qu'il n'aurait jamais connu sans avoir passé maintes nuits enfermé dans sa bibliothèque, à feuilleter des livres qu'il avait acheté inatentivement, sans vraiment savoir pourquoi. Cependant, il y avait bien un sort auquel il s'exerçait qui s'était révélé être un bien plus grand défi: maintenant qu'il n'était plus un garde officiel, il pourrait plus dévaler les rues de Willendorf vêtu de son armure, c'est pour cette raison qu'il tenta longuement de perfectionner un sort d'invocation d'armure: bien que facile quand l'armure est proche, il éprouvait des difficultés à l'invoquer à plus d'une cinquantaine de mètres. Mais le vrai défi de ce sort était de l'invoquer en mode berserk: maintenant que le tournoi était bien entamé, il ne pourrait plus se permettre de perdre son armure, mais plus le jour de son prochain combat s'approchait, moins il semblait capable de maîtriser ce sort. Le seul progrès qu'il avait fait était de pouvoir l'invoquer partiellement: parfois une manche, parfois une genouillère...

L'atmosphère planant dans Willendorf s'était apaisit durant ce derniers-jours: le vampire avait quitté la ville et le choc d'Arutha étant passé, ses victimes ont pu avoir un enterrement digne de leur bravoure et ceux qui avaient eut la chance de survivre se rétablissaient paisiblement sous les yeux attentifs des soigneurs de la ville. De plus, le Roi avait trouvé un remplacent digne de ce nom en donnant Drake une promotion. Un ami de valeur qu'Ackyro était heureux d'avoir dans la ville dans ses temps troublés, mais Ackyro savait que lui confier la sécurité de la ville signifierait sacrifier temporairement la chasse aux orcs et gobelins, affaiblissent potentiellement le royaume à l'avenir. C'est ainsi qu'Ackyro décida de partir lui-même à leur poursuite dès que son combat serait terminé, quelque soit son issu. De plus, si pas Ottmar, quelqu'un d'autre viendra sûrement le déranger pendant son entraînement à son domicile, donc quitter la ville lui semblait plus judicieux. Il pourrait perfectionner sa magie de Terre dans les grottes, et pourrait surveiller la ville de loin.

Ackyro se dirigeait vers l'arène, vêtu en civil pour son combat du jour. Bien que se sentant bizarre sans son armure, de nombreux gardes semblaient encore le reconnaître et quelques uns le saluèrent même à leur habitude.
Arrivé à l'entrée du vestibule des combattants, Habri le laissa entrer. Ackyro lui avait fourni son armure qu'Habri avait soigneusement cachée pour faciliter son invocation en cas de besoin... enfin, il espérait qu'il avait réussi à la cacher...
Des centaines de spectateurs se faisaient entendre désormais, bien au contraire du premier combat contre l'elfe, les combattant vaincus lors du premier tour devaient être restés pour que l'arène soit aussi pleine pensa Ackyro.


-Et maintenant, faites place au combat entre le puissant Zardu, et le garde royal... enfin, l'"ex"garde royal Ackyro! Cria une voix très sarcastique, qui avait prit soin de mettre l'accent sur le statut d'Ackyro.

L'"ex"garde royal sortit donc du vestibule d'un pas confiant et pénétra dans l'arène. Comme il le pensait de nombreux combattants étaient encore mélangés aux centaines de spectateurs, mais ce auquel il ne s'attendait pas, était la présence du Roi Ottmar. Ceci n'augurait rien de bon, mais Ackyro décida d'ignorer sa présence, puisque son adversaire était arrivé.

Un nain des mines d'assez grande taille s'approcha de lui au centre de l'arène et le salua d'un grognement difforme qu'Ackyro lui rendit avec un ton plus civilisé. Bien que ceux sa race avaient la réputation d'être petits et robustes, le nain présent semblait lui être de la taille d'un adolescent, mais bien robuste de même pour son espèce.


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-COMMENCEZ!!!

Fidèle à sa réputation, le nain se jeta sur Ackyro en premier, le frappant de sa hache. Ackyro parvint à l'éviter, mais avait juste prit conscience à quel point il se sentait vulnérable sans son armure. D'un coup puissant de la manche de son épée, Ackyro envoya son adversaire à un dizaine de mètres. Même si ce dernier retomba sans blessures, Ackyro réussi ce qu'il voulait faire: son épée de cristal changea de couleur pour prendre celle du sol sous ses pieds, et après quelques incantations rapides, il y planta son épée de toutes ses forces, faisant trembler le colisée. A la vue d'un cercle de pierres se soulevant de son adversaire, le nain eut vite fait de prendre du recul et une position de défense, prêt à repousser toute attaque terrestre. Cependant, ce qui était un cercle de pierres prit forme, devenant la créature qu'Ackyro avait souhaité invoqué pour tester son adversaire: Grenchler.

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Même si n'étant qu'une invocation de base, la magie d'Ackyro permit de le maintenir à un niveau lui permettant de rivaliser avec beaucoup d'adversaires. Sous les ordres de son maître, il se plia en boule et se jeta sur le nain, le percutant de plein centre. Une fois relevé, le nain frappa la créature de sa hachGrenchler.e qui ne parvint pas à blesser la carapace de
roche de Grenchler qui riposta en portant de nombreux coups puissants, mais assez lents. Le nain s'affaiblissait grandement lorsqu'un onde bleue frappa Grenchler par derrière, le faisant retourner à la Terre, emportant avec lui une grande quantité de la magie d'Ackyro.

-LES COMBATTANTS DOIVENT COMBATTRE, NON PAS LEURS ANIMAUX!! Cria Ottmar du haut de sa loge.

Tout enragé qu'Ackyro fut contre le Roi, il parvint tout de même à se concentrer sur le combat. Certes l'attaque du Roi n'était rien d'autre que personnelle, Grenchler étant créé de sa magie, la magie étant Ackyro, Grenchler était donc une partie d'Ackyro, et le Roi le savait parfaitement.

-CONTINUEZ!! Hurla-t-il en voyant que les deux combattants s'étaient arrêtés.

Cependant, le nain jeta sa hache à terre et s'avança lentement vers Ackyro. Le colisé était devenu aussi silencieux qu'une tombe.

-Rrrhh! S'"exclama" le nain, avant de tourner le dos au Roi et de se diriger vers les vestibules.

-JE VOUS ORDONNE DE COMBATTRE!! Hurla de nouveau Ottmar, sentant qu'il était tourné en ridicule.

Pendant un instant, le nain semblait l'avoir écouté: ayant ramassé sa hache qu'il rangea dans son dos, il sortit une hachette d'une poche de son habit et le lança furieusement en direction de la loge d'Ottmar. Elle vient cependant se planter dans le pilier à une petite distance du Roi, à nouveau le Colisée s'était tût, jusqu'à ce qu'un groupe de barbares se mit à applaudir le nain, à lui hurler des louanges tout en hurlant des insultes contre le Roi. Ce petit groupe fut bientôt imité par le reste du Colisée, faisant s'afficher un sentiment de pure rage sur le visage d'Ottmar qui murmura des ordres à un homme masqué à ses côtés. Ce dernier ramassa la hachette du nain et lui lança furieusement dessus. Le nain ayant le dos tourné de vit pas la hachette arriver et lorsqu'il la vit, il était trop tard pour bouger. C'est alors que, à à peine un mètre du nain, la hachette s'arrêta, plantée de ce qui était un énorme buste d'armure flottant à mi-hauteur. Tout le Colisée se leva, acclamant la désinvolture des deux combattants envers le Roi, tout en huant furieusement ce dernier qui n'eut d'autre choix que de quitter sa loge.


-Donc sur ce combat...euh..."spectaculaire", je déclare Ackyro vainqueur! Cria la voix, sans sarcasme cette fois.


Quelques heures après plus tard, devant un soleil couchant, Ackyro se trouvait face aux portes de Willendorf, accompagné d'un gros sac de victuailles et vêtu de son armure robuste. Son prochain combat n'aurait lieu que dans quelques jours. Il partit donc le coeur léger, laissant la cité aux mains de Roi et de Drake, le temps d'aller nettoyer un peu les grottes de Nosgoth.


Oblivion - Page 2 Sunset01


Dernière édition par le Sam 10 Déc - 17:38, édité 1 fois
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Déc - 17:05

Squall était entré dans Willendorf sans se faire voir par les gardes grâce aux pouvoirs qu’il avait obtenus. Il se tenait devant l’auberge bourgeoise où logeait Cruensius.
Il entra et retrouva le décor familier qu’il avait vu quelques jours plus tôt, la même domestique se dirigea vers lui en souriant.


-Je suis désolée mais Sir Cruensius n’est pas là, peut être voudriez vous que je lui laisse un message ? Demanda t’elle.

Squall l’ignora et se dirigea vers les escaliers qui menaient aux chambres.

-Seigneur, s’il vous plaît ! Vous n’avez pas le droit de monter là haut ! Dit elle en courant derrière lui.

Squall leva la main dans sa direction et elle s’évanouit en tombant comme si elle s’était brutalement endormie. Squall monta les escaliers rapidement et arriva devant la porte de la chambre de Cruensius. Il posa sa main sur la porte qui vola en éclats, en entrant dans la chambre, une odeur pestilentielle le fit reculer, il en aurait presque vomit. Le plafond du petit salon avait été réparé sûrement par magie, Squall se dirigea vers l’unique porte qui menait sans doute à la chambre à coucher. Il ouvrit la porte et l’odeur se fit encore plus forte, il ne l’avait pas reconnut jusque là mais maintenant il savait quelle était cette odeur, celle de la chaire pourrie, celle d’un cadavre en décomposition. La chambre qui avait dut être charmante à une époque était devenue semblable à une caverne, l’unique fenêtre avait été bouchée par des planches de bois grossièrement clouées, plongeant la pièce dans le noir, la tapisserie des murs avait été arrachée et des mots dans une langue étrange avaient été écrit dessus, sûrement avec du sang vu la teinte rouge. Le sol aussi avait été souillé par ces écritures et un pentagramme entouré de bougies avait été dessiné au centre de la pièce.
Dans un coin, Squall aperçu un homme accroupit face au mur, celui-ci semblait pleurer puisqu’il se frottait les yeux avec son bras gauche.


-Monsieur ? Demanda Squall d’une voix faible. Vous pouvez partir, tout va bien maintenant…

Squall cessa de parler lorsqu’il examina l’homme qui lui tournait toujours le dos. Il portait au torse une armure légère très sale qui portait les traces de combats. Ses vêtements étaient déchirés en de nombreux endroits et du sang coulait de nombreuses blessures que l’on voyait par les déchirures. L’homme sembla seulement remarquer la présence de Squall puisqu’il releva lentement la tête et se redressa.
Squall crut qu’il aller vomir lorsque l’homme se retourna. Contrairement à ce qu’il avait crut, l’homme n’était pas en train de pleurer, il était en train de se ronger son bras, celui-ci était profondément déchiré, des morceaux de muscles pendant de ses biceps. Mais le pire était le visage de l’homme, très pâle, bien plus pâle que Squall, il n’avait plus de lèvres et Squall soupçonnait qu’il se les soit lui-même arraché, une de ses oreilles était manquante, la peau de son crâne et ses cheveux avaient par endroit disparut, laissant apercevoir le crâne de l’homme. Un de ses yeux pendait mollement de son orbite, accroché par le nerf optique. Le devant de l’armure de l’homme avait été défoncé de l’extérieur, son ventre était ouvert et on voyait ses organes à moitiés dévorés.
Cruensius n’était pas seulement un mage noir, c’était un nécromancien, cet homme devait être un de ses adversaires qu’il avait tué puis ramené pour continuer le tournoi, et vu ses blessures qu’il n’avait pas put s’infliger seul, Cruensius avait beaucoup tué depuis son arrivée.
Le mort vivant poussa un gémissement pitoyable et commença à s’approcher lentement de Squall avec une démarche hésitante, son seul bras valide levé avec avidité. Squall prononça quelques paroles et les flammes des bougies qui le séparait du malheureux crachèrent des brasiers de la taille d’un homme, les flammes quittèrent les bougies et se mirent à tourner très rapidement autour du mort vivant qui tentait vainement de les chasser en agitant les bras, les flammes le frappèrent et son corps prit immédiatement feu. Squall détourna les yeux alors que la créature poussait des hurlements stridents en essayant d’étouffer les flammes qui consumaient très rapidement son corps décomposé. Squall sortit de la pièce alors que le mort vivant s’écroulait lourdement à terre, il quitta la chambre et dévala les escaliers. Dans le hall, la servante se relevait difficilement et se tenait la tête. Lorsque Squall sortit de l’auberge, plusieurs hurlements de terreur se firent entendre à l’intérieur.

Squall marchait rapidement pour s’éloigner le plus possible de l’auberge qui allait d’ici peux grouiller de soldats. Au moins les pouvoirs que Draynark lui avait donné l’avaient aidé à vaincre sa phobie du feu se dit il. Mais alors qu’il se disait cela, il vit à travers la foule de l’autre côté de la place qu’il traversait, Cruensius qui le regardait avec une expression de colère. Ils se fixèrent ainsi pendant plusieurs secondes, puis Cruensius lança un puissant éclair vers lui. Plusieurs passant furent frapper par l’éclair et furent carboniser, Squall fit une roulade sur le côté pour l’éviter. Alors que la foule en panique fuyait en hurlant, Squall vit Cruensius partir en courant. Squall se mit à sa poursuite, un soldat tenta de s’interposer, passant tenir le responsable de tous ces morts mais Squall le poussa d’un revers de main et le soldat s’envola avant de retomber plus loin sur une échoppe.
Cruensius courrait dans une rue où des passants fuyaient le carnage, Squall était à une vingtaine de mètre derrière lui, Cruensius se retourna et instinctivement, Squall fit un bond sur le côté, une boule de glace entourée d’une brume bleu fendit l’air et frappa un jeune homme au bras. De la glace commença à apparaître au point de l’impact et se mit à recouvrir lentement le corps du jeune homme qui poussait des hurlements affolés, il se figea dans une posture reflétant bien sa terreur, la panique générale s’accentua. Squall reprit sa course, derrière lui, il entendit très nettement un bruit semblable à du verre brisé. Cruensius continuait de courir et s’engouffra dans une ruelle sombre où il n’y avait personne. Lorsque Squall arriva devant la ruelle, il fit un saut que seule sa nature lui permettait d’accomplir, dépassant Cruensius, il attérit à quelques mètres devant lui. Cruensius s’arrêta, son visage affichait mépris et colère.


-Je sais pourquoi tu es revenu, je sais ou tu es allé. Dit il entre ses dents. Tu crois peut être que tu es de taille pour me vaincre ? Jeune insolent ! Tu n’es même pas digne d’être mon ennemi !

-Si votre pouvoir est si grand, pourquoi fuyez vous ? Demanda Squall avec un sourire de côté.

Cruensius semblait sur le point d’exploser de rage.

-Je n’ai pas de temps à perde avec toi jeune imbécile ! Cria t’il. Occupes toi de lui !

Entre les ombres de la ruelle, un grognement rauque se fit entendre et une haute silhouette émergea entre plusieurs tas de déchets. Squall reconnut le colosse que Cruensius avait affronté lors de son premier combat, son teint était passé au vert pâle, il avait plusieurs petites blessures sur le corps et une odeur infecte émanait de lui, mais son corps n’était pas aussi endommagé que celui de l’autre mort vivant, Cruensius avait dut vouloir le conserver en état pour un jour comme celui-ci. Le géant se plaça entre Cruensius et Squall en grognant.

-Je te laisse t’amuser avec lui, je vais achever mon œuvre ! Dit il avec rage. Si tu survis, tu comprendras que tu as bien été stupide de te dresser contre moi, je ne veux que sauver notre monde de l’inéluctable.

Sur ces mots, Cruensius ferma les yeux et son corps devint transparent puis disparut entièrement. A la grande surprise de Squall, le zombie se mit à courir vers lui, Squall lança un sortilège de feu sur lui, une colonne de flamme parallèle au sol émergeant de sa paume et frappant le mort vivant, mais celui-ci ne s’embrasa pas et continua sa course et tendit sur le côté son bras. Celui-ci frappa Squall au torse, Squall décolla du sol en tournant et s’écrasa face contre terre. Derrière lui, le zombie avait continué sa course mais s’arrêta et se retourna lentement. Il chargea à nouveau de la même manière en plaçant son bras sur le côté pour le renverser. Mais Squall se prépara et au moment où le zombie allait le frapper, il sauta mais trop tard, se faisant emporter par le mort vivant dont le bras l’avait frappait au ventre. Le zombie remarqua que Squall était accroché son bras et l’attrapa par la jambe. Il le souleva avec aisance et en continuant de courir le frappa violemment contre un mur de la longue ruelle, puis contre le mur de l’autre côté. Comme un enfant qui frappait les murs avec un hochet, Squall heurtait les murs de pierres en lâchant des hurlements de douleur. Finalement, le mort vivant s’arrêta et lâcha Squall. Son corps brisé le faisait souffrir comme il ne l’aurait jamais cru possible, le géant ricanait au dessus de lui pendant que Squall tentait de ramper plus loin. Le zombie leva un de ses énormes points, prêt à écraser le dos de Squall.
Une ombre attérit entre eux deux et brandit un katana, l’ombre se mit à harceler de coups rapides le colosse qui tentait de se protéger avec ses mains en grognant, il tenta d’attraper l’homme, mais celui-ci sauta sur le côté et fit un grand mouvement circulaire de son bras, coupant net l’avant bras du zombie qui hurla en serrant son moignon. L’homme en profita pour se jetait sur le zombie et lui lacérer le ventre puis enfonça son katana dans le torse du zombie au niveau du cœur. Il le retira rapidement puis lui tourna le dos en remettant son katana dans son étui. Derrière lui, le zombie titubait en grognant, mais ne tombait pas, il se redressa et se mit en marche vers son nouvel adversaire. L’homme tourna la tête et se retourna, vif comme l’éclair, katana dégainé et abattit son arme verticalement, de haut en bas. Mais le zombie attrapa sa lame et l’arracha des mains de l’homme pour le jeter plus loin, il se mit à courir vers l’homme en balayant l’air de ses deux bras malgré son bras blessé. L’homme se mit à faire des sauts périlleux arrière en accompagnant la course du zombie, il prit appui sur ses jambes et se propulsa dans les airs et donna un coup de pied latéral en plein dans la tête du zombie. Mais cela n’eu d’effet que de le faire s’arrêter, il attrapa la jambe de l’homme, toujours contre sa tête et le jeta contre un mur qui se fissura sous l’impact. L’homme tomba à terre et commençait à se relever quand le zombie le plaqua au sol en lui écrasant le torse avec l’un de ses pieds massifs.
Alors qu’il s’apprêtait à briser la cage thoracique de l’homme, le zombie fut frappé par une boule d’énergie blanche qui l’écarta de son adversaire mais sans le faire tomber. L’homme se releva et regarda dans la direction d’où venait l’attaque. Squall avait relevé la tête et tendait une main vers le zombie.


-…La…la tête… Dit il d’une voix faible.

L’homme acquiesça et ramassa son katana alors que le zombie se dirigeait vers lui en courant. Il se mit aussi à courir et sauta au dessus du zombie lorsqu’ils allaient se percuter. Il y eu une bruit de métal et l’homme attérit derrière le zombie qui ralentit sa course puis s’effondra alors que sa tête se séparait de son corps. L’homme se précipita vers Squall et s’agenouilla à côté de lui.

-Je m’appel Kayoshi. Dit l’homme.

-S…Squall. Murmura t’il avant de s’évanouir
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Déc - 17:47

Squall fut brutalement réveillé lorsqu’il sentit l’eau se déverser sur lui. Aussitôt la douleur parcoura son corps, beaucoup moins fortes que tout à l’heure mais toujours présente. Ses poignets étaient attachés au dessus de sa tête par des fers épais, il était dans un cachot sombre et humide, et devant lui se dressait de toute sa hauteur…le roi Ottmar.

-Bien, il semblerait que vous vous intéressiez fortement à ma ville Squall. Dit il d’un ton dégagé. Pourquoi êtes vous ici ? Est-ce pour la même raison que Cruensius ? Ou bien l’Ordre a-t-il encore trouvé d’autres moyens pour faire de ma vie un enfer !? Hurla t’il avec rage, faisant trembler le cachot.

Derrière Ottmar se tenait Kayoshi un peux en retrait, il semblait regarder avec méfiance son maître, comme si il avait peur qu’il ne s’emporte trop.


-Pourquoi m’avoir soigné ? Demanda Squall.

-Si je l’ai fait c’est parc que j’ai des questions à vous poser ! Cria t’il. Maintenant répondez !

-Je suis ici pour l’arrêter ! Par pour l’aider !
Dit Squall. Demandez lui ! Dit il en faisant un signe de tête vers Kayoshi. Il m’a vu et m’a aidé à affronter l’une de ses créatures ! Seigneurs ! Cruensius a tué tous ses adversaires du tournoi et en a fait ses esclaves ! Tout à l’heure il a assassiné plusieurs innocents en tentant de m’échapper.

-Le capitaine m’a déjà fait son rapport je vous remercie !
Dit Ottmar. Mais il y a quelque chose qui ne va pas, pourquoi l’Ordre enverrait il un enfant, de plus un vampire pour affronter l’un de ses plus grands sorciers ?!

-L’Ordre croit que Cruensius va se servir de la bouche des enfers pour arrêter la Confrérie ! Mais Cruensius veux s’en servir pour régner sur le monde !

-La bouche des…de quoi parlez vous ?

-L’Empereur vous avait dit qu’un puissant démon sommeillait sous votre palais ! Mais ce n’est pas le cas ! La lignée impériale a eu trop peur de ce qu’il se cachait sous Willendorf, alors ils ont préféré croire qu’il ne s’agissait que d’un seul démon, mais c’est la bouche des enfers qu’il y a ici !


-C’est complètement grotesque…Dit Ottmar à mi-voix. Si c’était vraiment le cas…je l’aurais sentit…Je vous laisse la nuit pour réfléchir Squall, il y a intérêt à ce que demain, vos histoires soient plus vraisemblables, sinon vous regretterez d’être revenu à Willendorf. Dit il d’un ton plus ferme en se dirigeant vers la sortie. Ha ! Et j’oubliais, inutile d’avoir recours à la magie pour vous échapper, j’ai ensorcelé vos fers pour que vous ne puissiez en aucun cas vous servir de vos pouvoirs, bonne nuit.

Ottmar sortit du cachot, suivit de près par Kayoshi qui jeta à Squall un regard désolé.
La nuit était tombée sur Willendorf depuis longtemps, sur la plus grande place du marché, il ne restait qu’un dernier commerçant qui était resté jusqu’à maintenant dans l’espoir de vendre ses marchandises, il rangeait ses articles de son échoppe. Tout d’un coup, le sol pavé au centre de la place s’écroula, formant un trou d’une dizaine de mètre de diamètre en plein milieu de la place. Le marchand s’approcha lentement du trou sombre et se pencha au dessus pour voir à l’intérieur.


-Nom de…

Une flèche émergea du trou et se planta dans la gorge de l’homme qui s’écroula en arrière en tentant de hurler. Plusieurs échelles se posèrent sur le bord du trou et des gobelins, des orcs et des moredhels en sortirent en silence. Ils s’alignèrent en rangs alors que d’autres sortaient encore et encore du trou. Un grand moredhel se plaça devant les trois bataillons qui se formaient.

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-Souvenez vous ! Notre cible principale est le château ! Dit il sans parler trop fort. Il faut le prendre le plus vite possible avant l’arrivée du maître ! Un bataillons avec moi pour prendre le château, un autre ira attaquer les casernes et le dernier bataillon ira sécuriser le point d’entrée des renforts. Pas de feu, pas de hurlements avant que nous ne soyons repérés !

Les orcs et les gobelins affichèrent des expressions déçues et manifestèrent leur mécontentement par quelques grognements frustrés.

-Lorsque l’alarme sera sonnée vous pourrez vous amuser ! S’empressa d’ajouter le grand elfe noir.

Les bataillons se séparèrent et commencèrent à courir dans les rues de la cité endormie.

Drake faisait des allers retour sur la muraille de Willendorf au dessus de la porte. Les derniers événements de la journée étaient très inquiétants, il avait assisté au combat qu’avait livré Ackyro. Ottmar était définitivement discrédité aux yeux du peuple, jamais Drake n’aurait pensé que cela puisse se produire. Mais Ottmar avait tenté de faire assassiner un nain en plein jour devant le peuple, si Ackyro n’était pas intervenu, les nains auraient immédiatement réagi en brisant l’alliance qui avait permit à Nosgoth de survivre pendant ces derniers siècles. Et maintenant, Ackyro avait quitté Willendorf, Drake sentait que Thoralna allait connaître des heures sombres.

Alors qu’il sortait de ses pensées, un garde qui patrouillait sur le mur se dirigea vers lui, le visage souriant. Son visage eu d’un coup une expression de surprise, du sang coula de sa bouche et il s’écroula en arrière, une flèche plantée en plein coeur. Drake se retourna aussitôt et trancha la tête du moredhel qui s’était glissé derrière lui. Trois orcs surgirent d’un escalier qui menait au pied des remparts. Drake frappa du plat de son cimeterre le premier qu’il poussa d’un coup d’épaule de l’autre côté des remparts, le deuxième tenta de l’embrocher avec son épée en se jetant sur lui l’épée en avant, Drake fit un bon sur le côté et lui trancha les deux bras au niveau des coudes puis lui coupa la tête. Le dernier se mit à tourner autour de lui par la gauche pour essayer de profiter de son angle mort à cause de son œil. L’orc se jeta sur lui en frappant latéralement par la gauche mais Drake avait l’habitude de cette tactique et fit un tour sur lui-même aussi vif que l’éclair en parant l’attaque, continuant de tourner sur lui-même, Drake passa dans le dos de l’orc et lui fendit le crâne.
Une flèche passa à quelques centimètres de sa tête en sifflant, un moredhel sortit des ombres, il tenait un arc long et décocha une flèche avec une rapidité inhumaine. Drake roula en avant et coura vers l’elfe noir qui décocha une autre flèche, Drake fit un écart sur le côté pour éviter la flèche. Il continua de courir l’arme à la main vers l’elfe noir qui tirait sur lui avec une rapidité stupéfiante, arrivé à quelques mètres de lui, Drake sauta prêt à trancher en deux la tête de son ennemi. Mais celui-ci lâcha son arc et prit une épée courte à sa ceinture, il sauta sur le côté au moment où Drake toucha le sol et lui envoya un coup de pied latéral dans le ventre.
Drake eu le souffle coupé et failli lâcher son arme, mais il recula à temps pour éviter l’elfe noir qui tenta de lui trancher la tête. Le moredhel attaqua encore mais Drake para, déséquilibrant son adversaire. Ce fut suffisant et Drake attrapa l’elfe noir à par la gorge et le renversa à terre, il planta son cimeterre dans le dos du moredhel qui poussa un hurlement en griffant le sol, Drake lui écrasa la nuque avec le pied et s’écarta du corps sans vie pour regarder ce qu’il se passait dans la rue en bas de la muraille. Des ombres s’engouffraient par dizaines dans les casernes d’où venaient des bruits de combats et des hurlements. Il coura vers l’un des gongs au dessus de la porte, il devait servir à alerter la cité en cas d’attaque extérieure, mais elle allait quand même faire l’affaire, il lâcha son cimeterre ensanglanté et attrapa l’une des masses accrochée à côté du gong, il le frappa une bonne dizaine de fois, son raisonnement fut accompagné par ceux des gongs et des cloches du château. Drake ramassa son cimeterre et se précipita en bas de la muraille pour prêter main forte à ses hommes. Alors que Willendorf se préparait à la bataille, des bâtiments commençaient à brûler et des hurlements se firent entendre partout dans la ville, au loin dans les plaines qui entouraient la citée, des lumières par centaines s’allumèrent lorsque l’armée noire se mit en marche, émergeant des montagnes et se dirigeant vers la cité.


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Locke
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc - 3:24

Locke et Rodric ne comptaient plus les chopes de bières depuis longtemps, lorsqu'un puissant gong retentit au loin.

-C'est le gong d'alerte, on nous attaque! Cria avec stupeur le tavernier.

Locke et Rodric se levèrent immédiatement, secoués par cette nouvelle. Locke lança un sort pour neutraliser les effets de l'alcool sur toutes les personnes présentent dans la salle. Tous se figèrent, ayant trop peur de bouger sauf certains qui vomirent de la
déseuphorification un peu trop rapide.

Locke indiqua d'un signe de tête à Rodric qu'il allait chercher son équipement, Rodric comprit immédiatement et alla voir à l'extérieur. A peine avait-il passé la tête au dehors de l'auberge qu'une flèche siffla près de son oreille. Il regarda dans la direction d'où venait la flèche, et vit une troupe d'orque et de gobelins menés par un elfe noir. La seconde flèche, bien ciblée cette fois-ci, ne l'atteigna pas car il l'arrêta de sa main droite, avec une rapidité qui surpris ses assaillants. Rodric avança lentement jusqu'au milieu de la rue, son bâton dans la main droite. La troupe se divisa en deux : trois gobelins et cinq orques encerclèrent Rodric et les autres continuèrent leur route, passant à côté de Rodric qui ne se gêna pas pour stopper deux gobelins à l'aide de son bâton, les mettant KO par une frappe dans la tête. Un orque fonça sur lui, son cimeterre dans sa ma droite virevolta dans les airs, avant de s'abattre à l'endroit où était Rodric l'instant d'avant. Il donna un puissant coup dans le ventre de l'orque, l'envoyant voltiger sur plusieurs mètres, et qui le fit cracher du sang. Saisis par cet exploit, les orques et les gobelins l'attaquèrent tous en même temps.
Rodric prit son bâton à deux mains et fonça vers deux gobelins, les expulsant d'un coup avec les bouts de son bâton. Il n'eu pas le temps de se retourner que déjà deux orques étaient sur lui. Il para leurs attaques avec son bâton, tout en restant attentif aux autres qui se rapprochaient.
C'est alors qu'un éclair s'abattu dans le dos d'un des orques, tous regardèrent vers d'endroit de sa provenance. Locke était à la fenêtre, ses mains paumes ouvertes devant lui, encore fumantes de l'éclair qu'il venait de lancer. Il salua Rodric de la main, avant de disparaître à la vue des orques, gobelins et de Rodric, qui profita de cette diversion pour expédier l'orque le plus proche au loin d'un coup de paume. Le gobelin lança un javelot sur Rodric, qui l'esquiva pour le rattraper au vol et le relança sur le gobelin, le tout d'une seule traite. Le javelot transperça le gobelin de part en part qui fut projeté sur quelques mètre, le javelot quant à lui alla se planter sur le mur juste derrière. Rodric lâcha son bâton et chargea les deux orques restants, les tuant tous les deux d'un coup de paume dans le ventre.
A ce moment, Locke sortit de l'auberge.


-Hé ben alors? Tu m'en laisse même pas un deuxième?

-Il y en a d'autres...
dit Rodric. Ils se dirigent vers le château.

-Et bien suivons-les!
Dit Locke en joignant le geste à la parole.

-Ce n'est peut être pas très prudent... commença Rodric. Hé! Locke! Attends-moi!

Locke suivit par Rodric coururent vers le château qui était éclairé par les incendies de la ville. Ils croisèrent plusieurs troupes de gobelins, d'orques et d'elfes noirs qui étaient de plus en plus importants à mesure qu'ils se rapprochaient du château. Au début ils les tuaient, mais étant donné qu'il y en avait de plus en plus à chaque fois, il montèrent sur les toits pour pouvoir circuler plus facilement.
Une fois arrivés, ils purent voir un bataillon d'orques, de gobelins et de moredhels qui affrontaient les gardes du château, qui eux reculaient de plus en plus face à l'attaque surprise et massive de leurs ennemis.


-Qu'est-ce qu'on fait d'après toi? Demanda Locke à Rodric.

-Hum... difficile à dire... ils sont très nombreux... mais on ne peut pas les laisser prendre le château, si c'est une armée qui attaque, il faut à tous prix garder le château.

-D'accord... je peux peut être nous téléporter sur la muraille.

-Pourquoi pas directement à l'intérieur du château?

-Parce que l'on ne peut se téléporter que là où on est déjà allé ou qu'on a déjà vu de ses yeux,
dit Locke comme s'il parlait à un apprenti magicien.

-C'est bon, c'est bon! Je ne le savais pas... puis après un court moment de silence : alors téléportes-nous sur la muraille.

-Ça va prendre un peu de temps, ce n’est pas extrêmement rapide, les sorts de téléportation.

-Très bien...



Locke se leva et entama une très longue incantation, pendant que Rodric cherchait le moindre détail qui pourrait aider les gardes...


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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc - 16:59

Une nuit calme tombait sur les plaines aux alentours de Willendorf alors qu'Ackyro prenait la direction des grottes où il savait que des orques et gobelins prenaient refuge. Il n'avait voyagé que depuis quelques heures mais il décida de s'arrêter pour la nuit: il était fatigué du combat et d'avoir dût invoquer Grenchler à nouveau pour porter le sac de provisions.
Arrivé sous un arbre dans une grande clairière, il décida que cet endroit serait idéal pour dormir, l'arbre cacherait bien sa position. Il renvoya Grenchler à la terre avant de jeter un sort de ramollissement de terre autour de son arbre avant de se coucher: tout pilleur qui tenterait de l'approcher serait engloutit jusqu'au cou par une sorte de sables mouvants.
Regrettant sa vie d'avant-tournoi, Ackyro resta longtemps éveillé à regarder les étoiles, jusqu'à ce qu'un sommeil troublé s'empara de lui.

Il se promenait dans les rues de Willendorf avec son frère à ses côtés. Ensemble, ils marchèrent en direction du château:

-Viens Acky', on va retrouver Zano! Il nous attend dans la chambre de soins du château! Cria une voix jeune qu'Ackyro connaissait trop bien.

-Mais qu'est-ce qu'il fait là-bas? Répondit-il, une voix de gamin sortant de sa bouche. Mais il ne reçu pas de réponse: son frère continua de courir, de plus en plus vite, tellement vite qu'Ackyro le perdit de vue. Il se trouvait maintenant dans un couloir du château assombri par nuit. Il marchait en direction de la salle de soin où il devait retrouver Zano. Il croisa un guérisseur qu'il salua sans recevoir réponse avant de franchir la porte la menant à son ami. Il le trouva là, étendu sur un lit, en train de récupérer de nombreuses blessures, son armure et épée posés sur un support à côté de lui. Ackyro se tourna vers la fenêtre et remarqua des traits de lumière enflammer le ciel. Il se mit debout sur une chaise pour mieux pouvoir observer ce spectacle étonnant: des bâtiments étaient en feu de par et d'autre et des cris mêlés à un gong retentirent au loin. Il regarda le spectacle, sans laisser aucune émotion paraître sur son visage. Quelques minutes plus tard, des cris retentirent dans le couloir d'où Ackyro venait, et la porte vola en éclat, défoncée par le corps du guérisseur qu'il avait croisé auparavant. Son agresseur bondit par l'ouverture dans la pièce et vit immédiatement Zano, mais ignorait la présence d'un gosse debout à a fenêtre. Il s'approcha de l'épée de Zano qu'il saisit, le triomphe se lisait sur son visage... il arriva à hauteur du lit, et brandit l'épée. Ackyro restait là, inactif à regarder la mort prochaine de son ami, incapable de faire paraître quelque émotion quelle soit. L'orque abattait l'épée de Zano sur sa gorge: le temps semblait ralentir, l'épée descendait petit à petit, on voyait des flèches enflamées se refléter dans la lame tranchante, s'approchant de plus en plus doucement de la peau de Zano, et, enfin, Ackyro hurla, tentant d'empêcher l'orque de conclure son meurtre, mais incapable de bouger. L'épée était désormais à quelques centimètres de sa cible, lorsqu'Ackyro entendit des cris au loin, des cris qui n'avaient pas lieu d'être dans ce «rêve»:

-Mais qu'est-ce c'est que cette merde?! T'a encore conduit le chariot dans un marais de merdes de boeufs Zodruf!

-Ouais c'est ça! De puis quand les merdes de boeufs font 1 mètre de profondeur crétin?

-J'en sais rien, mais si t'étais resté sur la route comme j'te l'avais conseillé, on serait pas coincé dans cette saloperie! Tout ça pour gagner quelques minutes!

-Tous les orques sont aussi cons que toi?! La bouche des enfers s'est ouverte! Si on n'arrive pas à temps pour donner une offrande, il vont tous nous égorger!

-Mais pourquoi t'es allé prendre un chariot?! C'est qu'un putain de bracelet l'offrande! On sait même pas ce qu'elle fait mais toi t'as dût allé la foutre dans une caisse de de 3 tonnes et en plus on a claqué une fortune dans ce chariot qui va disparaître dans 2 minutes!

-Mais nan! J'l'ai égorgé le vendeur! T'oublies déjà?!

-Ouais bah j'aurais préféré qu'il vive et se barre avec son chariot avant que tu le repères!

-Mais tu vas me lâcher?!! C'qui sont chiant ces putains d'orques!

-Et tu crois que les gobelins sont mieux?! Tous ceux de ta race puent la merde que les chauves-souris vous chient dessus chaque nuit dans vos grottes de merde!

-Répètes ça et tu vas finir encore plus bas que le chariot!

-Tu crois qu'une merde d'orque comme toi peut me foutre à terre?! Mais ces merdes de chauves-souris ont des facultés hallucinantes ou quoi?!

-Tu vas le regretter gobelin de merde! AAAAAHHHHH!!!!

-Mais qu'est-ce' tu fous?! ARRÊTES!! AHHHHH!!!


Réveillé par ces cris, Ackyro vite remit mais encore troublé de son rêve regarda les deux créatures de la nuit de battre entre elles, avant de finir ensevelis par le marais d'Ackyro. Le chariot lui dépassait encore et, intrigué par «l'offrande», il décida de révoquer le marais, ensevelissant le gobelin, l'orque et les roues du chariot.
Une grande boîte métallique fermée par un vieux cadenas semblait renfermer l'objet désiré. Ackyro arracha le cadenas d'une main et ouvra la boîte: une lueur verte sombre émettait d'un bracelet d'assez grande taille. Intrigué, Ackyro le ramassa, et ce dernier s'arrêta instantanément de briller.

Assis contre son arbre, Ackyro avait passa de nombreuses et longues minutes à observer sa trouvaille, comme ensorcelé par elle. Ne pouvant plus résister, il l'enfila à son poignet auquel elle s'adapta parfaitement et se remit à briller de plus belle... Ackyro sentit un flot de magie couler dans ses veines quelques secondes, mais ce flot s'arrêta net, le laissant perplexe concernant le pouvoir que cet offrande devait renfermer. Etant troublé par cet apport soudain de magie, il décida de garder le bracelet à son poignet, attendant de voir si il aurait une utilité plus tard.

Aussi vite qu'il l'avait oublié, Ackyro se remémora son rêve qu'il aurait ignoré en temps normal, mais le fait d'avoir entendu les passants maintenant morts parler d'une bouche des enfers ouverte et voyageant apparemment à vive allure en direction de Willendorf lui firent retrousser son chemin, histoire de jeter un coup d'oeil lointain à la citée qu'il venait de délaisser.
Il courra ainsi quelques minutes avant de trouver une colline assez haute pour lui permettre de voir la ville convenablement. Arrivé au sommet, Ackyro fut stupéfait par ce qu'il vit: une grande lumière enflammée était émise de Willendorf. Prit de panique, il se mit à courir en sa direction sans arrière pensée, abandonnant son sac de victuailles, prenant juste armure et épée, et priant pour que Zano soit sain et sauf.


A quelques lieues de là, dans une chambre assombrie par la nuit et éclairée par le feu, où traînait un cadavre de guérisseur, un orque se tenait au-dessus d'un garde inconsciemment allongé sur un lit soulevant une épée de cristal, prêt à l'abattre sur la gorge de sa victime endormie. Il frappa de toutes ses forces, mais à quelques centimètres de sa cible, son mouvement s'arrêta net et il tomba en arrière, le crâne transpercé par une flèche: Habri sortit de l'ombre de la porte brisée, tenant une arbalète. S'approchant de Zano pour s'assurer de sa santé, il arrêta soudainement son trajet lorsque qu'il entendit de nombreux pas s'approchant rapidement dans le couloir derrière lui.
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Déc - 0:06

Locke avait commencé son incantation depuis plusieurs minutes, mais Rodric ne voyait pas beaucoup de façons de faire battre en retraite le bataillon. Une solution pouvait être de lancer un sort de zone majeur au milieu de l'attroupement, de façon à le disperser. La deuxième solution consistait à se mettre au milieu de l'attroupement pour créer un cercle de vide en tuant les orques et autres créatures, ce qui faciliterait la visée pour les gardes équipés d'arcs ou d'arbalètes au-dessus de la mêlée. Mais puisque personne dans les environs ne semblait avoir suffisamment de puissance pour exécuter un sort pareil, il valait mieux penser à la deuxième solution... mais cela impliquait de se faufiler parmi les orques, les gobelins et les elfes noirs sans être vu... quasi-impossible, vu qu'ils sont au coude à coudes, un déguisement risquerait d'être enlevé, arraché ou sectionné par une flèche...
C'est sur ces réflexions peu optimistes que Rodric releva la tête vers Locke, qui n'avait toujours pas fini son incantation.


-C'est pas bientôt fini, bordel ?!

Locke entre deux phrases de son incantation parvint à lui répondre : Ferme-là, c'est déjà pas facile alors n'en rajoute pas...

-Pas facile ?! On est à peine à trente mètres!

-Tu ne connais même pas des rudiments de magie alors écrase!
Dit Locke en plein milieu d'une phrase de son incantation, et s'en rendant compte de suite.
Il empoigna alors Rodric et lança son sort incomplet, ne sachant pas exactement où ils allaient atterrir. Après quelques secondes, ils se virent transporter jusqu'à la muraille. Ou plutôt, deux mètres à côté. Dans le vide.


-Hé meeeerrrrdeeeuuuxx!!! Cria Locke en tombant, suivit de près par Rodric.


Pendant ce temps, dans la chambre où Zano reposait, Habri tentait tant bien que mal de repousser les orques, à une lame contre quatre. Il avait déplacé Zano dans un coin de la pièce, et ne cédait pas un pouce de terrain aux orques, même s'il accumulait les coupures légères. Puis tout d'un coup un cinquième orque que Habri n'avait pas vu, car il se trouvait derrière les autres, se saisi d'une lance et la propulsa de toutes ses forces, empalant un de ses camarades avant de finir par transpercer l'épaule droite d'Habri. Il fut emporté par le poids de l'orque et tomba à la renverse, l'orque mort puant sur lui, son épaule le faisant affreusement souffrir. Mais alors que l'orque qui lui avait envoyé la lance s'approchait dangereusement de Zano, un cimeterre à la main...



-Hé meeeerrrrdeeeuuuxx!!! Cria Locke, mais se ressaisit de suite.
Il dégaina son katana et lança un sort dessus, le rendant solide comme du diamant pour une minute. Alors qu'il tombait, il se rapprocha autant qu'il put du mur à côté de lui et y planta son katana, stoppant ainsi sa chute de manière brutale. Mais alors qu'il allait soupirer de soulagement, Rodric tenta de s'accrocher à lui. Il glissa le long de son corps pour finalement s'arrêter aux chevilles, et à ce moment là il vu une fenêtre juste devant, et il allait en plein dedans. Rodric lâcha donc et passa au travers de la vitre.



Alors que Habri regardait l'orque s'approcher inexorablement de Zano, puis lever son cimeterre, prêt à trancher la tête de Zano d'un seul coup... un homme brisa la fenêtre et vint s'écraser contre l'orque qui allait frapper.
Rodric remarqua que l'orque sur lequel il avait atterrit n'était pas totalement assommé, il arrangea donc ça d'un violent coup de coude sur l'arrière de son crâne. Il se releva ensuite, et regarda Habri, puis les orques qui étaient ébahies devant l'homme qui venait de traverser la fenêtre et d'assommer leur chef. Puis ils se mirent en rage, et Rodric de profil en position de combat, la main gauche derrière son dos. Les deux premiers orques qui lui foncèrent dessus n'eurent pas le temps de voir venir ses deux coups, frappés précisément au niveau du cœur, les tuant sur le coup. Rodric les abatta comme des cartes, les trois suivant ne se gênant pas pour marcher sur les corps de leurs camarades décédés.
Rodric esquivait tranquillement les coups de cimeterre, quand il entendu :
Hé Rodric! Tu pourrais pas me donner un coup de main?

-Bien sûr Locke, j'arrive tout de suite!
Répondit Rodric tout en bloquant un cimeterre, et l'arrachant des mains de son propriétaire pour le lui rendre, mais côté lame, et dans le ventre. Il esquiva ensuite un coup de cimeterre qui failli le raser d'encore plus près, et un autre qui manqua de le faire maigrir un bon coup. Il attrapa alors les mains des deux orques, les tirant vers lui pour effectuer un salto avant, les pieds placés dans les mentons des orques, les assommant immédiatement. Rodric s'avança vers le rebord, monta dessus et attrapa Locke par les chevilles avant de le tirer vers l'intérieur.
Habri se manifesta alors :
Heu... vous pourriez m'aider s'il vous plait?

-Y'a pas de problèmes,
répondit Locke.

Il s'approcha d'Habri, regardant de plus près.


-Je vais devoir retirer cette lance, vous êtes prêt?

-Heu...


Habri n'eu pas le temps de continuer que Rodric enleva d'un seul coup la lance des deux corps avant de la jeter par terre, ce qui arracha à Habri un hurlement strident. Locke dégagea le corps mort de l'orque lui était au-dessus d'Habri avant d'adosser celui-ci au mur.

-Ça va aller? Demanda Locke.

-Oui, oui... AIE!

-Locke, on ne peut pas rester ici indéfiniment, il faut aller aider les gardes.

-Je sais, Rodric, je sais... je m'occupe de celui-ci, va donc aider les gardes.


Rodric fit quelques pas vers la porte, puis regarda un moment en arrière, Locke lui signala de la main que tout irait bien. Rodric se mit donc à courir vers la herse du château.

-Pourquoi s'inquiétait-il? Demanda Habri.

-Rien, rien... il avait juste un peu peur pour moi, dit Locke, croyant plutôt qu'il craignait pour Habri, après avoir vu la magie de Locke...

Locke commença une incantation, joigna ses mains paumes ouvertes devant lui, et elles se mirent à briller d'un éclat vert. Il les passa ensuite devant la plaie d'Habri, le soignant progressivement. Locke soignait Habri, mais remarqua que celui-ci jetait tout le temps des coups d’œils en direction de Zano.


-Qui est-ce? Demanda Locke, curieux.

-C'est le lieutenant Zano, l'ami du grand capitaine Ackyro. Il a été grièvement blessé par Arutha... et je n'ai pas pu le protéger...

Locke n'en rajouta pas plus. Il connaissait bien ce sentiment, celui de ne pas pouvoir sauver des personnes chères, les voir mourir sous ses yeux, sans pouvoir rien faire...


J'ai gagné Mr. Green
J'ai coupé là pour que la suite semble plus lointaine. Et ici, un post résolument plus comique Mr. Green
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 1:03

Drake sortit de la caserne à la tête des soldats avec qui il avait repoussé les assaillants, les rues étaient en flamme, des orcs et des moredhels couraient dans les rues l’arme au poing. Des civils tentaient d’échapper au massacre, se dirigeant vers le château.

-Suivez moi soldats, il faut protéger vos familles ! Cria Drake à ses hommes.

Mais un autre cri l’arrêta.


-Capitaine ! Cria un soldat sur la muraille. Armée ennemie en vue ! Ils seront à la porte dans quelques minutes !

Drake se précipita vers les escaliers qui menaient au sommet du mur. Là haut, il vit les milliers de torches qui se dirigeaient vers eux, le bruit des pas de l’armée se faisait déjà entendre et les abominables cris de guerres leurs parvenaient comme des plaintes rauques.
Il devait y avoir une bonne dizaine de milliers d’orcs et d’elfes noirs qui se dirigeaient vers eux. Drake se retourna et vit en bas dans la rue les visages de ses hommes, tous inquiets pour leurs familles et leurs amis, des soldats arrivaient des rues adjacentes, près de cinq cents hommes s’amassaient au pied de la muraille.


-Soldats. Cria Drake. Je sais quelle peur vous envahit en ce moment, ce n’est plus celle de mourir, mais la peur de voir les êtres qui vous sont chères vous être arraché. Mais dehors, ce sont dix milles moredhels, orcs, gobelins et trolls qui viennent nous détruire, si ils rentrent dans la cité, nous n’auront plus aucune chance de l’emporter. Que ceux qui craignent trop pour leurs familles partent d’ici maintenant pour sauver leurs proches, aucun d’eux ne sera traité de lâche ! Bonne chance à tous.

Une bonne centaine d’hommes sortirent des rangs et se mirent à courir en groupes dans les rues de la cité, c’était une grande perte pour les maigres défenses qu’ils allaient installer mais Drake ne pouvait obliger ses hommes à abandonner leurs familles.
Willendorf n’était accessible que par la porte principale, c’était un avantage pour eux mais si la porte était prise, il n’y avait aucune échappatoire pour eux. Mais les passes dans entre les montagnes regorgeaient de soldats, bientôt les renforts arriveraient. Dans la rue, des soldats arrivaient pour renforcer leurs rangs.


-Le temps nous est compté ! Cria Drake. Allez dans les casernes, prenaient des arcs et des flèches, prenaient tout les meubles, tables, chaises, lits, tout ce que vous trouverez et formez une barricade autour de la porte ! Nos ennemis vont sûrement tenter de nous prendre à revers.

Les soldats se précipitèrent dans les casernes et en sortirent rapidement les bras chargés d’arcs, de carquois, d’armures, d’autres portaient des meubles et commencèrent à former une barricade de fortune en demi-cercle autour de la porte, elle allait autant servir pour se protéger contre une attaque dans le dos que pour freiner l’avancer des orcs si ils entraient dans la cité. Ceci fait, les archers montèrent sur les murs, des soldats restèrent au niveau du sol pour surveiller les alentours et donner l’alerte lorsque l’ennemi les attaquerait à revers.
Ils se mirent à attendre, attendre le combat était insupportable pour Drake, surtout maintenant que le combat avait lieu dans sa propre ville, son regard se perdit en direction du château, que faisait le roi ? Que pouvait faire Ottmar alors que sa ville était attaquée ?


-Capitaine ! Cria un soldat. Bataillon ennemi en approche !

Drake descendit de la muraille avec ses soldats pendant que les archers restaient sur la muraille. Ils se réfugièrent derrière leur barricade et sortirent leurs épées.

-Soldats ! Hurla Drake. Ne combattez pas pour votre roi ! Ne combattez pas pour votre royaume ! Ne combattez pas pour moi ! Combattez pour vos familles et vos vies ! Si c’est la mort qui nous attend, emportons avec nous autant de ces fils de putains que possible avant de rendre notre dernier souffle !

Les archers sur le mur envoyèrent une volée sur le bataillon qui les chargeait, de nombreux orcs et gobelins tombèrent à terre mais les autres ne faiblirent pas l’allure. Drake leva son cimeterre et prononça la seule incantation qu’il connaissait, qu’Ottmar lui avait lui-même enseigné. Les symboles inscrits sur les épées de chaque soldat de Willendorf ou qu’ils soient se mirent à briller, les épées commencèrent à briller d’une lueur dorée et du métal rougeoyant surgirent des flammes. Un orc sauta par-dessus la barricade, Drake fendit l’air de son cimeterre et trancha en deux l’orc au niveau de la taille, un autre le suivit, se protégeant derrière un large bouclier, Drake abattit son arme qui traversa le bouclier en faisant fondre le métal. Il embrocha l’orc qui prit feu au contact de l’arme de Drake. Des dizaines d’autres escaladèrent la barricade et la bataille commença.

Squall entendait les hurlements à l’extérieur, les armées noires avaient dut trouver un moyen d’entrer dans Willendorf. Squall jura entre ses dents, les cavernes, les orcs qui patrouillaient dans les montagnes cherchaient une caverne qui passait sous Willendorf. Depuis qu’Ottmar avait quitté le cachot, il avait essayé tous les sorts qu’il connaissait, toutes ses incantations, il avait même tenté d’invoquer le démon de feu qu’il avait appelé dans son enfance, mais il n’y avait rien à faire, ses bracelets étaient d’une terrible efficacité. Il avait également tenté de les briser mais même sa force de vampire n’y parvenait pas.


-Je ne vous félicite pas Squall. Dit une voix sarcastique. J’ai tout fait pour vous donner une chance de vaincre Cruensius, et tout ce que vous avez trouvé à faire c’est vous faire capturer par Ottmar.

Squall releva la tête, Traisk était là, ou du moins sa forme astrale. Son corps transparent semblait flotter à quelques mètres du sol.

Oblivion - Page 2 Concept139nf

-C’est vous qui m’avez envoyé à Loren ? Demanda Squall étonné. Mais…vous ne m’avez jamais fait…

-Confiance ? Dit Traisk en continuant la phrase de Squall. Non, je reconnais vos talents mais je me méfie fortement de vous, un jour, votre nature vous rattrapera, comme cette nuit il y a dix ans. De toute façon vous étiez la seule personne à Willendorf et je ne pouvais pas m’impliquer directement, les autres membres du conseil étaient aveuglés par la peur et m’auraient empêchés de me dresser contre Cruensius.

Squall ne sut quoi dire devant cette franchise presque déplacée.

-Il va bientôt ouvrir la bouche des enfers Squall. Dit Traisk d’un ton décidé. Vous ne devez pas échouer.

Traisk leva la main et les bracelets de Squall se brisèrent comme du cristal, Squall tomba douloureusement à terre.

-Ne vous souciez pas des moredhels et des orcs, si Cruensius arrive à ses fins, des créatures bien plus dangereuses retrouveront la liberté. Des renforts des passes arriveront bientôt et prendront à revers les moredhels, il ne faut surtout pas qu’ils s’emparent de la bouche.

-Si je parviens à vaincre Cruensius et que la Confrérie est repoussée…qu’est ce qui les empêchera de revenir ?
Demanda Squall.

-Rien. Répondit Traisk d’un ton grave. Ils reviendront encore et encore mais ils ne devront jamais mettre la main dessus. Allez y, bonne chance.

Traisk disparut aussi subitement qu’il était apparut, la porte du cachot s’ouvrit lentement en grinçant, révélant un couloir vide éclairé par quelques torches. Squall se mit à courir dans les couloirs vides sans savoir vraiment où il allait. Empruntant plusieurs escaliers, il s’enfonçait de plus en plus dans le château, des soldats, des orcs et des elfes noirs gisaient ici et là mais il n’y avait plus de combats dans les environs, seul le bruit de la bataille à l’extérieur et dans les niveaux supérieurs arrivaient jusqu’à lui comme un murmure. Il arriva à une intersection, le couloir partant dans trois directions différentes, Squall se précipita dans l’une des ouvertures, mais les murs se mirent à bouger sur eux même dans un bruit de frottement de pierre, les briques tournant sur elles mêmes et se déplaçant comme si elles avaient une volonté propre. Lorsque les murs arrêtèrent de bouger, il s’était formé deux escaliers et un couloir. L’escalier à sa gauche montait en spirale, celui à sa droite descendait en ligne droite et se perdait dans les ténèbres, le couloir devant Squall semblait ne pas avoir de limite et celui d’où Squall venait avait disparut.

-Evidemment…un labyrinthe… Soupira Squall. Ottmar ne pouvait pas se contenter de demander à ce qu’on s’essuie les pieds avant d’entrer…il fallait qu’il fasse un labyrinthe…

Admirant l’inutilité de sa remarque, Squall soupira une seconde fois avant d’emprunter l’escalier qui descendait sur sa droite. Après avoir descendus quelques marches, les murs se remirent à bouger et bouchèrent l’entrée des escaliers.

Drake passa sous la garde d’un orc et le trancha en deux, continuant son mouvement, il planta son cimeterre dans le dos d’un moredhel qui combattait un garde. Une scène de chaos se déroulait au pied de la porte, les défenseurs de Willendorf combattaient un ennemi qui arrivait sans cesse, les orcs, les gobelins et les elfes noirs surgissant des rues. Ils avaient enfoncé leur barricade et un sanglant combat au corps à corps s’était engagé. Au sommet du mur, les archers tiraient autant sur les assaillants à l’intérieur de la cité que sur ceux de l’extérieur. L’armée ennemie avait atteint la porte de la cité et attaquaient la porte avec des béliers.
Des soldats et des participants du tournoi étaient venus en aide aux défenseurs mais cela ne suffisait pas à repousser l’attaquant malgré les puissants guerriers que comptaient les participants.


- Capitaine ! Hurla un sergent à côté de Drake. Nous ne pouvons plus tenir ! Il faut nous replier !

-Nous ne pouvons pas leur laisser la porte sergent, si elle tombe, Willendorf tombe ! Répondit Drake.

Drake abattit deux autres orcs et brisa la nuque d’un gobelin qui voulut l’empaler sur son épée. Un moredhel se précipita sur lui en hurlant, mais alors qu’il n’était qu’à quelques pas, un javelot le transperça et il s’effondra en gémissant. De la rue principale qui menait au cœur de la cité, des hurlements se firent entendre, accompagné du bruit de tonnerre de cavaliers qui chargeaient. Les cavaliers de Willendorf surgirent des rues en flamme et transpercèrent la mêlée devant la porte, écrasant tout ennemi sur leur passage.


-Repoussez les ! Hurla Drake. Repoussez les ! C’est maintenant ou jamais soldats ! Chargez !

Drake trancha la tête d’un gobelin et se précipita sur les rangs ennemis, suivit par d’autres gardes. Les orcs et les gobelins reculèrent devant la charge des défenseurs de Willendorf et l’arrivée de leur cavalerie. Les elfes noirs tinrent leurs positions malgré la fuite de leurs alliers mais succombèrent sous le nombre.
Drake s’assit, le dos appuyé contre ce qu’il restait d’une partie de la barricade. Alors que les survivants s’affairaient à secourir les blessés et allaient prêter main forte aux archers sur le mur, un cavalier mit pied à terre et se dirigea vers lui.


-Sergent Brack au rapport capitaine. Dit il en faisant un salut.

-Epargnez moi les formalités sergent, pas le temps sur le champ de bataille. Dit Drake agacé.

-Pardon capitaine. Dit Brack gêné. Lorsque nous avons entendu le gong, mes hommes et moi étions de garde au palais, nous avons tout de suite prit les chevaux aux écuries quand on a vu les bâtiments en flammes à l’entrée de la ville. Mais quand on est sortit du palais, un bataillon d’orc nous a prit sur notre flanc et nous n’étions pas assez nombreux pour les repousser, on a été obligé de se replier vers l’intérieur de la ville, mais le palais n’est pas tombé. Alors depuis tout à l’heure on parcourt les rues pour aider un maximum de gens, mettre les civils en sécurité et rassembler le plus de soldats possible pour retourner au palais.
On pense que le gros de leurs forces se trouve maintenant à la porte du château, on en a tué pas mal en chemin et apparemment, on est arrivé au bon moment ici, des participants au tournoi nous ont filé un coup d’main ici et là, faudra pas oublier de les remercier, certains d’ces gars se battent comme des lions !


Brack s’apprêtait à en rajouter mais Drake leva la main pour le faire taire.

-Vous entendez ? Demanda Drake.

-Quoi capitaine ? Répondit Brack troublé.

-Le silence… Dit Drake à mi-voix.

Depuis que le combat avait cessé, il n’y avait plus le moindre son à part le feu qui dévorait les bâtiments et les combats au loin. Les béliers s’étaient tus et l’armée de l’autre côté du mur n’émettait pas le moindre son. Drake se précipita au sommet du mur où s’étaient rassemblés de nombreux soldats intrigués, plusieurs laissèrent de la place pour que Drake puisse voir ce qu’il se passait. L’armée s’était éloignée du mur d’environ cents mètres, ses torches éclairant les visages des moredhels, des orcs et des gobelins qui regardaient en silence la silhouette vêtue de noir qui s’approchait du mur en solitaire. Une pluie dense commença à tomber sur eux et plusieurs éclairs déchirèrent le ciel.
Les archers sur le mur ouvrirent le feu sur la silhouette qui s’approchait lentement de la porte, les flèches qui ne passèrent pas à côté explosèrent en vol. Drake fut ébranlé par une peur instinctive, animale lorsque la silhouette s’arrêta à quelques mètres du mur et commença à prononcer des incantations.


-Fuyez ! Cria Drake. Abandonnez vos postes ! Eloignez vous du mur !

Drake se retourna et prit la fuite, suivit par les soldats affolés par la réaction de leur capitaine. Drake dévala les escaliers qui menaient dans les rues et continua de courir.

-Fuyez ! Hurla Drake aux soldats restés dans la rue. Ils vont entrer ! Ne restez pas là !

Les soldats se mirent à courir et les cavaliers grimpèrent sur leurs chevaux et partirent au galop. Alors que Drake arrivaient dans la rue principale, une lumière aveuglante éclaira la scène d’une lumière rougeâtre. Puis une explosion le souleva du sol et le fit voler sur plusieurs mètres, des débris s’écrasèrent autour de lui, écrasant des soldats et détruisant des habitations. Drake se releva difficilement, ses oreilles sifflaient et son œil lui brûlait. Malgré les sifflements, il entendit derrière lui le puissant hurlement que poussa l’armée qui entrait dans la cité par le trou béant dans la muraille, là où se trouvait autrefois la porte. Les défenseurs de Willendorf se mirent à fuir devant l’ennemi en surnombre.
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Ackyro
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Déc - 14:29

La vue de la citée en flamme se rapprochait lentement à fur et à mesure qu'Ackyro avançait, mais il courrait à grande vitesse depuis une heure et commençait à fatiguer, son armure de taille représentant un fardeau énorme pour lui. Il continua son chemin tant bien que mal car il savait qu'il ne pourrait jamais se pardonner de laisser Willendorf tomber aux mains de créatures de la nuit sans combattre de lui-même.
Ackyro se força d'avancer mais plus le temps passait, moins il pouvait aller vite et, lorsqu'il était sur le point de tomber de fatigue, il entendit des bruits de pas de course raisonner non loin. Immédiatement, Ackyro se jeta derrière un arbre pour observer sans être vu, le nouvel arrivant:
Un orque arrivait au galop, chevauchant une bête à l'air féroce et meurtrière, un Warg: sa corpulence était telle qu'elle rendait celle de son cavalier ridicule:

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Ce dernier semblait avoir de grandes difficultés à le manier, Ackyro vit même qu'il ne contrôlait sa monture seulement en se servant de morceaux de viande en tant qu'appâts.
Etant fatigué au point de vouloir voler un Warg d'un orque, Ackyro plongea de derrière l'arbre, brisant la nuque du cavalier d'un coup de poing massif et bien placé, lui volant le sac de viande au passage, et atterrissant à plat ventre au sol. Se retournant vite de façon à voir où se trouvait la monture, Ackyro eut un choc en voyant sa gueule ouverte à quelques centimètres de son visage, prêt à lui broyer la tête de ses dent tranchantes, lorsqu'il se détourna de lui de façon à aller dévorer la carcasse d'orque traînant à quelques mètres de là.

Les combats faisaient ravage aux alentours du château, les bruits de cris de guerre et d'agonie des soldats et créatures de la nuit raisonnaient perpétuellement jusqu'à la chambre de soin ou Habri se faisait soigner par son mystérieux sauveteur;


-...le lieutenant Zano, l'ami du grand capitaine Ackyro. Il a été grièvement blessé par Arutha... et je n'ai pas pu le protéger... il en a fallu de peu pour qu'il se retrouve séparé de sa tête... et tout ce que j'ai put faire c'est me faire transpercer par une lance... si Ackyro était là, il m'aurait déjà replanté la lance dans l'autre épaule, dit Habri d'un ton dépressif, bien que souriant légèrement en pensant à son ex-capitaine.

-Ne vous inquiétez pas de cela, répondit Locke, tenant de le rassurer, le pire n'est pas arrivé, votre ami se remettra de sa blessure et ne finira jamais tué par un simple orque, finit-il en clignant de l'oeil.

Mais Habri ne répondit pas, il ne pouvait pas être rassuré en pensant au carnage qui avait lieu dehors. Il se leva et s'inclina contre le rebord de la fenêtre brisée par l'entrée fracassante de Rodric.

-Allez aider votre ami si vous le souhaitez, je vais rester ici et barricader l'entrée. Une blessure causée par Arutha ne peut pas être soignée par simple magie. Je vais faire de mon mieux pour ne plus décevoir Ackyro.


Le vent froid de la nuit sifflait à travers l'armure de ce dernier pendant qu'il se précipitait à toute allure en direction du château grâce à sa monture colosse auquelel, Ackyro était forcé d'avouer, il s'attachait: elle était bien plus rapide et maniable qu'un simple cheval et bien plus confortable, et, bizarrement, obéissait parfaitement aux directions qui lui étaient imposées. En temps de paix, Ackyro aurait sûrement tenté de l'apprivoiser, mais ce n'était pas le temps de penser à ce genre de projet.

Après un peu plus d'une heure, l'ex-garde royal arrivait en haut d'une colline proche de Willendorf, lui offrant une vue parfaite du massacre y tenant place: des cris raisonnaient de l'intérieure de la citée dont de nombreux bâtiments étaient embrasés, les gardes de la ville avaient renforcé les portes de la ville d'une barricade de fortune et une armée de centaines, de milliers d'orques, gobelins et elfes de la nuit se dressait devant celle-ci. Soudainement, tout bruit se tut, et l'armée semblait faire retraite, lorsqu'une silhouette sombre s'avança seul, des projectiles lui étaient envoyés de toute part mais aucun ne l'atteignit. Mêlé aux cris des gardes, une voix puissante, lointaine qu'Ackyro crut brièvement reconnaître se fit entendre, avant qu'une lumière aveuglante suivie d'une explosion assourdissante ne prirent place, réduisant les défenses extérieures de la citée à néant.

Horrifié par le spectacle qui s'offrait à lui seulement quelques heures après son combat contre le nain, Ackyro entendit de nombreuses flèches siffler de toutes parts avant de lever la tête au ciel pour y voir de nombreux traits de feu tomber en sa direction. Aussi vif que l'éclair, Grenchler sortit de la terre et forma une barrière entre Ackyro et son Warg et les flèches leur tombant dessus. Un groupe d'orques et de gobelins de l'innombrable armée se précipitait vers eux, jugeant qu'ils n'étaient qu'une douzaine, Ackyro descendit de sa monture et se plaça en position de combat, avec Grenchler et son Warg à ses côtés.

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Trois orques se détachèrent du groupe, brandissant leurs épées et Grenchler était le premier de son côté à charger: il se sautait dans les airs et se déploya de façon à atterrir sur les trois premiers attaquants, broyant leur fines armures, écrasant leur ossements, le Warg, qui avait décidé de prendre part au combat du côté d'Ackyro, bondit de derrière Grenchler et arracha en plein vol la tête d'un gobelin qui tentait d'enfoncer une lance dans la tête du monstre de pierre. De son côté, Ackyro frappa le sol de son épée brillante d'une lumière blanche, soulevant la terre comme lors de son combat contre l'elfe sylvain, et projetant quatre gobelins et orques et une distance surprenante du sol, les assommant à la retombée. Voyant le sort réservé à leurs compagnons, les quatre autres créatures de la nuit s'enfuirent précipitamment en direction du reste de l'armée, sûrement pour y chercher du renfort.

-Vite, ne traînons pas dans les parages, il faut trouver une entrée discrète dans la ville! Déclara Ackyro quoique inutilement à ses coéquipiers, avant de bondir à nouveau sur le dos du Warg qui finissait de goûter au corps décapité par ses soins.
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Déc - 20:20

Squall courait dans les souterrains depuis longtemps, il avait emprunté tant d’escaliers et de couloirs qu’il serait incapable de revenir en arrière. Les murs continuaient de bouger autour de lui, refermant les issues, condamnant des couloirs, faisant apparaître des escaliers et en faisant disparaître d’autres. Mais malgré les bruits de bataille au dessus de lui, il entendait faiblement le murmure d’une voix qui prononçait une incantation très longue, Cruensius avait dut commencer. Surgissant d’une intersection, Squall aperçu au bout d’un couloir une porte massive en bois, elle était fermée. Squall s’en approcha et doucement poussa la porte légèrement entrouverte. La voix de Cruensius se fit plus forte, il y était presque, de l’autre côté de la porte, un escalier descendait en spirale. Squall le dévala rapidement, en bas de celui-ci, un couloir étroit partait tout droit pour finalement bifurquer une centaine de mètres plus loin vers la gauche, une lueur rougeâtre venait du fond du couloir. Squall s’avança doucement dans le couloir pour ne pas faire de bruit, mais arrivé à mi-chemin, de l’eau tomba doucement du plafond et forma une sorte de mur devant Squall.
Le mur d’eau brillait d’une aura bleutée, il ne semblait pas très épais mais Squall avait un mauvais pressentiment, il aurait voulu pouvoir l’éviter ou l’étudier un peut plus, mais le temps jouait contre lui. Il le traversa d’un pas en fermant les yeux, de l’autre côté, il rouvrit les yeux et se rendit compte qu’il n’avait rien, il n’était même pas mouillé. Soupirant, il prit appuie pour s’élancer dans le couloir, mais le sol se déroba sous ses pieds et il bascula dans l’ombre.

Drake entra dans une taverne dévorée par les flammes, il referma brutalement la porte alors que plusieurs flèches s’y plantaient. Ne perdant pas un instant, il poussa une table contre la porte et jeta dessus plusieurs chaises et autres tables, la porte fut secouée de plusieurs coups venant de l’extérieur. La bataille devant la porte de Willendorf s’était transformée en débâcle lorsque la porte fut détruite, il avait été séparé des soldats lorsque les cavaliers Wargs les avaient rattrapé. Drake fit demi-tour et monta quatre à quatre les marches d’un escalier rongé par les flammes qui ne tarda pas à s’effondrer lorsque Drake arriva à l’étage. Aucune fenêtre n’était accessible à cause des flammes, en bas, la porte céda et plusieurs gobelins entrèrent. Drake repéra une partie du plafond qui était effondrée et grimpa sur les débris en dessous du trou pour se glisser au deuxième étages. Le feu s’était aussi répandu ici, il était entré dans une petite chambre où gisaient plusieurs cadavres d’humains et d’orcs, Drake sortit de la chambre, il arriva dans le couloir et fut repoussé par la chaleur des flammes. Prenant sa respiration, il ressortit dans le couloir et enfonça la porte de la chambre d’en face qu’il referma aussitôt. Plusieurs poutres de la charpente avaient traversé le plafond, laissant entrer une forte pluie et un vent qui lui semblait glacial comparé à la chaleur étouffante de la taverne. Il accrocha son cimeterre à sa ceinture et escalada les poutres, il arriva sur le toit en pente de la taverne. Tout autour de lui, des bâtiments étaient en flamme, dans la rue principale, l’armée ennemie se précipitait vers le palais, pour l’instant, ils n’avaient attaqué et détruit que les bâtiments autour de la grande rue principale, mais bientôt cela allait se répandre aux quartiers plus éloignés.
Un grincement sourd le rappela à l’ordre, il se mit à courir sur le toit et sauta sur le bâtiment en face, il continua sa course sur les toits, regardant au passage l’avancée de l’armée ennemie. Plusieurs barricades avaient été érigé ici et là pour les ralentir, mais cela ne servirait à rien si les renforts n’arrivaient pas bientôt. Il approchait du palais mais les toits se faisaient de plus en plus hauts et de plus en plus espacés. Il arriva sur un toit d’une habitation qui donnait sur la rue qui bordait la muraille autour du palais, en bas, des cadavres par centaines étaient éparpillés, vu leur disposition, il était fort possible que les soldats qui avaient combattu à la porte avaient réussi à forcer le passage. Des centaines d’orcs, de gobelins et d’elfes noirs étaient amassés devant la porte de la muraille et tentaient de l’affaiblir à l’aide de poutres. Ils devaient faire partie du corps expéditionnaire qui avait infiltré la cité, mais l’armée principale n’était pas loin et elle devait posséder de vrais béliers, des échelles et dans le pire des cas des catapultes. Le mur était un peux plus bas que le toit du bâtiment sur lequel Drake se trouvait mais il était bien trop loin pour sauter. Dans la rue principale, l’armée de la Confrérie arrivait, pour confirmer ses craintes, des trolls portaient des béliers imposant, des orcs transportaient des échelles et au loin, d’autres trolls alignaient des catapultes. Ces dernières ne mirent pas longtemps à faire feu, elle ne servait qu’à évaluer la distance de la cible et à rectifier la distance des catapultes, les roches allaient s’écraser devant la muraille…sur lui se dit Drake. Il se mit à courir vers le bord du toit pour sauter. Les projectiles touchèrent le toit qui commença à s’écrouler vers la muraille, Drake sauta aussi loin qu’il pouvait. Le temps sembla se figer pour lui, se demandant si il parviendrait à arriver sur le mur ou si il s’écraserait au sol. Drake jura lorsqu’il ne fut qu’à quelques centimètres du mur et se raccrocha comme il pouvait au bord, ses jambes pendants dans le vide. Un soldat se précipita vers lui, l’épée levée, il se figea en voyant son capitaine ainsi accroché à la muraille.


-Vous comptez attendre que je tombe ou bien vous allez quand même m’aider ?! Cria Drake.

Le soldat reprit ses esprits et l’aida à grimper. Sur le haut du mur, plusieurs centaines de soldats s’alignaient alors que l’armée ennemie en faisait de même en bas de la muraille. Drake se précipita au dessus de la porte pour une fois de plus combattre auprès de ses hommes.

Après une chute interminable, Squall était tombée dans une eau glaciale et sombre, usant de toutes ses forces, il avait réussi à en sortir. Il était tombé dans une caverne très sombre, ne perdant pas une minute, Squall s’était mit à courir dans les tunnels de la caverne, cherchant désespéramment un moyen de retourner dans les souterrains du château. Il avait l’impression de courir depuis des heures. Les tunnels froids et humides se ressemblaient tous, il n’avait aucun repère, la fatigue et le stress commençaient à faire leur effet, à chaque embranchement, il s’attendait à voir se jeter sur lui des orcs ou n’importe quelle autre créature des ténèbres. Il avait la sensation d’être observé depuis qu’il était sortit de l’eau. Quelques pierres qui ressemblaient à des diamants sortaient des parois de la caverne et diffusaient une légère lueur bleue.
Sa vue se brouillait peu à peu, il n’était plus capable de voir dans le noir et sa respiration était difficile. Squall s’effondra sur le sol dur, il sentait toutes ses forces l’abandonner.

-Réveils toi. Dit une voix dans sa tête. Tu ne dois pas sombrer, ce n’est qu’une illusion.

Squall ouvrit les yeux en entendant la voix, il regarda d’abord dans le tunnel sans savoir d’où provenait la voix avant de réaliser qu’il avait entendu la voix dans son esprit, Traisk devait encore veiller à ce qu’il réussisse sa mission. Squall se mit à genoux, Traisk avait dit qu’il s’agissait d’une illusion. Pourtant, tout lui semblait si réelle, le froid, la dureté de la pierre, l’eau…A cette dernière pensée, Squall regarda ses vêtements qui étaient tout à fait sec, même le plus puissant sortilège avait ses défauts, celui qui avait placé celui-ci avait omis quelques détails. Esquissant un sourire, Squall se releva, son corps retrouvant soudainement la vie et fit un pas en avant. Squall faillit trébucher en traversant le mur d’eau qui s’évapora derrière lui, il était dans les souterrains de Willendorf et ne l’avait pas quitté. Il se précipita vers la source de la lumière rouge de l’autre côté du couloir. Lorsqu’il sortit du couloir, il entra dans une grotte très grande, le plafond était à une bonne trentaine de mètres du sol, plusieurs larges et hauts tunnels partaient dans plusieurs directions. Au centre de la grotte, Cruensius lui tournait le dos, fixant des yeux un autel sur lequel étaient posés deux vases identiques, ornés de symboles rouges, sûrement en sang.
Cruensius cessa son incantation au milieu d’un mot.


-Je t’attendais Squall. Dit il d’une voix tranquille. Tu as mit plus de temps que je ne pensais avec mon petit piège.

Cruensius leva légèrement une main et dans un bruit de tonnerre, des pierres s’écroulèrent derrière Squall, bouchant le couloir d’où il venait. Cruensius se retourna vers Squall, ses yeux brillaient d’une lueur rouge comme si ils étaient en feu, il affichait un sourire de dément.

-Bien, si nous commencions ? Dit il en levant un bras sur lequel plusieurs symboles avaient été gravé dans la chair.
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Locke
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Déc - 23:41

Rodric courait depuis un moment déjà, il avait descendu des escaliers et se dirigeait vers la porte d'entrée du château, où des gardes renforçaient la porte avec des poutres et poussaient contre la porte pour empêcher les agents de la Confrérie de pénétrer dans le château. Rodric arriva à leur hauteur, et demanda :

-Est-ce que je peux faire quelque chose pour aider ?!

-Oui, lui répondit un des gardes, nous avons besoin que cette porte soit immobile pour y fixer d'autres poutres, vous pourriez aller les retarder?

-J'y vais tout de suite!
Répondit Rodric en repartant en même temps.

Rodric réemprunta les escaliers, et monta sur la muraille. Il alla voir les archers qui s'efforçaient d'éliminer les assaillants.


-Vous pourriez essayer de ne pas me toucher? Je descends. Leur déclara Rodric d'un ton neutre.

-Pardon ?! Lui répondit avec étonnement l'archer le plus proche de lui.

Rodric ne lui répondit pas et sauta depuis la muraille. Il atterrit au beau milieu de la mêlée des attaquants, et commença de suite à enchaîner les coups tout autour de lui, tuant orques, gobelins et moredhels à une vitesse surprenante. Ils se rendirent compte de sa présence et s'en éloignèrent, faisant un cercle autour de lui. Mais pendant ce temps, ils ne s'acharnaient plus sur la porte et les gardes pouvaient la renforcer tranquillement. Lui par contre, était dans une mauvaise posture... les assaillants qui l'encerclaient pointèrent leurs arcs sur lui, à une distance suffisante pour ne pas être touché par un coup rapide. Rodric regarda à droite, puis à gauche, ensuite derrière, et enfin re-regarda devant lui. Les ennemis n'étaient pas à portée de coups, et pointaient des arcs sur lui... Rodric réfléchi un instant, puis leva ses bras à droite et à gauche perpendiculairement au sol, et commença à respirer bruyamment et ferma les yeux, la tête penchée vers le sol. Les attaquants se demandèrent ce qu'il faisait, avant de sentir de l'énergie émaner de lui. Il commencèrent à avoir peur, car cette énergie allait en grandissant, de plus en plus au fil des secondes. Leurs arcs tremblèrent en même temps que leurs mains, puis l'un d'eux, qui semblait être le chef, cria :
FEU!

A ce moment, Rodric releva la tête et ouvra les yeux. Il commença à tourner sur lui-même, et toute cette énergie qu'il avait relâchée et qui flottait autour de lui tourna en même temps. L'énergie tournoyante forma un dôme sur lequel les flèches ricochèrent comme sur un épais mur de métal. Les assaillants restèrent ébahis devant cette technique, comme dépassés par sa puissance. Rodric profita de ce moment de relâchement pour stopper sa technique et plongea sur un orque, le tuant d'un coup et enchaîna plusieurs orques, moredhels et gobelins et sautant à droite et à gauche tout en effectuant des flips et autres figures acrobatiques pour esquiver les coups d'épée et les flèches.
A la fin, il ne restait qu'un moredhel. Celui qui avait donné l'ordre de tirer. Le chef de l'escouade. Rodric le dévisagea longuement, tout en tenant ses bras croisés devant son torse. Le visage de l'elfe noir exprimait la haine et la colère. Il sortit de son fourreau un grand cimeterre qu'il tenait à deux mains, et se mit en garde. Rodric décroisa ses bras, ramassa une flèche par terre et l'envoya sur le moredhel, d'un seul coup. Le chef regarda tranquillement la flèche se rapprocher avant de la parer avec sa large lame. Rodric fonça alors sur lui, et sauta au dernier moment pour lancer un coup de pied au niveau de la tête. L'elfe noir se baissa alors que le pied de Rodric n'était qu'à quelques centimètres. Il en profita et se redressa en pivotant son buste sur le côté, puis lacéra le dos de Rodric d'un grand coup de cimeterre. Rodric alla s'écraser deux mètres plus loin, mais se redressa immédiatement, esquivant le coup du moredhel qui revenait à la charge. Rodric évitait les coups rapides du chef ennemi avec difficulté, se faisant entailler légèrement par moments.
Rodric décida alors d'en finir. Il esquiva un autre coup d'un salto arrière et continua à reculer en faisant des flips. Il s'arrêta, puis se redressa pour reprendre son souffle. L'elfe noir quant à lui léchait le sang qui coulait de son cimeterre avec un sourire, une lueur sadique dans ses yeux. Rodric expira longuement, et pris une posture de combat étrange.
Il pointait son bras avant vers le sol, paume vers le ciel, et formait une droite avec son bras arrière. Il se tenait sur sa jambe arrière qui était pliée, et gardait sa jambe avant tendu sous son bras. Il émit à nouveau de l'énergie, et l'elfe noir arrêta alors de sourire. Il se remit d'ailleurs en posture de combat, prêt à taillader Rodric s'il s'approchait.
Rodric cria alors d'une voix forte et claire :
Technique de la déferlante de poings, les 64 coups!
Rodric fonça alors sur le chef moredhel, d'une vitesse étonnante. L'elfe noir n'eu pas le temps de voir s'approcher Rodric que déjà celui-ci commençait à le frapper à plusieurs endroits du corps tout en énumérant :
-2 coups! 4 coups! 8 coups! En accélérant à chaque fois. 16 coups! 32 coups! Et enfin, frappant tellement vite que le moredhel vit les bras de Rodric repliés devant lui-même avant de sentir les derniers coups le toucher. 64 coups!
Le chef moredhel fut expulsé sur plusieurs mètres et continua même à reculer en traînant une fois le sol touché. Il cracha du sang alors qu'il était en l'air, colorant le sol de son sang noir. Il respira bruyamment une fois arrêté, puis s'arrêta d'un coup, en pleine inspiration, le torse bombé. Son torse descendit lentement en expirant une dernière fois. Rodric s'assis par terre, reprenant son souffle. Il s'allongea un moment les yeux fermés, avant de les ouvrir pour regarder les étoiles, ne pensant plus rien. Mais à ce moment, il vit apparaître dans le ciel un rocher qui s'écrasa sur le bâtiment d'à côté. Rodric se redressa instantanément, un autre rocher arrivait cette fois-ci directement sur lui. Il sauta sur le côté, l'évitant de justesse. Rodric regarda alors dans la direction d'où provenaient les rochers, et vit l'armée de la Confrérie des Ténèbres se diriger vers le château.


En espérant que ça va inciter certains à lire Oblivion...


Dernière édition par le Lun 19 Déc - 2:53, édité 1 fois
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Ackyro
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Ackyro


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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Déc - 15:49

Les heures passaient et les combats s'enchaînaient pendant qu'Ackyro parcourait toutes les possibilités d'entrées dans la ville, tous les petits chemins qu'il connaissait les ayant découvert dans sa jeunesse, mais aucun n'offrait ne serait-ce qu'une chance minime d'accéder à la citée. La plupart avaient été bloqués par les soldats, quelques uns étaient effondrés. Le Warg d'Ackyro commençait à se fatiguer, ayant porté un homme vêtu d'une armure aussi lourde tout en tuant nombreuses créatures infâmes sur son passage... mais Ackyro le força tout de même à retourner aux portes principales où se concentrait encore la majorité de l'armée des créatures de la nuit.

Ackyro se posta en haut de la même colline qu'il y avait quelques temps pour tenter de trouver une brèche ou quelque faille qu'elle soit pour lui permettre de rejoindre les bataillons de soldats qu'il observait depuis son poste d'observation: ils se battaient tous avec un grand courage, aucun ne s'enfuyait mais leurs ennemis venaient toujours plus nombreux. La seule source de réconfort dont disposait Ackyro était de savoir que Drake était présent. Il le savait car même de là où il se trouvait, aussi loin soit-il, il pouvait voir les épées des soldats briller d'une lueur dorée.
Malheureusement, il y avait bien trop de soldats éparpillés dans la citée pour qu'un seul homme puisse tous les commander, contrairement aux orques, elfes et gobelins qui disposaient de nombreux chefs moredhel. La plupart de ces derniers étaient placés derrière le fort de l'armée avant que les portes ne soient détruites, mais maintenant qu'ils avaient accès à la citée, on leur avait laissé un couloir qu'ils utilisaient pour passer du devant à l'arrière de l'armée et vis-versa. Voyant ceci, Ackyro vit enfin la brèche qu'il attendait pour pénétrer dans l'enceinte de la ville.

Courant à vive allure, un capitaine moredhel parcourait les plaines pour rejoindre le bataillon qui lui avait été assigné avant la bataille. Il aurait déjà dut être présent depuis longtemps mais avait fait une halte en voyant un chariot abandonné, enfoncé dans le sol, à côté d'un bras de gobelin qui en sortait tout droit. La ville était enfin en vue et le spectacle s'offrant à lui lui imprégna un sourire sadique sur le visage, tout allait bien: la ville était assiégée et personne ne remarquerait son retard à part son bataillon qu'il avait pour projet de sacrifier de toute façon pour ne pas prendre le risque qu'ils fassent un rapport à un supérieur. Perdu dans ses rêves de massacre, le chef moredhel n'aperçut que très tardivement un Warg allongé en train de dévorer des carcasses d'êtres désormais méconnaissables mais avança tout de même vers lui. Arrivé à quelques pas de l'animal, il tenta de se l'approprier:


-Viens là mon petit Warg! Viens voir cap'taine Shloug! Viens là, j'ai de la bonne vian... dit-il d'un ton enfantin avant que sa tête ne soit décollée de ses épaules par une épée enflammée.

Depuis les murailles de la citée de Willendorf et depuis l'arrière de l'armée des créatures de la nuit, on pouvait observer un chef moredhel anormalement grand et robuste emprunter le couloir formé par des orques et gobelins en chevauchant un Warg dont on voyait du sang noir dans la gueule.
Arrivé aux portes, cet être se jeta de son Warg pour se dresser devant un bataillon de gobelins qui semblaient l'attendre.


Oblivion - Page 2 030920051121349zocopy7cs

-Eh bien enfin! Déclara un gobelin d'une voix déformée, vous auriez put faire plus vite, on attend comme des crétins depuis des heures de pouvoir zigouiller de l'humain!

Voyant les autres gobelins rire sournoisement à cette remarque, l'interlocuteur du gobelin se plaça à sa hauteur devant lui, avant de sortir de nulle part une épée qu'il lui planta entre les deux yeux.

-D'autres remarques abrutis?! Cria-t-il d'une voix imposante, sans recevoir de réponse. Bien, suivez-moi.

Courant à travers le champ de bataille intérieur à la citée, les gobelins suivirent avec difficultés leur chef qui s'enfonçait loin dans les ruelles de la ville, ils s'enfonçaient tellement loin qu'aucun combat n'avait lieu dans les parages et que le bataillon commençait à paniquer légèrement: certains trouvaient le comportement de leur chef étrange, la façon dont il fuit le combat pour pénétrer dans des ruelles éclairées uniquement par quelques maisons en flamme mais avaient jusqu'alors été trop intimidés pour se plaindre. Mais, arrivés au niveau d'une statue d'une femme sombre, un gobelin allait se plaindre lorsqu'il vit son chef plonger précipitamment à terre de façon à éviter un long trait noir d'énergie qui frappa chaque gobelin à la place, les déciment tous sur le coup. Alors que l'auteur de cette attaque se tourna de nouveau vers lui, Ackyro cria:

-NON! NIRIA ARRETEZ!!!

-Sir Ackyro?
Demanda la prêtresse perplexe.

-Non, juste Ackyro maintenant, répondit-il, soulagé d'être toujours en vie.

-Mais qu'est-ce que vous faites habillé en moredhel à la tête d'un bataillon de gobelins?! Je vous avais dit de ne plus jamais venir ici! Menaça Niria d'un ton passant de l'incompréhension à la colère.

-Ce n'est pas le moment pour ce genre de conneries, j'ai dut me déguiser pour pouvoir entrer dans la citée et vous étiez la seule personne dont je connaissait l'emplacement capable de tuer ces saloperies rapidement. Mais ce n'est ni le lieu, ni le moment pour tout ça! Savez-vous où se trouve Ottmar?!

-Il doit se trouver dans la salle de trône de son château, pour tenter d'organiser ce massacre un minimum et...


Sans attendre que Niria finisse sa phrase, Ackyro siffla un grand coup et son Warg vînt en courant, quoiqu'en faisant un pose brève au niveau des cadavres de gobelins, jusqu'à ce qu'Ackyro lui monte sur le dos et parte à toute allure en direction du château d'Ottmar.

Sur le chemin du retour vers le centre de la ville, Ackyro réussi à sa grande surprise à invoquer son armure de la colline où il avait tenu le moredhel en embuscade, délaissant ainsi l'armure de ce dernier dans une ruelle sombre des dédales de la ville. Malheureusement, Ackyro avait constaté du dehors de la ville que le château était fortement occupé par des créatures de la nuit et ainsi il passa dans toutes les ruelles possibles, et dans chaque lieu susceptible de servir d'hôte à des soldats de façon à pouvoir forcer l'entrée du château. Après quelques dizaines de minutes de recherche, il ne put réunir que quelques soldats perdus et 5 ou 6 fuyards qu'il avait «persuadé» de venir. Il prit la direction de la caserne lorsqu'un petit être se mit en travers de sa route et s'inclina devant lui:


-Ackyro, permettez-moi de vous remercier de m'avoir sauvé tout à l'heure, et permettez-moi aussi de vous aider, dit le nain qu'Ackyro avait affronté il n'y a que quelques heures.

-Euh...oui très bien, votre aide nous sera d'une grande valeur, répondit Ackyro avec gène, surpris de l'apparence soudaine et calme du nain de mines.

Sans se soucier des soldats qui suivaient Ackyro à pied, le nain bondit sur le Warg derrière Ackyro et continua:


-Ah oui, moi et les autres nains avons préparé une petite surprise que je pense que vous apprécierez, dit le nain, un sourire sadique apparaissant sur son visage.

Et presque instantanément, des centaines de cris de guerre se firent entendre en plus des cris de l'armée assiégeante de l'extérieur de Willendorf, et d'innombrables hachettes et piques transpercèrent le ciel en retombant dans des cris d'agonie d'orques et de gobelins. Ackyro esquissa un sourire au nain qui le lui rendit avant de mener son petit bataillon aux portes du château.
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Dark Squall Ier
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MessageSujet: Re: Oblivion   Oblivion - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Déc - 20:55

Cruensius fixait Squall de ses yeux de feux avec insistance. Après avoir esquissé un sourire, il se retourna vers l’autel au centre de la caverne et attrapa l’un des deux vases et se tourna vers Squall, ce dernier commença à courir vers Cruensius en dégainant son arme.

-A genoux chien ! Hurla Cruensius en levant vers Squall une main ensanglantée.

Squall tomba à genoux comme si une main implacable lui avait écrasé le dos, ses membres ne répondaient plus et il était là, à genoux devant Cruensius qui s’approchait de lui, l’un de ses vases dans une main et un poignard plein de sang dans l’autre.

-Ton bras. Dit Cruensius lorsqu’il fut devant lui.

Contre sa volonté, le bras de Squall se leva brusquement, Cruensius mit son vase sous le bras de Squall, un liquide noir reposait au fond du vase en terre cuite. Cruensius leva son poignard et le planta dans le bras et tourna la lame dans la chair. Du sang ruissela de la blessure, tombant dans le vase d’où commençait à s’échapper un panache de fumée tout aussi noir que le liquide qu’il contenait.


-Bien, nous y sommes presque. Dit Cruensius en se retournant vers l’autel sur lequel il posa le vase.

Cruensius reprit ses incantations comme si de rien n’était, Squall ne pouvait toujours pas se lever et il ne voyait pas comment il pourrait s’en sortir.

-Pourquoi faites vous cela ? Demanda t’il dans l’espoir de gagner du temps pour que s’accomplisse un miracle.

Cruensius se raidit en interrompant son incantation.

-Pourquoi ? Cria t’il en se retournant vers Squall. Pourquoi devrais je suivre les ordres de ces fous ! C’est ça la question qu’il faut poser ! Ces imbéciles de l'Ordre, ils pensaient que se servir de la bouche nous aiderait ! Nous sauverait de l’ennemi du nord ! Moi aussi, j’avoue que j’y ai cru.
Mais elle m’a ouvert les yeux. Dit il avec passion en montrant du doigt le centre de la caverne. Lorsque je suis arrivé ici, je pensais que j’avais gagné, et elle m’a parlé, j’entendais sa voix dans ma tête, elle m’a montré des choses. Elle m’a montré, d’abord triomphant des armées noires, à la tête des démons des enfers, mais, après cette victoire, les hommes se seraient mit à se méfier de moi, à me craindre pour finalement me haïr ! Ils se seraient ligué contre moi et en auraient appelé aux dieux pour venir à bout de mes armées !


Cruensius s’arrêta de parler reprenant son souffle, il semblait sombrer dans la folie.

-Puis, elle m’a montré la voie, le pouvoir des dieux ne peut être combattu par un simple humain, ni par les démons…mais il y a un pouvoir qui dort ici, qui m’aurait permit de les défier.
Il y a très longtemps, bien plus loin que n’importe quel mortel ne peut l’imaginer, Ao, le dieu créateur, le premier, eu des enfants, eux aussi des dieux. Ils créèrent une infinité de mondes et y insufflèrent la vie. Mais, il y eu la guerre, non pas entre mortelles, mais entre les dieux ! La grande guerre du chaos, qui à son apogée risqua même de détruire tout l’univers !
Hurla t’il en regardant le plafond de la caverne.
Mais, la guerre cessa, les dieux accusèrent à tort Valherus, dieu des ténèbres et de la destruction d’être le responsable de la guerre et Ao, écoutant ses pitoyables enfants envoya en enfer Valherus, le seul de ses fils qui méritait d’être à ses côté !
Mais maintenant, c’est finit ! L’exil va prendre fin, je ferais revenir Valherus le déchu, j’accueillerais son esprit et sa puissance dans mon corps ! Les armées noires s’inclineront devant moi ! Je vais unifier ce monde sous ma bannière, et si les dieux osent se dresser contre moi, je les détruirais tous ! Mais pour le ramener, j’avais besoin du sang de celui qui avait hérité d’une partie de son pouvoir, il y a bien longtemps. Yggdrasil, le roi Moredhel qui créa la Confrérie des Ténèbres il y a bien longtemps. Mais après sa défaite contre l’alliance, sa lignée fut traquée, presque détruite par les orcs qui s’étaient révoltés. Heureusement, il y a quelques années, un vampire apparut dans le nord, revendiquant le trône et les pouvoirs d’Yggdrasil, lui qui fit trembler le monde, lui qui avait juré d’anéantir l’Ordre, Ashen-Shugar.
Son sang coule dans tes veines Squall !
Hurla t’il en se retournant. Tu vois, le destin voulait que tu survives, que l’Ordre t’épargne, pour que finalement, tu participes à mon œuvre.

Les pensées de Squall n’arrivèrent pas à assimiler ce que Cruensius venait de dire, il n’arrivait pas à le croire. Cruensius s’était de nouveau tourné vers l’autel et avait reprit son incantation. Des flammes commencèrent à apparaître au centre de la grotte et le sol commençait à trembler. Un grondement formidable se fit entendre et quelques rochers tombaient du plafond.

-Oui ! Hurla Cruensius. Ca y est presque, mon heure approche ! Mon pouvoir sera sans limites !

Le sol au milieu de la caverne s’effondra devant Cruensius qui avait prit un des vases dans un ses main, des flammes s’en échappant. Un puissant rugissement sortit de l’ouverture dans le sol, une immense colonne de flamme émergea du trou, frappant le plafond. Lorsque les flammes s’apaisèrent, un tunnel vertical de presque cinquante mètres avait été creusé dans le plafond, laissant voir le ciel. Un nouveau rugissement plus aigu cette fois sortit de la bouche des enfers et une ombre en sortit rapidement sans que Squall ne puisse voir de quoi il s’agissait.

Ottmar se tenait sur le plus haut balcon du palais d’où il voyait le carnage dans toute son ampleur. Depuis le début de l’alerte, il était resté là sans rien dire, contemplant sa cité en proie aux flammes. Il attendait.


-Cela faisait si longtemps, si longtemps que j’attendais ce moment. Dit une voix.

Un homme était apparut sur le balcon, une silhouette sombre, vêtu de noir, une capuche rabattue sur le visage.
Ottmar commença à crier quelque chose mais l’homme leva une main à la peau incroyablement blanche et le corps d’Ottmar se raidit et se souleva, flottant à quelques centimètres du sol.


-Je dois dire que je suis déçu. Dit l’homme. J’avais entendu dire que vos pouvoirs avaient faiblit, mais que vous soyez aussi imprudent, aussi négligent, aussi faible cela me déçoit de la part de celui que l’on disait supérieur à moi ! Finit il avec un ton de mépris.

L’homme tourna légèrement la main et le corps d’Ottmar se mit en mouvement, faisant face au vide et à la vue de la cité en flamme.

-Vous qui avez craint mon retour plus que quiconque, contemplez votre échec. Dit l’homme qui avait retrouvé son calme. Mon retour sera marqué par votre mort et la chute de votre royaume, mais ne vous inquiétez pas le reste de votre pitoyable race vous rejoindra bientôt.

Une puissante explosion ébranla la cité et une colonne de flamme émergea au beau milieu de la ville. L’homme fit un mouvement de bras et Ottmar fut jeté contre le mur du balcon, tombant lourdement au sol, l’homme se précipita sur la rambarde pour regarder la colonne de flammes faiblir.

-Mais qu’est ce passe t’il ? Comment la bouche peut elle s’être ouverte ?! Hurla l’homme.

Ottmar ricana en se relevant.


-Il semblerait que l’Ordre ai été plus rapide que vous, il se peux que j'ai laissé l'un d'eux arriver jusqu'à l'objet de vos désirs. Dit il d’un rire narquois.

-Comment avez-vous put ?! Comment avez-vous osé faire cela ?! Cria l’homme sans se retourner.

Un rugissement aigu sortit du trou au milieu de la cité et un dragon gigantesque en sortit déployant ses ailes.

Oblivion - Page 2 Bahamut20wallpaper6ca

Dans un battement d’ailes, le dragon se propulsa vers le château, inondant le balcon de son souffle de feu. Ottmar leva un bouclier devant lui, le protégeant des flammes qui n’en finissaient pas. Lorsque les flammes disparurent, l’homme s’était volatilisé et au loin, le dragon s’éloignait rapidement, partant vers les montagnes du sud. Ottmar se redressa lentement et regarda l’horizon qui commençait à s’éclaircir, dans la plaine qui entourait Willendorf, une traîné d’argent venant du passe nord s’approchait rapidement de Willendorf, l’armée du royaume venait au secours de sa capitale.


La suite arrive dans quelques minutes. Par contre ne vous en faites pas si vous avez pas tout compris à ce que disait Cruensius, une chronologie sera bientôt à votre disposition et ce sera plus clair...si Locke veux bien se dépecher de la poster...

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